La réunion de l'Eurogroupe s'est poursuivie lundi soir à Bruxelles. Les ministres des Finances de la zone euro se penchaient sur la crise grecque, un sujet récurrent depuis fin 2009 qui rappelle que le spectre du Grexit - la sortie de la Grèce de la zone euro - ne s'est pas éloigné de façon définitive. En fin de journée lundi, un diplomate européen confiait à l'AFP que les négociations seraient «longues et difficiles».
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«Il ne s'agit pas uniquement de la Grèce que nous devons de toute façon aider à sortir de l'ornière, a affirmé Bruno Le Maire, le tout nouveau ministre français de l'Economie dans le gouvernement Macron, à son arrivée à Bruxelles, lundi. Il y va aussi de la zone euro qui doit rester unie et forte lors des négociations face aux puissances que sont la Chine et les Etats-Unis. L'objectif de la présidence française est que la Grèce reste dans la zone euro.» Réponse de Wolfgang Schäuble, ministre allemand des Finances: «Tous les membres de la zone euro doivent être compétitifs. Il ne s'agit pas de garder un pays dans la zone euro pour le plaisir de garder un pays dans la zone euro...