Le parti d'Angela Merkel, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), comme son alliée bavaroise (CSU), promettent de faire de la résistance.
Les chefs d'Etats et de gouvernement européens ont donné à leur collègue grec Alexis Tsipras jusqu'à jeudi pour présenter des propositions détaillées qui doivent permettre à Athènes d'entrer en négociation avec les institutions et obtenir un troisième programme d'aide. Si le Premier ministre grec s'est engagé à livrer ces propositions, ce que ses partenaires attendent de voir, rien ne dit que les négociations pourront effectivement débuter.
Leur ouverture est en effet conditionnée à plusieurs facteurs dont l'aval du Parlement allemand, le Bundestag, censé donner un mandat au ministre des Finances qui siège au conseil du Mécanisme européen de stabilité (MES). Dans l'hypothèse où Athènes apporte effectivement des propositions solides, qui incluent des réformes ambitieuses, « nous nous sommes engagés à soutenir l'entrée en négociations », a déclaré Angela Merkel mardi soir à Bruxelles.
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