Alexis Tsipras a invité son peuple à adresser «?un message de démocratie et de dignité à l'ensemble du monde?». - Petros Karadjias/AP/SIPA
+VIDÉO Le «?non?» l'emporte très largement au référendum, avec 61 % des voix selon un sondage sortie des urnes. Le succès d'Aléxis Tsípras risque de radicaliser les positions des créanciers et précipiter une sortie du pays de l'euro.
C'est un «?non?» tonitruant que les Grecs ont lancé hier à la face de l'Europe. Le «?oxi?» a raflé dimanche 61 % des voix selon un sondage sortie des urnes publié à 20h30. Un peu plus tard,sur la base du dépouillement de 45 % des bulletins, le «?non?» l'emportait à environ 60 % des voix, selon les données du ministère de l'Intérieur. Le choc était d'autant plus violent que les sondages réalisés avant la consultation laissaient entrevoir un résultat beaucoup plus serré. En se prononçant aussi nettement pour le «?non?» au programme de réformes (non finalisé) proposé par leurs créanciers, les Grecs ont choisi l'option la plus radicale et la plus lourde de conséquences pour eux mêmes et l'avenir de leur pays.
Alors qu'ils se disaient très largement favorables à leur maintien dans la zone euro, ils ont massivement rejeté les mesures que leurs créanciers souhaitaient leur imposer en échange d'une nouvelle aide financière permettant d...