Le président du Conseil européen Donald Tusk a annoncé ce jeudi 25 juin l'abandon de l'idée d'imposer des quotas pour la répartition d'une partie des demandeurs d'asile arrivés en Italie et en Grèce afin de soulager ces deux pays. Il n'y a pas de consensus entre les Vingt-Huit.
«Il n'y a pas d'accord entre les Etats pour des quotas obligatoires de migrants», a-t-il déclaré à l'ouverture d'un sommet européen consacré en bonne partie à la crise migratoire.
Donald Tusk a soutenu l'idée d'un mécanisme basé sur le volontariat, mais celui-ci «ne pourra être crédible qu'à la condition que les Etats prennent des engagements crédibles et significatifs d'ici à la fin du mois de juillet», a-t-il ajouté.
Eviter de «ne rien faire»
«Un mécanisme volontaire ne peut être une excuse pour ne rien faire», a-t-il insisté. «Une solidarité sans sacrifices, c'est...