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Grèce : après l'espoir, un marathon sous tension

Published in Le Figaro on
Le président de la BCE, Mario Draghi, le président de la Commission, Jean-Claude Junker, et le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici (de gauche à droite au premier plan), lors de la réunion sur la Grèce, mercredi à Bruxelles.
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Le président de la BCE, Mario Draghi, le président de la Commission, Jean-Claude Junker, et le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici (de gauche à droite au premier plan), lors de la réunion sur la Grèce, mercredi à Bruxelles. Crédits photo : VIRGINIA MAYO/AFP

Ce n'était pas le scénario prévu: les ministres des Finances de l'Eurogroupe ont ajourné mercredi soir leur huis clos sur la Grèce après moins d'une heure, plongeant brutalement dans l'incertitude un accord qui permettrait à Athènes de régler une échéance de 1,6 milliard au FMI et d'éviter un défaut de paiement le 1er juillet. «Il n'y avait plus rien à discuter, parce qu'il n'y avait rien sur la table», a lâché à la presse le Finlandais Alexander Stubb, l'un des rares à briser un silence pesant.

Les 19 ministres doivent se retrouver ce jeudi après-midi à 13 heures, peu avant le début d'un sommet européen qui devait initialement «constater» la convergence entre la Grèce d'Alexis Tsipras et ses créanciers publics, gouvernements européens, banques centrales, fonds de sauvetage et FMI. C'est un tout autre tableau qui se dessine: celui d'une crise ouverte et d'un bras de fer prolongé jusqu'à la dernière heure, c'est-à-dire jusqu'au 30 juin. «L'ultime limite, ce sont les délais nécessaires à la traduction de l'accord et à une validation urgente par le Parlement grec puis par le Bundestag» allemand, explique un diplomate au c?ur de la discussion.

Dans la nuit, des...

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