Bruxelles sera le centre de toutes les attentions, ce lundi. A 12 h 30, d'abord, les dix-neuf ministres des Finances de l'Eurogroupe se réuniront sous la présidence du Néerlandais Jeroen Dijsselbloem. A 19 heures, ensuite, ce sont les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro qui se retrouveront autour du Polonais Donald Tusk, président du Conseil européen, dans le cadre d'un Sommet exceptionnel sur le dossier grec. Dans les deux cas, une seule et même question : le gouvernement d'Alexis Tsipras peut-il s'accorder sur un certain nombre de réformes structurelles à même de convaincre ses créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) de maintenir leur confiance et leur aide financière envers un pays dont les caisses seront bientôt à sec et dont une large partie de la population est minée par cinq années d'austérité budgétaire et de récession économique ?
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