Si l'on en croit la presse, depuis la réunion des ministres des finances du G20, le 16 avril dernier, il y aurait d'un côté une communauté internationale soudée, détentrice des solutions et des financements pour la Grèce. Le parti de la raison en quelque sorte.
Et de l'autre un gouvernement grec immature qui jouerait avec le feu, n'ayant pas pris conscience du danger imminent qui menace son économie.
Avec comme épouvantail, Yanis Varoufakis, le ministre cauchemar des technos, trop rock, trop donneur de leçons, dangereux motard bafouant les règles de conduite.
Et d'Eurogroupe en Eurogroupe, de sommets en sommets, de vagues concessions en faux compromis, toujours la même impression que se joue l'opération de la dernière chance avant le Grexit fatal. Le 24 avril... maintenant le 11 mai date de la nouvelle réunion des ministres des finances de la zone euro.
Un psychodrame qui perd en crédibilité à force de répétition
Chaque tranche de remboursement au FMI est présentée comme un épisode à haut risque. Celle de mai, maintenant pour 0,8 milliard. Et bientôt celle de juin pour plus de 1,6 milliard puis juillet pour 0,5 milliards à quoi s'ajoutent...