"En ce moment, je perçois comme ennemis de la reprise en Espagne l'instabilité politique, c'est un ennemi possible de la reprise, et ensuite la Grèce", a déclaré le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy lors d'une rencontre avec la presse à Madrid lundi 27 avril.
Pour Mariano Rajoy, en pleine campagne pour des élections municipales et régionales en mai, avant des législatives à la fin de l'année, l'arrivée au pouvoir de l'actuel Premier ministre Alexis Tsipras en janvier a contribué à l'enlisement de la crise grecque.
"Les choses n'allaient pas mal. Ensuite le gouvernement (grec) a changé. Le nouveau gouvernement a pris la décision de dire qu'il n'acceptait rien de ce que pouvait lui dire la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international. Mais ces trois-là étaient ses créanciers et s'il n'accepte rien, il prend le risque de ne plus avoir de financement."
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