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Grèce : derrière les sourires, le noeud coulant se resserre encore

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Angela Merkel et Alexis Tsipras ont voulu détendre l'atmosphère lundi, mais sans avancer sur les dossiers.
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Angela Merkel et Alexis Tsipras ont voulu détendre l'atmosphère lundi, mais sans avancer sur les dossiers. (Crédits : Reuters)

La visite d'Alexis Tsipras à Berlin a atteint son but : celui de ramener un semblant de calme et de respect dans la crise avant tout politique qui oppose la Grèce à ses créanciers. Finis donc, du moins en apparence, les débats sur les doigts d'honneur et les menaces de part et d'autres. Place aux sourires et aux échanges d'amabilités. Du moins en apparence.

Maintien de la situation objective

Car, dans les faits, ce voyage n'a rien réglé. La situation objective reste la même que celle qui a commencé le 20 février dernier avec l'accord (qui prend de plus en plus la forme d'un pseudo-accord) au sein de l'Eurogroupe. La Grèce a un besoin pressant de liquidités et ses créanciers européens attendent qu'elle se range à « leur » raison pour libérer les fonds. Ce lundi 23 mars, Angela Merkel n'a, en réalité, pas bouger d'un pouce. Elle a même précisé explicitement (mais avec le sourire de circonstance) qu'elle ne pouvait en réalité rien pour la Grèce. Selon Bild Zeitung, citant des « participants » aux discussions, il n'a, du reste, été discuté de rien de concret concernant ce problème. Autrement dit, Angela Merkel a renvoyé Alexis Tsipras face à l'Eurogroupe et à la...

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