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La reprise grecque encore très fragile

Δημοσιεύθηκε στη Le Figaro ,
Graffiti anti-austérité dans les rues d'Athènes.
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Graffiti anti-austérité dans les rues d'Athènes. Crédits photo : Thanassis Stavrakis/AP

À peine nommé aux commandes des Finances de la Grèce, Yanis Varoufakis déclarait début février être «le ministre d'un État en faillite». Faute d'un prolongement de l'aide internationale, la Grèce aurait en effet pu, dès ce printemps, se retrouver incapable de rembourser ses dettes et de payer ses fonctionnaires.

Pour autant, depuis son appel à l'aide voici bientôt cinq ans, et sa mise à la diète sous la tutelle de la troïka (UE, BCE, FMI), la Grèce a remonté la pente. Après six années de récession qui ont amputé sa richesse nationale du quart de sa valeur, le pays a renoué l'an dernier avec la croissance. Le PIB a, selon Bruxelles, progressé de 1 %. Et d'après les calculs effectués avant la victoire de Syriza, la croissance pourrait atteindre 2,5 % cette année. Les remèdes de cheval préconisés par la troïka ont permis à l'État grec de dégager dès 2013 un excédent primaire, c'est-à-dire hors service de la dette. Cet excédent est entièrement consacré aux remboursements des créanciers, FMI et BCE en priorité.

Baisse des salaires de 16 % en moyenne depuis 2010

Ce redressement spectaculaire est le fruit des réformes entreprises par les gouvernements...

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