Le « patron » de l'Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, a annoncé, vendredi 6 février, la tenue d'une réunion extraordinaire des ministres des finances de la zone euro, consacrée à la Grèce.
Plus précisément, une bonne partie de la discussion devrait porter sur la prolongation du plan d'aide financier dont bénéficie Athènes, afin de se donner le temps de négocier les termes d'un nouveau « contrat grec ».
Mais, à ce stade, les Européens d'un côté et les Grecs de l'autre ne mettent pas les mêmes conditions à ce possible prolongement du programme d'aide. C'est sur le maintien ou non d'une supervision par la troïka des bailleurs de fonds du pays (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne) que se cristallisent notamment les oppositions. Revue des enjeux.
- Quel est l'objectif de cette réunion de l'Eurogroupe ?
Elle a pour objectif de tenter d'arracher un accord avec les Grecs sur une prolongation, dite « technique », du deuxième plan d'aide (130 milliards d'euros, déclenché en 2012) dont bénéficie le pays.
Il y a urgence à statuer sur ce sujet. Le programme de soutien...