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Alexis Tsipras déclenche un krach bancaire à Athènes

Δημοσιεύθηκε στη Le Figaro ,
Le premier ministre, Alexis Tsipras, entouré des membres de son gouvernement devant le Parlement grec, mercredi, à Athènes.
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Le premier ministre, Alexis Tsipras, entouré des membres de son gouvernement devant le Parlement grec, mercredi, à Athènes. Crédits photo : ALKIS KONSTANTINIDIS/REUTERS

Le premier Conseil des ministres d'Alexis Tsipras n'a pas seulement fait dégringoler les marchés, il est vécu comme une provocation par la Troïka (UE-BCE-FMI) qui finance la Grèce à coup de milliards d'euros depuis cinq ans et pourrait perdre rapidement patience.

Décidé à traduire ses promesses en actes, afin de «ne pas décevoir les électeurs», le nouveau gouvernement grec a frappé fort. Alexis Tsipras a décidé d'interrompre la poursuite de la privisatisation du port du Pirée, promise aux Chinois, mais aussi de relever de 200 euros le salaire minimum mensuel et rehausser les petites retraites. Enfin, il a ordonné la réintégration de milliers de fonctionnaires licenciés. Cette mesure, très coûteuse, a été saluée par les femmes de ménage du ministère des Finances qui manifestaient depuis des mois contre leur limogeage.

Plus radical que prévu, le discours d'Alexis Tsipras a surtout fait plonger la Bourse d'Athènes de 9,2 % mercredi. Les valeurs bancaires ont chuté de 26,6 % sur la journée - un vrai krach bancaire - en raison du discours très hostile aux banques du nouveau premier ministre. Depuis mi-décembre, les institutions financières du pays ont perdu plus de...

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