Annulée pour partie ? Restructurée ? Rééchelonnée ? Après la victoire, aux élections législatives dimanche 25 janvier, du parti de gauche Syriza, qu'adviendra-t-il de la dette de l'Etat grec ?
Lire notre synthèse : Grèce : victoire historique de la gauche radicale
C'est l'un des « gros » sujets qui sera au menu des semaines à venir pour le nouveau gouvernement grec. Et pour ses créanciers, la « troïka », c'est-à-dire le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE).
Sitôt connu le résultat qui le donnait vainqueur, Alexis Tsipras, le dirigeant de Syriza, a déclaré vouloir « collaborer et négocier » avec les créanciers du pays une « nouvelle solution viable, durable qui bénéficie à tous ». Il a précisé être prêt à soumettre « un plan national et un plan sur la dette ».
- Quelle est l'ampleur de la dette grecque et qui la détient ?
Malgré sa restructuration en 2012, la dette de l'Etat grec dépasse désormais les 175 % du produit intérieur brut (PIB) et représente un handicap trop lourd pour la croissance.
Les 321,7...