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La leçon d'austérité de Rajoy à Athènes

Published in Le Figaro on
Les premiers ministres grec et espagnol, Antonis Samaras et Mariano Rajoy, lors de leur rencontre à Athènes, le 14 janvier Crédits photo : ARIS MESSINIS/AFP


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Les premiers ministres grec et espagnol, Antonis Samaras et Mariano Rajoy, lors de leur rencontre à Athènes, le 14 janvier Crédits photo : ARIS MESSINIS/AFP

«Promettre l'impossible génère la frustration!» Ce sont les électeurs grecs que le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, prétendait avertir des dangers du populisme, alors que la formation de gauche radicale Syriza est favorite des sondages pour l'élection du 25 janvier. Et c'est bien à l'occasion d'un meeting de campagne, mercredi, du premier ministre grec, le conservateur Antonis Samaras, que son homologue espagnol a argumenté que «les réformes économiques difficiles» donnent «des résultats». Dans ce discours prononcé à Athènes, les Espagnols ont lu une critique de Podemos, le parti cousin de Syriza, et une défense de la rigueur pratiquée à Madrid.

Alors que les élections générales sont prévues à l'automne en Espagne, Mariano Rajoy compte utiliser 2015 pour démontrer la vigueur de la reprise, dont les électeurs peinent à ressentir les effets. Sa dernière année de mandat doit permettre de lever le pied sur les mesures d'austérité en vigueur depuis son arrivée au pouvoir fin 2011. C'est à Athènes que le président du gouvernement a revu à la hausse le chiffre de croissance de 2014: + 1,4 % au lieu de 1,3 %, «après six années de croissance négative». Rajoy a aussi...

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