Le parlement grec a annoncé ce mercredi sa dissolution, et confirmé l'organisation le 25 janvier d'élections législatives anticipées, pour lesquelles le parti anti-autérité Syriza est donné favori. Les nouveaux députés entreront en fonction le 5 février, a précisé le parlement dans un communiqué.
Cette dissolution intervient trois jours après l'échec de l'élection d'un nouveau président de la République par le parlement sortant.
La nouvelle chambre aura pour première mission d'élire un successeur au président Carolos Papoulias, dont le mandat arrive à échéance en mars.
L'annonce de législatives anticipées en Grèce a sucité l'inquiétude des marchés et des créanciers internationaux du pays, dont le Fonds monétaire international qui a suspendu les discussions sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce dans l'attente de la formation d'un nouveau gouvernement.
Mardi, Antonis Samaras a une nouvelle fois mis en garde contre une éventuelle arrivée au pouvoir de la gauche radicale.
L'enjeu des législatives, c'est «le maintien du pays dans l'Europe», a-t-il affirmé.
Le spectre de la sortie de la Grèce de la zone euro a...