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Manifestations du 1er mai dans toute la Grèce

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Από iNFO-GRECE,

La fête du travail a été célébrée par deux manifestations séparées en ce 1er mai 2008 à Athènes, un premier meeting ayant lieu à 11h au Champ de Mars (Pedio tou Areos) à l'appel des deux grandes centrales syndicales du pays, GSEE et ADEDY, et un second à 10h30 place Syntagma à l'appel du Front ouvrier militant (PAME), affilié au KKE.

La participation au meeting de la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) et de l'Union des fonctionnaires (ADEDY) a été petite, ce qui a eu pour conséquence d'annuler le défilé prévu vers le siège du ministère de l'Economie et des Finances, seuls des manifestants issus de la Coalition, de la gauche et de l'extrême gauche prenant finalement l'initiative de faire la marche.

Dans son discours, le président de la GSEE, Yannis Panagopoulos, a mis en garde contre les explosions sociales sans précédent qui viendront si la politique néolibérale se poursuit, les syndicats étant mobilisés contre la cherté de la vie, le chômage et la réforme de la sécurité sociale.

De son côté, le SG de la GSEE et président de la DAKE - affiliée à la ND -, Costas Poupakis, a souligné que les manifestations du 1er mai constituent un message à tous les centres qui planifient des diminutions de salaire et des coupes dans les droits sociaux.

Etaient présents au meeting le député de la ND, Yannis Manolis, des députés et cadres du PASOK, Mariliza Xenogiannacopoulou, Christos Papoutsis, Costas Geitonas, Nicos Athanassakis, Christos Polyzogopoulos, notamment, et le président de la Coalition, Alexis Tsipras, ce dernier exhortant le premier ministre à "sortir de sa tour d'ivoire" pour constater les dimensions réelles de la cherté de la vie et dénonçant le "bradage" de l'Office des Télécommunications de Grèce (OTE) à Deutsche Telekom.

Place Syntagma, au meeting du PAME, des milliers de manifestants ont scandé des slogans contre "la politique de la voie unique européenne" et la suppression des acquis de la classe ouvrière. Travailleurs, retraités, chômeurs, étudiants, mais aussi migrants économiques, ont protesté contre la cherté de la vie, la pauvreté, les réformes de la sécurité sociale et les privatisations, revendiquant haut et fort de meilleures conditions de travail et de vie.

Après la fin des discours, les manifestants ont défilé jusqu'à l'ambassade des Etats-Unis pour exprimer cette fois "leur conviction anti-impérialiste et leur solidarité aux immigrés et aux peuples mis à rude épreuve (Irak, Iran, Cuba, Palestine).

Des délégations de la GSEE et du PAME avaient déposé plus tôt tour à tour des gerbes au monument érigé à Kaissariani (quartier d'Athènes) en souvenir des 200 fusillés par les troupes d'occupation nazies le 1er mai 1944 et à l'Ecole Polytechnique à la mémoire du soulèvement étudiant de 1973 contre la dictature des colonels.

Des manifestations ont eu lieu dans toutes les grandes villes du pays.

Les déclarations des partis politiques

Le secrétaire du CC de la Nouvelle Démocratie (ND), Lefteris Zagoritis, a souligné dans son message pour la fête du travail, que "le 1er mai 2008 marque pour notre pays et le monde entier de nouveaux défis et, par conséquent, dans une conjoncture internationale en constante mutation, dans une société se transformant à des rythmes accélérés, les changements et les réformes s'imposent de manière urgente pour lutter contre la pauvreté et garantir aux citoyens la sécurité et le progrès".

"Devant cet immense défi qui nous concerne tous, il faut de l'audace et du consensus, se rassembler et se comprendre. Tous ensemble, nous pouvons avancer sur la même voie pour une société prospère et humaine, pour un avenir meilleur pour toutes les Grecques et tous les Grecs", a-t-il conclu.

Le président du PASOK, Georges Papandréou, a souligné que le message de la fête du travail du 1er mai est toujours d'actualité, "encore plus aujourd'hui où les travailleurs se trouvent dans la position la plus difficile de ces dernières années".

"Le pouvoir d'achat amputé, l'impasse de l'économie du pays et, surtout, l'incertitude dans l'environnement de travail, caractérisent la réalité actuelle", a insisté M. Papandréou, appelant les travailleurs - qui sont confrontés, a-t-il estimé, à la plus grande vague de cherté de la vie de toute l'Europe - à rallier le PASOK qui "constitue la force du changement, de la cohésion sociale et des droits des travailleurs".

i-GR/ANA-MPA

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