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Déficit de la Grèce : la Commission se réjouit du redressement mais tire la sonnette d'alarme sur le devenir des retraites

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Από iNFO-GRECE,

Les finances publiques grecques sont dans la bonne voie, a déclaré mardi depuis Bruxelles le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, dans une évaluation du Programme de stabilité de la Grèce pour la période 2006-2009, exhortant toutefois le gouvernement grec à prendre des mesures pour poursuivre la réduction de la dette publique et pour soutenir le système des retraites. Le ministre grec de l'Economie et des Finances, Georgios Alogoskoufis, s'est naturellement félicité de l'évaluation positive mais la Commission le met en garde que lorsque, à l'horizon 2012, le budget grec sera excédentaire, les régime des retraites commencera à s'écrouler si rien n'est fait auparavant.

"La Grèce est en passe de revenir à des finances publiques plus saines, mais elle devrait tirer profit de la conjoncture économique favorable pour réduire davantage sa dette et améliorer la viabilité de son système de retraites", a dit M. Alumina.

Plus précisément, la Commission européenne - qui a examiné les Programmes de stabilité actualisés de la Grèce et du Portugal - estime que la Grèce semble avoir corrigé son déficit excessif en 2006, mais observe qu’elle devrait mettre à profit les perspectives de croissance soutenue pour accélérer le rythme de l'assainissement budgétaire à partir de 2007 et se préparer à un risque de déficits plus élevés que prévu à partir de 2008.

Selon le communiqué de la Commission, la Grèce a présenté le 18 décembre 2006, une nouvelle version actualisée de son programme de stabilité couvrant la période 2006-2009, lequel table sur la correction du déficit excessif en 2006, comme recommandé par le Conseil, et fixe l'objectif budgétaire à moyen terme d'une position équilibrée voire excédentaire en termes structurels. Ainsi, le déficit public et la dette publique devraient diminuer pour atteindre respectivement 1,25% % et 91,25 % du PIB au plus tard jusqu’en 2009.

Concernant les effets à long terme du vieillissement de la population sur le budget, l’exécutif de l’UE estime qu’ils sont "incertains", faute de projections à long terme disponibles pour les dépenses de retraite. Toutefois, compte tenu du taux d'endettement très élevé et des coûts budgétaires significatifs attendus du vieillissement de la population, la Commission relève un "risque élévé" qui semble peser sur la viabilité des finances publiques.

Dans l'ensemble, la stratégie budgétaire décrite dans le Programme semble compatible avec une correction du déficit excessif en 2006, mais il conviendrait d’accélérer le rythme de l’ajustement les années suivantes, notamment après 2007, afin d’exploiter pleinement les perspectives de croissance soutenue et de faire face aux risques de déficits plus élevés que prévu à compter de 2008.

Par conséquent, la Commission propose au Conseil d’adresser à la Grèce trois recommandations, enjoignant le gouvernement grec à mettre à profit, après la correction du déficit excessif, la conjoncture économique favorable, à continuer à améliorer la procédure budgétaire en renforçant sa transparence, en définissent la stratégie budgétaire à plus long terme et en mettant effectivement en oeuvre des mécanismes visant à surveiller et à contrôler les dépenses primaires et, enfin, compte tenu du niveau très élevé de la dette et de l'augmentation prévue des dépenses liées au vieillissement de la population, à améliorer la viabilité des finances publiques a long terme, en contrôlant les dépenses publiques de retraite et de soins de santé et en mettant résolument en oeuvre les reformes adoptées. A ce point, la Grèce est invitée à produire le plus rapidement possible des projections à long terme concernant les dépenses liées au vieillissement.

M. Alogoskoufis satisfait de l'évaluation du Programme de stabilité

Le ministre de l'Economie et des Finances, Georgios Alogoskoufis, s'est félicité de l'évaluation positive du Programme de stabilité de la Grèce pour la période 2006-2009 par la Commission européenne.

"L'évaluation du Programme actualisé de Stabilité et de Croissance par la Commission européenne reconnaît les progrès importants enregistrés dans l'assainissement des finances publiques du pays, la baisse du déficit et de la dette publique, ainsi que le rétablissement de la transparence dans les données statistiques", a affirmé M. Alogoskoufis.

"Nous corrigeons la mauvaise situation dont nous avons héritée et nous avançons fermement vers des budgets équilibrés voire excédentaires au plus tard en 2012", a ajouté M. Alogoskoufis, ne manquant pas de noter que "l'assainissement budgétaire est obtenu avec un renforcement simultané du rythme de croissance et du recul du chômage. Le rythme de croissance, conformément aux dernières données de l'Office national de la Statistique (ESYE), semble se chiffrer à au moins 4,2% en 2006, nettement plus haut que les objectifs que nous nous étions fixés, à la fois dans le budget et le Programme de stabilité et de croissance".

Le gouvernement, a conclu le ministre, "reste fermement attaché à la politique de réformes avec pour but à terme l'assainissement plus poussé des finances publiques et la stimulation de la croissance, de l'emploi et de la cohésion sociale".

i-GR/ANA-MPA

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