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Syndicats et patronat s'accordent sur la convention collective nationale de travail

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Από iNFO-GRECE,

Malgré les appréciations contrastées, un accord est intervenu lundi entre syndicats et patronat en vue de la signature de la convention collective nationale de travail, le président de la Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE), Christos Polyzogopoulos, y voyant un "compromis honnête", alors qu'au contraire le président de la Fédération des industries grecques (SEB), Odysseas Kyriacopoulos, un "compromis qui ne satisfait personne" soulignant les augmentations "les plus grandes dans l'Europe des 15". Les augmentations des rémunérations journalières cumuleront à 11,3% d'ici le 1er mai 2007.


La convention prévoit une augmentation de 2,9% pour les salaires et les rémunérations journalières à compter du 1.1.2006, et de 2,9% en plus à compter du 1.9.2006, ainsi qu'une hausse de 5,1% à compter du 1.5.2007. En vertu de cet accord, le salaire minimum passera de 591 euros à 658 euros, la paye journalière de 26,4 euros à 29,4 euros.

Le président de la Confédération nationale du Commerce grecque (ESEE), Dimitris Armenakis, au siège de laquelle ont eu lieu les négociations de ce lundi, a parlé d'un "message positif adressé à la société", se félicitant que "le dialogue a été fécond" et qu'il y ait eu une "issue heureuse dans une négociation extrêmement difficile". Toujours selon M. Armenakis, l'accord entre partenaires sociaux réalise un pas important dans la convergence des salaires grecs avec les salaires en vigueur dans l'UE.

De son côté, M. Polyzogopoulos a déclaré que le résultat constitue "un accord honnête, décent, mais qui ne donne pas lieu bien sur à des effusions de joie". M. Polyzogopoulos a parlé d'une négociation extrêmement difficile dans des conditions rendues défavorables par la politique salariale du gouvernement, mais aussi les autres interventions, comme dans les banques, qui ont mis à rude épreuve le climat des conventions collectives de travail en vigueur jusqu'ici dans le pays. La centrale syndicale a entériné mardi à la majorité l'accord.

Au nom du SEB (Confédération des industries), M. Kyriacopoulos a parlé d'un "compromis qui ne satisfait personne, l'industrie s'engageant via les investissements et l'augmentation de la compétitivité à supporter le poids des augmentations qui ont été décidées aujourd'hui". Le président de la SEB a souligné qu'il s'agit des augmentations "les plus grandes dans l'Europe des 15 ", bien que retenant un message d'optimisme pour l'avenir, où à travers une âpre négociation seront garanties à la fois la convergence des salaires et la continuité dans la compétitivité de l'industrie.

Pour sa part, le président de la Confédération nationale des professionnels, artisans et commerçants de Grèce (GSEBEE), Dimitris Assimakopoulos, s'est dit heureux que "les vues les plus modérées et les logiques d'avenir aient dominé".

A l'opposé, le chef de file de la tendance affiliée au KKE (parti communiste), Georgios Mavrikos, a quitté la table des négociations et appelle les travailleurs à une grève le 13 avril, alors que le chef de file de la tendance affiliée à Synaspismos (gauche radicale), Alecos Kalyvis, a parlé d'un "piètre résultat pour la partie la plus démunie des travailleurs".

Côté gouvernement, le porte-parole, Théodoros Roussopoulos, a salué mardi dans son point de presse l'accord ajoutant que cet accord garantit la paix sociale et améliore le revenu réel des travailleurs.

Pour sa part, le ministre de l'Economie et des Finances, Georgios Alogoskoufis, à l'issue de la réunion du cabinet restreint mardi, a qualifié de très positif l'accord, soulignant que cet accord "est très bon pour l'économie et les travailleurs et prouve que les concertations collectives libres et les institutions fonctionnent en Grèce".

i-GR/ANA

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