Παράκαμψη προς το κυρίως περιεχόμενο

La Grèce limite les pertes au grand marchandage de Bruxelles

Profile picture for user iNFO-GRECE
Από iNFO-GRECE,

Le premier ministre, Costas Caramanlis, est apparu satisfait de l'accord intervenu au petit matin samedi à Bruxelles, en clôture du Conseil européen de l'UE. L'enjeu était moyen pour la Grèce - préserver une enveloppe de 20 milliards - qui sachant que les nouveaux pays allaient prendre le relais des pays méditerranéens en tant que grands bénéficiaires, et à l'image utilisée par M. Caramanlis, il s'agissait de "partager un gâteau" devenu par la volonté de la présidence britannique plus petit.


M. Caramanlis a affirmé que cet accord des "25" adresse un message fort aux peuples d'Europe, après les déceptions ressenties dans le courant de l'année par les referendums sur la Constitution européenne et le premier échec sur les perspectives budgétaires de l'UE pour la période 2007-2013 en juin dernier.

"Beaucoup plus de prétendants revendiquaient un morceau d'un plus petit gâteau", a dit M. Caramanlis, pour mieux expliquer le succès obtenu pour l'Europe et la Grèce, le gouvernement grec ayant travaillé, a-t-il insiste, "avec système et méthode, en aménageant des alliances, prenant des initiatives et argumentant au plan politique et technique".

"Nous avons traversé les écueils et garanti nos intérêts, en concrétisant tous nos objectifs. Nous avons livré bataille pour ne pas perdre un seul euro pour le pays. Nous sommes parvenus à conserver en l'état la somme qui revenait à la Grèce à titre de la précédente proposition (de juin dernier sous présidence luxembourgeoise, ndlr). L'enveloppe globale de la cohésion pour la Grèce s'est élevée à 20 milliards 101 millions d'euros", a affirmé M. Caramanlis.

Au chapitre de la Politique agricole commune (PAC), M. Caramanlis a expliqué que si une procédure de dialogue est prévue d'être engagée sur son avenir, aucun changement n'interviendra avant 2013. "Pour notre part, nous avions dit dès le départ que nous n'accepterions pas de reforme avant 2013, et que nous restions fermes sur ce qui avait été convenu au Conseil de Bruxelles en 2002. Nous sommes restes intransigeants sur cette position", a-t-il dit.

Concernant une tranche de financements destinée au développement rural et qui a fait les frais de l'accord des "25", M. Caramanlis s'est engagé à ce que ces fonds soient dégages à partir du programme national de développement.

M. Caramanlis a tenu à rappeler que le véritable enjeu pour la Grèce sera d'accroître ses taux d'absorption et de maintenir une forte croissance. "La Grèce continue à maintenir un des rythmes de croissance les plus élevés, malgré les Cassandre qui prédisaient une chute après la fin des travaux des JO. Nous sommes décidés de persévérer dans cette voie et, avec les mesures que nous prenons, nous garantissons l'absorption optimale mais aussi la mise en valeur des crédits que nous nous sommes garantis pour le développement", a-t-il dit.

M. Caramanlis a souligne également les facilites obtenues par la Grèce, dans la dernière phase des négociations, dans la gestion et l'absorption des financements communautaires.

"Les financements que nous nous sommes garantis contribueront a la mise en oeuvre du nouveau Plan stratégique national de croissance 2007-2013 élaboré à cet effet qui, en association avec les nouvelles reformes initiées, donnera une puissante impulsion de développement, afin que la Grèce réponde avec réussite aux nouvelles conditions internationales de concurrence", a conclu M. Caramanlis.

Le responsable de la section des Affaires étrangères et de la Défense du PASOK (opposition socialiste), Christos Papoutsis, a estimé samedi que la décision du Conseil européen permet à l'Europe "de s'assurer un temps de répit, de faire un petit pas, mais la vérité est que l'UE reste dans une crise politique profonde", accusant dans le même temps le gouvernement grec de s'"être présenté, exactement comme lors des autres grandes négociations européennes, sans plan, sans cadre clair de négociations".

"Il a commencé, donc, avec les 20 milliards d'euros qu'octroyait la proposition initiale de la présidence britannique, et il est rentré de nouveau avec 20 milliards d'euros, mais avec des pertes importantes concernant les crédits pour le financement du développement agricole. Une fois encore, nous avons l'apothéose du moindre effort", a-t-il ajouté.

Le KKE (communiste) estime de son côté que les financements obtenus par la Grèce serviront à renforcer le capital et nullement à satisfaire les espérances des travailleurs grecs. "Les petits et moyens agriculteurs recevront de nouveaux coups", conclut le KKE dans un communiqué diffusé samedi

Enfin, Synaspismos (coalition de la gauche radicale) a déploré aussi que "le budget communautaire décidé par les "25" ne répond pas aux besoins réels de l'Europe et des citoyens européens" et que "la limitation du budget communautaire en deçà des propositions de la Commission et de la précédente présidence, et bien en deçà des besoins réels, est restrictive pour une Europe unie, sociale et démocratique".

i-GR/ANA

Βαθμολογήστε πρώτοι αυτό το άρθρο