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Les temps à l'envers : le 11 mai, il sera 1er mai !

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Από iNFO-GRECE,

Alors qu'en France, où l'on ne croit plus en la force de l'esprit pour redresser les problèmes économiques, on débat sur le bien fondé de rendre à la force du travail le jour férié de la Pentecôte – jour de l'Esprit qu'il est, en Grèce on ne tient pas à perdre un jour férié si celui-ci tombe un dimanche, qui plus est pascal. C'est ainsi que la fête du travail qui traditionnellement a lieu le 1er mai, sera cette année déplacée au mercredi 11 mai. Deux fois 1 égal un grand 1. Et pour s'assurer que le 11 mai sera bien chômé comme un vrai 1er mai, les syndicats ont annoncé une grève générale !


La Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) et l'Union des fonctionnaires (ADEDY) appellent les secteurs public et privé à la grève générale mercredi 11 mai, afin de commémorer la Fête du Travail qui n'a pu avoir lieu traditionnellement le 1er mai en raison du dimanche de Paques.

Le 1er mai a beau être pour une majorité de Grecs une fête des fleurs et des beaux jours, les syndicats ne tenaient pas à déroger à la règle de la grande manif', qu'à défaut d'être unitaire, nourrissait au moins les discussions et ravivait les souvenirs des grands rassemblements. Mais mal en a pris le gouvernement qui a hésité entre la double nature de ce jour : fête de l'insouciance, du loisir et de la nature, et fête du labeur et du syndicalisme. Les ministres des secteurs concernés, Intérieur, Fonction Publique, Travail, Affaires sociales, Education, etc. y sont allés chacun de son avis et de sa circulaire. Pas question de chômer pour les uns, on fermera les yeux pour ne pas voir les absents pour les autres, à condition d'une attestation que le congé a été utilisée pour se rendre à la manif syndicale et pas consommé sur la terrasse d'une cafeteria, pense celui-ci.

Toutefois la cacophonie des ministres grecs n'a pas suffit à faire entende le camp d'en face d'une seule voix. Deux cortèges sont donc proposés par les syndicalistes à Athènes, l'un par la Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE) et par la centrale des fonctionnaires (ADEDY) à 10h30 au Pedio tou Areos, et d'autre par le PAME, proche au KKE (parti communiste), place Syntagma à 10h.

Au menu des revendications, des mesures contre le chômage et la cherté de la vie, la protection du système de la sécurité sociale et des relations de travail, et les habituelles hausses de salaires et des retraites.

Ainsi donc, les transports publics (bus, trains, petro et train de banlieue) seront immobilisés à partir de minuit mardi dans la capitale, alors que les employés des trolleys observeront un arrêt de travail mercredi de 11h à 15h. En ce qui concerne les transports aériens, Olympic Airways effectuera un seul vol par destination à l'intérieur comme à l'étranger, tandis que le reste du trafic sera dépendant de la participation des contrôleurs aériens à la grève.

Ailleurs dans le pays, c'est surtout dans le secteur public (électricité, télécoms, postes, hôpitaux) que la Grèce se ressentira, un service de garde a toutefois été prévu pour répondre aux urgences, alors qu'est attendue la participation des enseignants, employés de banques, fisc, bâtiment, industries et commerces.

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