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L'industriel Socratis Kokkalis accusé d'espionnage au profit de la Stasi

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Από iNFO-GRECE,

Le procureur de la Première Chambre, M. Papaggelopoulos, au bout de 11 mois d'enquête a introduit aujourd'hui des poursuite judiciaires à l'encontre du Président d'Olympiakos et industriel Socratis Kokkalis pour pas moins de quatre crimes et 2 délits, dont un pour espionnage industriel au profit de la police secrète de l'ex-RDA, la fameuse Stasi.

Socratis Kokkalis est l'homme du succès les 15 dernières années en Grèce: président du Club de Pirée, Olympiakos, mais aussi président d'Intracom, premier groupe d'informatique dans le pays employant 6800 personnes, candidat à la privatisation des Telecoms grecs (OTE) dont il est le premier fournisseur, il assure entre autre la gestion de nombreux jeux de hasard, dont le Lotto, à travers Intralot. Le groupe est également présent dans les anciens pays communistes comme la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. Un succès qui beaucoup soupçonnaient de provenir des faveurs du gouvernement dans l'attribution des grands chantiers d'informatisation, mais le scandale est finalement venu d'ailleurs.

Selon l'acte d'accusation, Kokkalis serait impliqué dans des actes d'espionnage au profit de la Stasi. La police secrète de l'ex-RDA l'aurait employé pour soutirer des entreprises occidentales des secrets technologiques pour le compte des pays du bloc communiste de l'époque. Plus récemment, il aurait suborné un membre du Comité Olympique russe pour qu'il intervienne en faveur de l'attribution du Lotto russe à Intralot. Dans ses relations avec les milieux russes, Kokkalis est également accusé de blanchiment d'argent sale.

Le procureur Papaggelopoulos a commencé son enquête en mars 2001 quand le député de la droite Pangiotis Kammenos avait fait état des relations de M. Kokkalis avec la Stasi soutenant qu'il avait des preuves provenant des archives récemment rendues publiques. Les documents commis à la justice grecque par les autorités de l'ex-RDA auraient permit de confondre l'affaire d'espionnage et la corruption des personnalités russes. C'est le quotidien athénien Kathimerini qui avait le premier ouvert le dossier des relations douteuses de Kokkalis avec les milieux russes au sujet de l'organisation de la loterie russe.

Tard dans la soirée du mardi 19 février, M. Kokkalis a refusé catégoriquement être impliqué dans quelque affaire condamnable que soit. Dans son communiqué, il se considère "vexé en tant qu'homme et en tant que grec" des accusations d'espionnage.

Sur le plan politique le porte-parole du gouvernement a déclaré que "la Justice fera son travail et n'a pas besoin de conseils et de suggestions", il répondait ainsi aux déclarations de chargé des relations presse de Nea Dimokratia Théodoros Roussopoulos demandant "que le gouvernement laisse la Justice faire son devoir".

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