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Après l'Olympiade, ce fut l'Helléniade

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Από iNFO-GRECE,


E. Venizelos

Le ministre de la Culture, Evangelos Venizelos, a annoncé la tenue, sur le modèle des Jeux Olympiques, des Jeux mondiaux des athlètes grecs de l'étranger, en 2002 à Thessalonique.

Organisés conjointement avec le Festival de l'Hellénisme, promotion de la créativité artistique de la jeune génération, ces Jeux auraient lieu tous les deux ans et se dérouleraient toujours à Thessalonique, contre-partie concédée à la capital du nord pour son "exclusion" des J.O. d'Athènes 2004. Thessalonique devient ainsi un peu plus la capitale "de l'hellénisme œcuménique". Pourquoi ? Allez savoir ; probablement, parce qu'il fallait bien qu'elle soit la capitale de quelque chose !

Le tout devrait s'appeler… Helléniade, qui se conjugue sur le modèle de l'Olympiade, c'est à dire du sport avec un enduit de culture. Un nom que seul le jargon du marketing politique pouvait inventer, dont on constate ici les dégâts.

Pourquoi maintenant conjuguer systématiquement sport et culture ? Ben, parce que si l'on veut retrouver l'esprit antique des JO, il faut les débarrasser des jeux d'argent qui les entourent (surtout depuis qu'un limonadier américain les sponsorisa). Comme si la culture était dépourvue de jeux d'argent ! A voir comment nos poètes s'étripent dans les différentes commissions pour s'attribuer les subvenions publiques de l'Olympiade… nous voilà rassurés.

Saluons quand même l'idée de créer une occasion de compétitions sportives entre les jeunes de la Diaspora.

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