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Hésiode et Homère, l'instruction religieuse par deux poètes profanes.

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Από iNFO-GRECE,

Quel était l'enseignement religieux des jeunes grecs dans l'antiquité ? La réponse est certainement dans Hésiode dont Gallimard publie cette semaine La Théogonie en édition Folio dans une traduction nouvelle de Jean-Louis Backès. Quelle était le statut de ces mythes ? Certainement pas une poésie sacrée, nous dit le traducteur dans une préface très éclairante.
Car, si Hérodote considère qu'Hésiode et Homère ont donné aux dieux leurs noms et épithètes, il n'en reste pas moins que cette poésie religieuse n'est pas une poésie sacrée et l'instruction religieuse était, malgré tout, le fait des poètes profanes. Il nous reste d'ailleurs peu de choses des textes rituels et des "discours saints" ; comme l'écrit Jean-Louis Backès, la discrétion des initiés a été parfaite.

Il nous reste alors à découvrir ou à redécouvrir cette littérature qui probablement était chantée dans les cours des nobles de l'Antiquité, qu'on venait écouter dans les jeux publics et les concours organisés.

Hésiode, Théogonie et autres poèmes (Les Travaux et les Jours, Bouclier), suivi des Hymnes homériques, texte présenté, traduit et annoté par Jean-Louis Backès, coll. Folio classique, Gallimard, 416 pages.

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