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La FIFA sort le carton jaune au gouvernement d'Athènes.

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Από iNFO-GRECE,


fifa blatter

Quels bénéfices escompte le président de la Fifa M. Blatter (photo) en procédant à un effet d’annonce injustifié ?


Joseph Blatter
Président de la FIFA

Il n'a fallu que 48 heures à Athènes à David Will, vice-président de la commission exécutive de la FIFA (Fédération Internationale du Football) pour se faire une idée de ce que personne sur place ne doutait : les liens souvent conflictuels et contreproductifs du sport et de la politique. Une semaine après cette visite, la FIFA, par la voie de son Secrétaire Général, M. Michel Zen-Ruffinen, adresse un avertissement au gouvernement grec menaçant d'exclusion la Grèce de la prochaine Coupe du Monde 2002 et des matchs du groupe 9 de la zone Europe.


M. Will a enquêté sur la dispute opposant depuis neuf mois le ministre des sports grec et la Fédération nationale du Football. La Fédération grecque est l'objet de pressions pour qu'elle abandonne les poursuites à l'encontre du gouvernement initiées par son vice-président, M. Victor Mitropoulos, condamné pour une affaire de détournement de fonds remontant à 1993. Le gouvernement grec a pour sa part promulgué une loi en 1999 qui n'a fait qu'envenimer les rapports avec la Fédération.

"C'est une exigence de la FIFA avec toute association nationale que d'être totalement autonome et indépendante de toute interférence extérieure, gouvernementale ou autre", précise le Président de la Fédération internationale, M. Joseph S. Blatter.

La FIFA laisse au gouvernement grec jusqu'au 30 mars pour réagir et jusqu'au 25 avril pour amender la loi sur le sport. Mais d'ores et déjà, la pression de la FIFA est peu apreciée du gouvernement. M. Georges Floridès, secrétaire d'Etat aux Sports, a indiqué qu'il n'était pas disposé à recevoir des directives de ce niveau : "Nous suivons les règles de l'Union européenne, et, si on vote des lois c'est pour les appliquer ; nous ne transigerons pas avec qui que ce soit", a-t-il déclaré laissant entendre que la FIFA n'était pas qualifiée pour intervenir dans le cadre législatif national.

Considérant que le football grec était "pourri", M. Floridès avait fait voter un texte, en octobre 2000, dans lequel il prévoyait l'exclusion de la direction de la Fédération des personnes condamnées par la justice, mesure qui avait été interprétée comme étant "sur mesure" pour le vice-président Mitropoulos. Le même texte exigeait également la transparence dans la gestion des fonds des clubs et des institutions sportives, et mettait en place une série de mesures pour la prévention de la violence et du dopage, ainsi que des nouvelles règles sur l'arbitrage et la justice sportive. Dès l'époque, la FIFA avait fait part de son désaccord avec cette loi ; elle passe aujourd'hui à l'attaque.

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