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ne chercher pas docteur, c'est psychique !

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Submitted by tintin on
Φόρουμ

La vie politique grecque semble devenue folle.

[b][size=large]voici une analyse intéressante du comportement politique en gréce..[/size][/b]

Psychiatre et psychanalyste, Stélios Stylianidis s'est penché sur les symptômes de la classe politique grecque.

[b]Le diagnostic : paranoïa et narcissisme.[/b]

Tout commence avec le clientélisme.
" La voix apportée au candidat réclame son dû : "J'ai voté pour toi, tu m'es redevable." Ce que donne l'élu en échange, c'est généralement un emploi public, qui garantit une bonne paye et une faible charge de travail, explique ce professeur de psychiatrie sociale à l'université d'Athènes. Une fois élus, ils placent leurs hommes dans l'administration pour servir leurs propres intérêts. Le destin des autres n'est pas en jeu ; ce qui compte, c'est la protection des intérêts de l'individu, de la famille, du clan. Les partis fonctionnent selon la loi du chef : "Qui n'est pas avec moi est contre moi." On obéit au chef de la tribu, plus qu'au chef du parti
Suivant l'évolution des prises de position du président du parti de droite ND, des parlementaires ont été exclus pour avoir voté le plan de sauvetage européen du pays en 2010, et d'autres, deux ans plus tard... pour avoir voté contre.
" La horde doit alimenter le narcissisme du chef en faisant place au fils. Cela ne se limite pas aux seuls chefs ni à la politique. " On le retrouve dans la plupart des professions.

L'autre pilier du populisme grec est le nationalisme. " Le discours nationaliste repose sur l'existence d'un ennemi extérieur, sur le fait que les autres pays sont censés envier la spécificité grecque et sa grandeur et qu'il y a en permanence un complot contre notre pays. " La Turquie joue régulièrement ce rôle, ou la Macédoine,
" Depuis quarante ans, le système politique, mais aussi une bonne partie de la société, fonctionnent dans le registre de la paranoïa.
Les idées des autres sont interprétées comme des complots ", régulièrement dénoncés dans les médias, comme dans les cafés. " Cela permet d'éviter tout phénomène d'autoconscience, d'autoréflexion et d'autocritique.
Cela empêche aussi toute forme de dialogue. On le voit avec ces élections : Antonis Samaras a reçu un mandat de trois jours pour négocier avec les autres partis ; il l'a rendu le soir même !
En arrivant au pouvoir en 2009, Georges Papandréou a rejeté toute la faute sur la gestion, certes désastreuse, de son prédécesseur de droite, sans faire la moindre autocritique. "

Ces symptômes paranoïaques se retrouvent au niveau collectif.
Deux exemples : la référence aux Allemands - une obsession - et aux étrangers en général, souvent perçus comme responsables des malheurs de la Grèce. " C'est un schéma classique : je projette sur l'autre ce qui est négatif en moi. C'est sur cette base que le parti néonazi a obtenu 7 %. "

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tintin

Σε απάντηση του από el griego

el griego écrivait:
-------------------------------------------------------
> si la Deutschland allait si bien sur le plan
> démographique, elle n'aurait guère besoin de
> faire appel aux Gastarbeiters. Elle a même
> introduit une allocation pour les mères voulant
> rester au foyer pour s'occuper de leur(s)
> enfant(s). Est il possible de concilier une vie de
> famille et une carrière de nos jours ? Les
> germaines ne sont plus disposées à se sacrifier
> pour que renaisse le principe prussien des trois K
> ( Kindern; Kirche, Küchen).
> Il est vrai 'aussi qu'en Grèce la population est
> vieillissante et qu'on ne fait pas assez d'enfants
> pour le renouvellement des générations. On
> préfère le confort moderne que d'avoir des
> enfants.
> Même chose au Japon,...
> Tu fustiges les grecs ! Alors que moi, étant grec
> de la diaspora, je n'ai guère participé au
> "partage du gâteau" et saches que je suis père
> de plusieurs enfants ! Faut pas mettre tout le
> monde dans le même sac !

bonsoir

je ne fustige pas particulièrement certain grec,j'aime bien mettre le doigt ou ça fait mal et je regrette que certain ne voit pas la réalité en face..mais cela n'a rien de méchant..ce n'est qu'un forum pour discuter..

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Κυρ, 05/20/2012 - 17:01 Μόνιμος σύνδεσμος
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Philippe

Σε απάντηση του από el griego

"Il appartient aux Grecs de démontrer leur attachement à l'euro"

Selon tintin, c'est une phrase prononcée par Hollande, selon Alison, c'est de Merkel !

Et si vous vérifiiez si cette phrase a seulement été prononcée !!! Vous pourriez avoir des surprises !

Beaucoup de copier-coller, de citations, de liens, dans vos commentaires. Je vais paraître arrogant, mais, personnellement, ça fait un moment que je ne fie plus aux médias pour me faire une opinion. Non pas qu"ils sont tous corrompus ou menteurs, mais la nature humaine étant ce qu'elle est, la rumeur l'emporte souvent sur le bon sens.

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Δευ, 05/21/2012 - 00:49 Μόνιμος σύνδεσμος
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Philippe

Σε απάντηση του από tintin

Cela faisait bien 5, 6 posts que les posteurs du forums reprennent cette petite phrase, avec le "referendum imposé", même quand on sait que c'est bidon !

L'information, ce n'est pas que des petites phrases, pêchées on ne sait où, entre 2 portes... toujours sorties de leurs contexte, qui ne veulent strictement rien dire si on y réfléchis un peu.

Le Monde, journal exemplaire bien sûr... Avec Edwin Plenel ex redac-chef, ayatollah gauchiste, et son "MédiaPart" qui diffuse des faux pendant la campagne électorale, pour tenter de démontrer que Sarkozy s'est fait financer sa campagne de 2007 par Kaddhafi.

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Δευ, 05/21/2012 - 23:44 Μόνιμος σύνδεσμος
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tintin

Σε απάντηση του από Philippe

phillippe tu fais de l'amalgame ,
celui que tu sites n’est plus au monde depuis plusieurs année
tu ne prouves aucunement que l'article que je rapporte est erroné...

comparaison

[b]Un Argentin à Athènes : " Ici, la crise, c'est toujours la faute de quelqu'un d'autre "[/b]
Un cadre d'un grand groupe de distribution, qui a vécu à Buenos Aires, compare la situation grecque, où il vit aujourd'hui, à ce qu'a connu l'Argentine

Quand Juan Rodriguez arrive à Athènes, en mai 2009, il éprouve un sentiment de " déjà-vu ". Salarié expatrié, ce jeune homme spécialisé dans la finance a passé quatre ans à Buenos Aires. De 1999 à 2003, il a vécu la descente aux enfers et la renaissance de son pays déclaré en faillite en 2002. A ce titre, l'Argentine reste la référence de la banqueroute d'Etat, le " benchmark " absolu pour la Grèce. " Il y a beaucoup de ressemblances ", reconnaît Juan.
A Athènes, au début, il pense, , qu'il ne s'agit " que " d'une crise. Mais très vite, lorsque le gouvernement dévoile un déficit plus élevé que prévu, ce père de famille voit que les choses dérapent. Au premier plan de sauvetage, en mai 2010, il sait. Dans son entreprise, " les gens posaient plein de questions. J'avais beaucoup d'empathie. La faillite de l'Argentine a été un moment très douloureux, dramatique parfois ", se souvient-il.
Juan se souvient encore des premières rumeurs qui poussaient les Argentins à retirer leurs économies des banques, de l'irresponsabilité des politiques, de l'instabilité, du chaos.
Le pays a vécu un enfer
La crise argentine s'est déroulée en plusieurs étapes il se souvient très bien de ce jour où le pays a annoncé officiellement qu'il n'honorerait pas ses dettes et que le peso ne serait plus arrimé au dollar. " Tout d'un coup l'Argentine a été coupée du reste du monde. "
Le pays a fait l'objet de sanctions, les produits importés sont devenus introuvables ou hors de prix. Parmi eux, des médicaments, des équipements pour les hôpitaux, dit-il. La crise économique s'est mêlée à l'instabilité politique. Pendant des semaines, le pays a vécu un enfer. Les magasins, petits ou grands, étaient pillés. Juan se souvient encore des images de ces petits commerçants en pleurs à la télévision.
Pas de quoi, toutefois, faire rêver les Grecs. " Les choses pourraient bien ne pas finir de la même manière ", pense-t-il. A ses yeux, et s'il aime la façon hellène de penser que le travail n'est pas tout dans la vie, il manque à ses hôtes la réactivité de la jeunesse argentine. " Ici, la crise, c'est toujours la faute de quelqu'un d'autre. "
Selon lui, en quittant la zone euro, en répudiant sa dette, le pays, dont la valeur totale des exportations ne couvre encore que la moitié des importations, pourrait même être confronté à des pénuries de produits de première nécessité. A moins que ceux-ci ne soient vendus à un prix déraisonnable. Les Grecs pourraient alors vivre des années " avec des salaires bulgares et des prix bruxellois ", pour reprendre l'expression d'Alexis Tsipras, leader de Syriza, la gauche radicale en Grèce.

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Τρί, 05/22/2012 - 09:34 Μόνιμος σύνδεσμος
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tintin

Σε απάντηση του από Alison

bonjour
oui l'évasion de capitaux n'est pas une nouveauté en gréce comme ailleurs .Pour beaucoup le nationalisme n'est que verbal et a comme 1ére limite [b]son[/b] argent..

D'autres problémes liés aux revenus et aux dépenses de l'état grec n'apparaissent pas lors de la campagne..

-Quid de la défiscalisation de l'église et du paiement du clergé (un ami me répète avec ironie "le seul qui a les moyens de changer régulièrement de voiture dans le village c'est le pope!")
-Quid des dépenses militaires,de la défiscalisations d'armateurs qui ne font rien pour l'état,de l’élimination du travail au noir qui permet d'échapper aux impôts et aux cotisations sociales, des ventes sans facture qui évitent l’impôt ,la TVA ???

on parle beaucoup de la réduction de la dettes mais peu des mesures que doit prendre la Grèce (qui auraient peu de conséquences sur les faibles revenu des plus pauvres) pour améliorer les rentrées et le fonctionnement de l'état.

Ces mesures , grandes absentes de la campagne et des partis "racoleurs" auraient pourtant permis d'éviter la saignée sur les retraites et de diminuer les taxes sur les carburants...

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Τετ, 05/23/2012 - 09:10 Μόνιμος σύνδεσμος