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Της χήρας τον υιόν που‘ναι γραμματισμένος, ιστορικόν και παραδοσιακόν. Le fils instruit de la veuve, historico- traditionnel.

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[i][center] Ένας πασάς κατέβαινε πο μέσα από την Πόλιν,
μηδέ σε χάνι πέζεψε, μηδέ και σε ξενώνα,
μόν’ πήγε και ξεπέζεψε στης χήρας του παλάτι.
– Γοργά ψωμί, γοργά κρασί, γοργά καλό προσφάγι,
γοργά κι τα παιδόπλα σου να γίνουν γενίτσαροι.
– Γοργά ψωμί, γοργά κρασί, γοργά καλό προσφάγι,
εμείς παιδιά δεν έχουμε να γίνουν γενίτσαροι.
– Φερ΄τε της χήρας τον υιόν που ‘ ναι γραμματισμένος.
Και πάγουν και τον έφεραν ‘πο μέσ’ απ’ τ’ Άγιον Βήμα,
με τα μαλλόπλα ξέπλεκα , με το χαρτί στo χέρι.
Πάγει κ’ η μάνα του κοντά , κοντά παρακαλώντας
- Τι ΄ν΄το κακό που έγινε σε μένα την καημένη,
στην πρώτη τη γενιτσαριά πήραν τον αδελφό μου,
στην δεύτερη τον άνδρα μου και τώρα τον υιόν μου.

Un pacha s'en venait, de Constantinople,
Ni au kahn, ni à l'auberge descendit-il,
Mais il mit pied à terre au castel de la veuve.
«  Du pain et du vin, et vite du bon fricot,
Vite aussi tes enfants, futurs janissaires ! »
«  Du pain et du vin, et vite du bon fricot,
Nous n'avons d'enfants, futurs janissaires ! »
«  Faites venir le fils, instruit, de la veuve ! »
Du Saint Sanctuaire, partent-ils l'arracher,
Ses cheveux dénoués, et l'écrit à la main.
Sa mère va près de lui, tout près, en suppliant :
« Quel malheur qui me frappe, oh, pauvre de moi,
Au premier ramassage ils enlèvent mon frère
Au second mon mari et maintenant mon fils ...  [/center][/i]

À partir du deuxième sultan, Orkhan, en 1334, plus d'un siècle avant la prise de Constantinople, les Turcs arrachaient un garçon chrétien sur cinq à leurs familles (ce qui provoqua parfois des conversions de chrétiens au mahométanisme pour éviter l'enlèvement d'enfants). Ils étaient entraînés et aguerris pour devenir des combattants d'élite. C'est souvent eux qui obtinrent des victoires ottomanes (Constantinople, Várna, Kosovo). Quand être janissaire devint héréditaire, et quand les Turcs d'origine furent autorisés à devenir janissaires, les caractéristiques et qualités de ce corps d'élite se dégradèrent. Il devint un poids est une force volontiers indocile. Le sultan Sélim III voulut les supprimer. Ils l'assassinèrent. Ce n'est qu'en 1826, (cinq ans après le début du soulèvement hellénique) que le sultan Mahmoud II réalisa la dissolution du pléthorique corps des janissaires (certains étaient une « réserve » territoriale, au prix de violents combats dans les grandes villes, et leur massacre général dans l'empire.

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