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La Grèce en guerre, 1940-1941, Deuxième phase de la guerre (du 14 novembre au 28 décembre1940), par le maréchal Alexandros Papagos, suite 6.

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[i] Ainsi, après le transfert de la 5ème division, l'ensemble des forces helléniques sur le front d'Albanie se montait à : 12 divisions, 3 brigades d'infanterie et une division de cavalerie.

En comptant les 2 divisions fraîches (la 53e d'Areggio et la 2ème division alpine du Trentin) ainsi que le 2e régiment de bersaglieri, le commandement italien avait engagé depuis le début de la guerre les forces suivantes :
a) 7 divisions d'infanterie (23e de Ferrare, 51e de Sienne, 47e de Bari, 49e de Venise, 29e du Piémont et 53e d'Areggio) ;
b) 2 divisions alpines (3e Julia, 2e du Trentin) ;
c) la 131e division de chars Centaures ;
d) le 3e régiment de grenadiers ;
e) les 1e, 2e et 4e régiments de bersaglieri ;
f) le 6e régiment de cavalerie ;
g) le 101e bataillon de mitrailleuses ;
h) et enfin un certain nombre de bataillons d'Albanais et de Chemises noires.

Le Commandement hellénique avait engagé 4 nouvelles divisions (les 2e, 10e, 11e et 13e), soit, depuis le début de la guerre :
a) 8 divisions d'infanterie (1e, 2e, 8e, 9e, 10e, 11e, 13e et 15e) ;
b) 2 brigades d'infanterie, (IIIe et Ve) ;
c) 1 division de cavalerie.

Nous faisons les remarques générales suivantes sur les conditions dans des combats pendant cette période :
a) les forces helléniques étaient en grande partie composées d'unités à peine mobilisées. Les forces italiennes étaient depuis longtemps mobilisées et organisées.
b) la supériorité aérienne italienne était incontestée. L'aviation italienne opérait sur le front et les arrières, sans être pratiquement inquiétée.
c) l'infanterie italienne avait une nette supériorité en moyens de feu pour les combats de montagne. Les Italiens disposaient de 60 mortiers d'infanterie (6 de 81 mm, 54 de 45 mm). Les Grecs ne disposaient que de 4 mortiers de 80 mm.
d) les divisions italiennes d'infanterie et alpines avaient, organiquement, un régiment d'artillerie à 3 groupes de 3 batteries, soit 9 par division. Les divisions helléniques avaient un régiment d'artillerie de 3 groupes de 2 batteries, soit 6 par division.
e) les Italiens nous étaient largement supérieurs en unités d'artillerie lourde.
f) les Italiens avait une division d'environ 200 chars. Les troubles helléniques n'en avaient aucun, et n'avaient qu'un nombre tout à fait insuffisant de canons antichars.

C'est dans ces conditions que les forces helléniques réussirent :
- à occuper, après 8 jours de durs combats offensifs, la position de Morava – Mt Ivan que les Italiens avaient, depuis plus d'un an, soigneusement fortifiée, et qui sur certains points étaient défendue par des ouvrages semi permanents.
- à s'assurer l'usage de la route Mertzáni – Leskovíki – Korytsá, transversale facilitant les opérations, en permettant le rapide déplacement des nôtres du N. au S. de et inversement. Nous ne disposions auparavant, pour ces mouvements de nos troupes, jusqu'à la prise de cette route, que du long, étroit et difficile chemin de rocade Korytsá – Kastoriá – Grévéná – Métsovo – Iôánnina – Élaia.
- à chasser l'envahisseur de presque tout le territoire de notre Épire. Les positions italiennes étaient hâtivement organisées. La masse des chars italiens se trouvait dans ce secteur. Leur action sur les lignes Élaia -Mertzáni, et Élaia - Kakavia, et sur le terrain alentour, accessibles aux chars, interrompait la continuité de l'offensive hellénique, privée de chars et de moyens antichars, et devant ainsi surmonter de grandes difficultés dans son avance.

Dès que notre offensive, pour chasser l'ennemi du territoire hellénique, et nous assurer le libre usage de la transversale Korytsá -Leskovíki -Mertzáni parut devoir se développer avec succès, le Haut-Commandement hellénique fixa à nos unités de nouveaux objectifs.

Le IIe corps d'armée fut placé sous le commandement direct du Général-en- chef. Les directives du Haut-Commandement aux unités étaient : l
à droite de tout le dispositif servant de pivot, nos forces devaient avancer à gauche vers le nord.
Le centre suivrait, aiderait cette avance, maintiendrait un contact solide entre les deux ailes.

Le premier objectif était d'occuper les massifs montagneux Máli Guièr à l'O. d'Argyrókastron, Goué au N. de cette ville, Máli-y-Kokóïka au N-E de Préméti, nous assurer le libre passage de la transversale Hágii Saránta - Kakavia et Mertzáni - Korytsá.

La mission de nos trois groupements stratégiques (armée de Macédoine occidentale, IIe et Ie corps d'armée), sous le commandement direct du Général-en- chef, était la suivante :
- à droite, l'armée de Macédoine occidentale devait assurer, à tout prix, le plateau de Korytsá, contre toute menace venue du N. ou de l'O., en cherchant à pénétrer le plus profondément possible dans ces deux directions ;
- au centre, le IIe corps d'armée ayant franchi la ligne des crêtes de la frontière albanaise, et ayant comme base d'attaque la route Erséka – Leskovíki, avancerait dans la direction générale Leskovíki – Bérat par les vallées de l'Aoos et de l'Apsos, sa gauche opérant en étroit contact avec le Ie corps d'armée, et sa droite avec l'aile gauche de l'armée de Macédoine occidentale ;
- à gauche, le Ie corps d'armée avancerait dans la direction générale Élaia – Argyrókastron – Tépéleni – Valona, agissant surtout par son aile gauche. L'action de son aile droite se développant en étroit contact avec la gauche du IIème corps d'armée.

En exécution de ces ordres, le dispositif hellénique s'articule progressivement comme suit, les déplacements de nos hommes se font à marches forcées :
- à droite, l'armée de Macédoine occidentale, composée du IIIème corps d'armée et du groupement K (9e,10e,15e,17e divisions) tient la zone du lac Préspa jusqu'au mont de Goubèl – Ostravítsa – Zalosniès compris.
- au centre, le IIème corps d'armée et les Ie et IIe divisions, la Ve brigade d'infanterie et la brigade de cavalerie, s'étend à sa gauche jusqu'à la ligne de crêtes des mon Némérska et Débéli compris.
- à gauche, jusqu'à la mer ionienne, le Ie corps d'armée avec les 2e, 3e, et 8e division d'infanterie, la IIe brigade de cavalerie et la division de cavalerie.
- Réserves générales : 13e division d'infanterie dans la région d'Hyèropygi (au N-E de Viglítsa), 5e division dans la région de Kastoriá, XVIe brigade d'infanterie dans la région de Ptolémaïs, et la 4e division d'infanterie dans la région d'Iôánnina.

Dans le secteur N. du front, nos forces, après avoir occupé le massif Morava – Mt Ivan, Korytsá et le col de Kiaphé-Karít, cherchent par une pénétration aussi profonde que possible vers le N. et l'O. à protéger le plateau de Korytsá contre toute menace ennemie venant de ces directions.

Pour cela, compte tenu de ce que le gros des forces italiennes en retraite s'était replié dans la direction de Pogradétz, nos 9e et 13e divisions poussèrent vers le N. et le N.-O. au nord de Dévoli, et la 10e division au sud du Dévoli vers l'O. Les 11e et 15e division restèrent en deuxième échelon.
Nos forces du premier échelon (soit du N. au S. : les 10e, 9e, 13e division d'infanterie) occupent le 24 novembre la région de Vytkoúki et Moschópolis au sud du Dévoli, et brisent, au nord de cette rivière, la résistance italienne, dans la région Piskoúpiyé - Grambóvitsa où une nouvelle division fraîche italienne, la 48e division de Taro est engagée.
Nos soldats s'assurent, ainsi, le 26 novembre des routes longeant des deux côtés le lac Malíki et des cols à l'O. du plateau de Korytsá.

À la suite de nos opérations, les Italiens installèrent leur défense sur les hauteurs S. de Pogradétz, les contreforts E. du Mt Kamia et les contreforts du massif d'Ostravítsa.
Au nord du Dévoli, les 9e et 13e divisions helléniques, continuant leur avance, rencontrent une vigoureuse résistance, surtout dans la direction de Pogradétz, où les Italiens, renforcés par la 48e division, fraîche, d'infanterie Taro et avec l'aide de très nombreux chars, essaient, avec l'aide de leur aviation, de conserver leurs positions sur les hauteurs E. de Pogradétz.

Les forces helléniques, sans chars ni artillerie antichars, cherchèrent à tourner les positions ennemies par la région montagneuse qui domine à l'O. la direction de Pogradétz.
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