Παράκαμψη προς το κυρίως περιεχόμενο

Fete nationale du 28/10/2011 : le jour ou les grecs en colere ,ont dit non

Profile picture for user
Προτάθηκε από alex την
Φόρουμ

Les medias etrangers nous ont bassine que le defile nationale du OXI a Thessalonique a ete empecher par des manifestants en insultant le president de la republique hellenique

CES INFORMATIONS UNE FOIS DE PLUS SONT FAUSSES

Le defile a eu lieu,les anciens combattants,l armee,les pompiers,meme la police ont defile,idem des associations culturelle,fokorique ou des grecs de l etrangers ont manifeste comme aussi les scouts et les ecoliers

Mais le defile a eu lieu sans la presence des politicards

Le defile a eu lieu

http://www.youtube.com/watch?v=GroQNZwD…

http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=NEl…

La police a demontre hier son respect envers les manifestants et a refuser d obeir aux jonctions du ministre de l interieur de casser la manifestation pacifique des thessaloniciens,elle est reste meme apres le depart des politiciens pour aider le defile civil et militaire se faire

Hier le message passe par le peuple grec a ete claire ,il y a depuis hier la Grece d avant le 28/10/2011 et la Grece du 28/10/2011 ,les repersentants de la politique grecque et du gouvernement ont ete chasse de tout les defiles qui ont eu lieu hier ,la police n a pas empecher les manifestants de prendre les avenues d assaut,ils ont juste couvert la fuite des representant politicards qu il soit du gouvernement ou local

Ce phenomene avait commencer deja le week end passe dans les stades lors de la dernieres jounee du championnat grec comme ce qui c etat passe a l OAKA lors du match PAO-Ergoteli

http://www.youtube.com/watch?v=boYpLtik…

http://www.youtube.com/watch?v=n_LCb1o3…

Pour Papandreou and co ,la coupe a deborder pour le peuple

Ils ne veulent plus de lui ni de son parti pour gerer les affaire de l etat grec

Pour eviter une revolution de la rue,Georgaki doit demissioner

Si il ne le fait pas

Je le vois s enfuir et je suis pas le seul en helico comme l ancien president argentin

http://www.youtube.com/watch?v=rnqfP1vj…

Mais vous allez me dire mais que veuleut les grecs,on leur prete de l argent,des milliards et on leur coupent en plus 50% de leur dette,mais qu est ce qu ils velent ces foutus grecs

C est que cette decote de 50% n a lieu que pour les obligations detenus par le prive,il se fait que les obligations grecques detenus par le prive,le sont a 3/4 detenus par les banques et assurances grecque

On a évité «l’événement de crédit», a plastronné, hier, Nicolas Sarkozy, à l’issue du sommet. Mais en réalité le chef de l’Etat joue avec les mots. En effet, les investisseurs privés (banques, assurances, caisses de retraites, etc.) sont priés de tirer «volontairement» un trait sur 50% de leurs créances sur la Grèce. Il s’agit de ramener la dette publique du pays à 120% du PIB en 2020 au lieu de 173%, ce qui est censé la rendre soutenable… Cela représente un sacrifice pour le secteur privé de plus de 100 milliards d’euros sur les 210 milliards qu’il détient. Ce sont surtout les établissements grecs qui seront touchés, puisqu’ils détiennent environ 140 milliards d’obligations d’Etats.

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/co…

On decotte les obligations grecques detenue surtout par le prive grec,car les 110 milliards prete a la Grece du premier plan a permis aux banques francaise et allemande de recuperer les billes en faisant passer la dette grecque qu elle detenaient entre leur mains qui etait a echeance en 2010 et 2011 a etre refourger a leurs etat qui ont preter l argent a la Grece pour rembourser des obligations mures en fin d echeances qu elles detenaient

Le prive grec,banque et assurance eux ne purent le faire car il avait des obligations d etat grec a long terme

nos banques vont perdre plus de 75 milliard d euros,la moitie des banques sont aux mains des armateurs qui se voient en fin casquer leur du

Mais le pire c est qu ils vont perdre le controle de leur banque qui devront d une maniere ou d une autre nationaliser

Donc on decotte 50% de la dette grecque mais l etat grec devra nationaliser les pertes des banques grecque d ou a nouveau un plan d aide de pret aux banque de minimum de plus de 30 milliards

Donc la grosse arnaque du siecle que ce qui a decider mecredi a Bruxelles

On a abandonne le deuxieme paquets d aide decider en juillet apres le vote du parlement grec qui devait sauver deja a l epoque la Grece et maintenant ont fait casquer le prive grec en les siagnant et en provocant la nationalisation des dettes prive des obligations grecques

La Grece detiendra bientot toute sa dette entre ses mains et ce jour la ,la Grece sera ejecte de l euro,car il n y aura plus aucun risque en cas de faillite grecque d assombrir les bilan deja desastreux des banques europeenne

CE MERCREDI ONT A PAS RECU UN SURSIS ,ON A RECU NOTRE CONDAMNATION A MORT

Les banques prives grecques furent les rares banques de la zone euros a ne pas etre atteint de la bulles speculatives americaines,mais elle furent gave d obligations grecques

La dette grecque etait au mains du prive grec apres de 45%

Le premier plan d aide de l UE a permis aux banques etrangere de se debarasser de ce fardeau ,il a fallu pres de un an et demis pour que ca se fasse

AUJOURD HUI LA GRECE EST CONDAMNER PAR L U E

Apres avoir tuer l economie reelle de la Grece,l obliger a s endette de plus de 100 milliard de plus en deux ans de Papandreou,elle impose en Grece une commision permanente qui sera presente a Athenes pour donner son aval a tout projet legisltif ou economique qui sera emaner par le gouvernement

Merkell l a voulu ,elle l a imposer

Sarkozi a hier declarer que L entree de la Grece au sein de la zone euro fut une erreur,la France est en train de larger la Grece

Philippe Marini : «Si la Grèce est un pays européen, elle est aussi ces derniers mois un pays d’Orient»

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique…

La messe est dite

LE PEUPLE GREC LE SAIT ,il sait qu il n y a plus d alternative,les petits independants furent les premier a morfler ,ils ont du fermer tout comme les retraites a qui on a rebotter plusieurs fois leurs retraites tant merite,on a attaquer apres le service publique en rabottant dans l education et la sante,pour finir en rabottant de tout coter les fonctionnaire ,il ne restait plus que les banques et c est le cas

Qu est ce qu il reste ??

[b]La souverainete de la Grece et c est ce qui a ete voter mecredi a Bruxelle en imposant que les representant de la Troika seront present surplace en Grece[/b]

Notre petit Geogaki an a parle de cette presence comme une bonne chose,ecoutez le

ο πρωθυπουργός είπε ότι προτιμάει να είναι μόνιμα στην Ελλάδα και να μην συμβαίνει ένα σόου κάθε τρεις μήνες. «Όταν υπάρχει κάτι να το λύνουμε επί τόπου» είπε ο Γιώργος Παπανδρέου

il le dit a la 37min 0.8 sec de son interview apres le sommet de Bruxelles ce mecredi dernier

http://www.youtube.com/watch?v=t5gYyqLz…

[b]Il dit concretement qu il n aime pas que chaque trois mois il y a un show { tout les trois mois on a le rapport de la Troika concernant la prochaine tranche du premier pret si il doit etre donner oui ou non,la sixieme tranche n a toujour pas ete donner il parait selon BXL que c est le FMI qui traine les pates HAHAHAHA },il rajoute que MOI JE VEUX QU IL SOIT PRESENT { en Grece} et si il a un probleme qu on le regle avec eux immediatement { eux c est les representant de la Troika}[/b]

CE QUI SE PASSE EN GRECE SE FERA PARTOUT DANS L UE

On vous dira qu il faut augmenter la tva,diminuer le salaire minimum,changer les statuts des contrats des salaries,virer des fonctionnaire,diminuer leurs salires car ils sont odieusement bien payer,idem pour les retraite,qu il faudraaugmenter les taxes aux independantsqui arnaque le fisc,il anarque tous le fisc ils vous dirons,augmenter l electriciter,l eau,l essence car elle est pas cher par rapport a un autre pays etc etc

Ils vont vous dirent qu il faudra faire des sacrifices mais c est pour notre bien pour nos futurs generations

Ils chercherons les boucs emssaire ca sera les petits independants au depart,les retraites par la suite,les fonctionnaires trop bien paye selon eux apres,lespauvres qui ne paye pas la secu,les chomeurs,les rmistes,smicards

Ils vont mettre en friction les salarie du prive contre le public, les salarie contre les chomeurs,smicard rmiste

C est la faute a l autre qui se sucre sur tes impots

Ils ont bien reussis a faire croire au monde entier que la crise mondialle est du a la Grece

Que tout les grecs glandes a boire toute la journe et roulent avec des belles allemandes en ayant une piscine chez eux ,tout ca au detriment du salarie allemand,francais ,europeens

LES GRECS SAVENT QU IL N Y A PAS DE FUTUR AVEC CE QUI LEUR EST PROPOSER

IL N Y A PLUS QUE LA DESOBEISSANCE

UNE DESOBEISSANCE A L ECHELLE MONDIALLE QUI POURRA SAUVER CE QUI RESTE DU CAPITALISME OCCIDENTALE,UN OCCIDENT QUI EST CONDAMNER A MENDIER AUX BRICS DE BIEN VOULOIR PRETER LEURS DENIERS

MAIS OU VA L OCCIDENT ???

DROIT DANS LE MUR SOCIAL !!!!!!

Bonne merde a tous

Ta leme

0
0
No votes have been submitted yet.
Profile picture for user
Alison

Σε απάντηση του από emmanouil

Je suis la !

Je participe peu en ce moment a cette dramaturge relayé par les médias toujours aussi occupé a distribuer "le mauvaise œil".
Alex a raison sur les faux 50 % cadeau concernant le privé ou sur l`écroulement prochain des banques grecques, c`était prévisible que l`Etat grecque allait se prendre la dette des banques lorsque Alpha banque a fusionnée avec Eurobank mais il ne faudrait pas oublier ce que fut la base du problème grec avec comme constat aujourd`hui de ce peuple qui se déchire aujourd’hui entre riche et pauvre, service d`ordre du PAME/KKE/KNE et anarchistes jouant a la "guéguerre" pendant la deuxième journée de manifestation du 20/10 dernier et maintenant les participants au défilé refoulant "l`élite" de l`État grec. Quand il n`y a plus d`avoine dans l`étable les chevaux se mangent entres eux.

J`aimerai ré-situer très précisément l`origine du mal qui ne date pas de la crise de 2008 comme cela est souvent dit, mais de bien avant ou visiblement certains grecs semblent amnésiques a une réalité qui était malgré tout très visible, sauf lorsque que l`on ne veut pas voir et l`on se réveil un matin avec le vrai constat auquel une éternelle pirouette n`est plus possible. On se retrouve acculé au mur en désignant un ennemi plus ou moins credible en oubliant sa propre responsabilité.

Petit rappel. Désolée car un peu long a lire certainement mais nécessaire je pense.

A la fin des années 1970, un jeune diplomate membre du cabinet du président de la Commission européenne, le Français François-Xavier Ortoli, reçoit un appel dans son bureau bruxellois.
A l'autre bout du fil, le président français de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing. Ce dernier a appris que l'exécutif européen s'apprête à présenter un avis sur la demande d'adhésion de la Grèce à la Communauté européenne qui, comme chaque année, renvoie diplomatiquement Athènes à un avenir lointain.
A "VGE", qui s'en inquiète, le diplomate sert les arguments classiques: la Grèce, dont la compétitivité est très faible, n'est pas prête à intégrer la CEE et une adhésion prématurée aurait des effets ravageurs pour son économie.
"Monsieur, on ne fait pas jouer Platon en deuxième division", répond Valéry Giscard d'Estaing en raccrochant.
La messe était dite et la Grèce adhérera en 1981 pour des raisons essentiellement politiques, sept ans après le retour de la démocratie consécutive à la chute du régime des colonels.
L’Europe des Neuf était d'autant moins en mesure de s'opposer au rouleau compresseur français que des arguments valables venaient étayer l'adhésion grecque, à savoir l'ancrage au bloc européen d'une démocratie fragile membre de l'Otan.
Le mariage entre la Grèce et l'Union européenne avait commencé pour, trente ans plus tard, se transformer en une situation de couple dramatique, entre plan de sauvetage et risques de faillite, dans laquelle les deux parties ont autant de responsabilités l'une que l'autre.
Et avec la France encore à la manœuvre pour tenter de sauver un pays qui risque d'entraîner la zone euro dans sa chute.

"RIEN NE FONCTIONNE"

L'analyse de la Commission selon laquelle l'adhésion grecque était prématurée allait rapidement se révéler juste.
Dans les quatre premières années de l'adhésion, l'exécutif européen a ouvert 108 procédures d'infraction contre la Grèce pour violation des règles européennes.
Dès 1982, la Grèce estime qu'elle ne trouve pas son compte dans la CEE et que ses partenaires ne l'aident pas suffisamment à développer son économie, dont des pans entiers disparaissent sous les coups de boutoir de la concurrence européenne.
En 1985, elle obtient les "Programmes intégrés méditerranéens" (PMI), précurseurs des "fonds structurels", des aides régionales qui allaient se déverser par milliards sur les pays pauvres de l'UE à partir de 1989.
C'était le prix exigé par la Grèce et plus tard par des pays comme l'Espagne et le Portugal pour accepter la création du grand marché unique européen qui devait être complété pour la fin de 1992 sous l'impulsion du président de la Commission européenne, Jacques Delors, et du couple franco-allemand.
Depuis 1989, la Grèce a reçu 35 milliards d'euros d'aides régionales européennes qui ont, certes, servi à construire routes, métro et aéroports, mais n'ont pas permis à la Grèce d'en tirer le meilleur parti, notamment à cause d'une mauvaise gestion reconnue par le gouvernement grec lui-même.
L'ancien ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou a dit comprendre que les jeunes grecs diplômés "ne veulent plus vivre dans un pays où rien ne fonctionne, où les institutions ne marchent pas, où le système d'imposition est injuste, où le système politique est corrompu".

CLIENTÉLISME

Le vice-Premier ministre grec Théodoros Pangalos, qui a fait partie de nombreux gouvernements socialistes depuis deux décennies, reconnaît les errements grecs en matière de gestion des fonds publics, générateurs de déficits.
"Le clientélisme grec était surtout basé sur des dépenses étatiques qui ont permis de recruter des fonctionnaires qui n'étaient pas indispensables". Ceux qui ont tiré la sonnette d'alarme ont été écrasés.
La fraude fiscale est un sport national, avec 600.000 agriculteurs qui ne paient pas d'impôts et des professions libérales qui acquittent des sommes ridicules à l’État grâce à la multitude des corporatismes qui empêchent tout mouvement.
Et de citer une anecdote personnelle: membre "honoraire" du barreau depuis qu'il a pris sa retraite d'avocat, il avait dénoncé à la télévision la "honte" que constitue selon lui la fiction qui permet aux avocats grecs d'afficher un revenu moyen d'à peine 1.500 euros par mois et des impôts en proportion.
"Le barreau m'a puni en me retirant le titre d'avocat honoraire", a-t-il déclaré.

CHANTAGE CHYPRIOTE

Le bilan diplomatique de l'adhésion d'Athènes n'est pas non plus jugé brillant par les responsables européens.
La Grèce n'a eu de cesse de promouvoir l'élargissement de l'Union européenne à Chypre, sans succès dans un premier temps.
Pour la France, il était irresponsable d'"importer" dans l'UE une île amputée de sa partie Nord-Est occupée par 30.000 soldats turcs depuis 1974 et où des casques bleus de l'Onu font régner une fragile paix armée depuis plus de vingt ans.
"Chypre a vocation à être dans l'Union européenne, mais l'Union européenne n'a pas vocation à prendre un morceau de Chypre et à prendre des problèmes qui ne sont pas les siens", déclarait ainsi en 1998 le président Jacques Chirac.
Mais la Grèce a menacé de bloquer l'adhésion des neuf autres pays qui devaient faire leur entrée dans l'UE en 2004 si son poulain chypriote était rejeté.
Le "chantage" a fonctionné. Les responsables européens se consolèrent en affirmant que l'adhésion de Chypre à l'UE faciliterait la conclusion d'un accord de paix. Six ans plus tard, les négociations sont toujours dans l'impasse.
L'adhésion de la Grèce à l'euro relève du même processus: une décision politique, et non économique. Mais si l'entrée dans l'Union européenne pouvait être justifiée par des arguments géopolitiques, l'adoption de l'euro aurait dû répondre à une pure logique économique, qui n'a pas été respectée.
En 2001, Athènes s'est qualifiée en satisfaisant à la surprise générale aux critères de Maastricht, notamment un déficit public inférieur à 3% du produit intérieur brut.
Trois ans plus tard, le 15 novembre 2004, la vérité éclate: le ministre grec des Finances, George Alogoskoufis, confirme devant ses pairs de l'Eurogroupe l'ampleur du maquillage des chiffres par les autorités athéniennes.
"Il a été prouvé que le déficit n'était pas retombé sous les 3% une seule année depuis 1999", reconnaît-il, un mois après avoir soutenu mordicus le contraire.

UNE GÉNÉRATION POUR REDRESSER LE PAYS ?

En fait, la Grèce avait été, et de loin, constamment au-dessus des 3% de 1997 à 2003, comme venait de le découvrir en septembre 2004 une mission d'Eurostat, l'Office statistique de l'UE, qui n'avait donc pas fait son travail avant 2001.
Mais les partenaires de la Grèce n'ont pas souhaité enfoncer le pays, d'autant plus que c'étaient les socialistes, et non le gouvernement conservateur de 2004, qui étaient aux affaires pendant toutes les années qui posent problème.
Et les feux d'artifice des Jeux olympiques de 2004, qui ont encore contribué à creuser le déficit, ont un temps fait oublier l'ampleur des problèmes structurels du pays.
En 2009, quand éclate la crise de la dette grecque, l'histoire se répète: le Premier ministre George Papandreou, qui vient de remporter les élections suite "aux incendies...", découvre que le déficit n'est pas de 6% du PIB, mais plus du double.
C'est la fin du "rêve grec" et le début d'une descente aux enfers pour un pays qui détient désormais une dette de 160% de son PIB sans être capable de la rembourser, pour sa population contrainte à une cure d'austérité sans précédent et pour la zone euro, menacée dans son existence par la contagion.
Les gouvernements grecs successifs ont une part de responsabilité dans cette situation et reconnaissent volontiers que les milliards d'euros déversés par l'Europe ont été au minimum mal utilisés en raison d'une gouvernance défaillante et de la corruption administrative.
Mais les autorités européennes, Commission en tête, n'ont pas joué le rôle de vigie qui leur était dévolu.
Elles auraient par exemple dû surveiller les comptes publics grecs pour éviter des maquillages qui menacent désormais toute la zone euro par effet de contagion.
La leçon semble avoir été apprise et ce pays au nationalisme ombrageux se retrouve obligé de quémander l'aide de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.
Il est de facto placé sous tutelle internationale et sa souveraineté est réduite à bien peu de choses.
Horst Reichenbach, qui a été durant six ans vice-président de la Berd (Banque européenne de reconstruction et de développement), a ainsi été nommé à la tête d'une "task force" d'une cinquantaine de personnes qui, à Athènes et à Bruxelles, gèrera sans le dire l'économie du pays sous couvert d'aide.
Il raconte être parfois surnommé "Reich" en Grèce, les premières lettres de son nom, en référence à l'occupation nazie particulièrement dure dans la péninsule hellénique.
Un haut responsable du gouvernement allemand, qui a lui aussi envoyé des équipes en Grèce pour mettre sur pied un cadastre et tirer un meilleur parti du tourisme, reconnaît que la Grèce ressemble ces jours-ci à un "protectorat".
"Ils perdent de plus en plus de leur autonomie. Il faudra une génération et un changement de mentalités pour que la Grèce recouvre sa souveraineté."

Soucis aujourd’hui, c`est que la poule aux œufs d`or que fut l`Europe pendant toutes ces années doit elle même se confronter a une spéculation venu outre-Atlantique engageant une guerre monétaire, eux mêmes en profondes difficultés liées a la crise financière, le cout de la guerre en Irak etc...

Qui finance la consommation des pays ayant basés leur économie sur cette idéologie a l`inverse de l`Allemagne qui elle avait choisie la production ? Une petite idée maintenant que les cartes commencent a tomber ? Et oui nos amis du soleil levant. Détenteur de 7 % de la dette européenne avant mercredi ils ne tarderont pas a augmenter leur précieux investissements sous formes d`aides pretextant que "l`effet domino" engendrerai un desastre pour tous, sans oublier que peu semble le savoir mais 70 % de cette dette européenne est détenue par l`étranger !
Le monde est cupide en imaginant que le principal opposant de la réussite européenne serait les USA, c`est bien la Chine le principal soucis aujourd`hui avec son obsession fondée par ailleurs de ne pas ré-évaluer leur monnaie.
La Chine se porte acquéreur du monde entier en tenant compte que le $ chutera tôt ou tard et ne désire pas perdre son excédant. Beaucoup moins scrupuleuse que nos vieux pays, aidée par un communisme ultra-capitalisme voyant le vent venir sur d`éventuels conflits internes, elle n`hésite pas a délocalisée sa capacité de production au Bangladesh afin de conserver son excédant commercial.

Ce que vit la Grèce aujourd`hui n`est pas une fatalité mais la conséquence de sa non prise de conscience (Etat-peuple) des enjeux qui se jouent depuis maintenant plusieurs années. Les Grecs viennent de réaliser ce qu`y leur arrivent malgré que c` était prévisible.

L`avenir pour ce pays est déjà tout tracé car il n`a d`autres choix que d`appliquer les directives de l`UE. L`État n`est plus maitre dans son pays par son manque de compétence aux yeux des européens et de son propre peuple. Un pays souffrant d`un manque de compétitivité depuis très longtemps il devra nécessairement passé par les privatisations de ses entreprises publiques très certainement encadrées par l`UE afin que les investisseurs privés (malheureusement) puissent redonner une croissance.

Il y a une chose a retenir dans les événements récents qui se sont déroulés ces dernières semaines, demandez vous pourquoi l`UE s`entête a soutenir la Grèce dans l`Europe ?
Ce n`est pas seulement le risque de déstabilisation de la zone euro car on vient juste de mettre un pansement sur la plaie. J`ai abordée a plusieurs reprises le nouveau visage que pourrait avoir l`économie de demain.

Réfléchissez...

Si seulement la Grèce passait moins de temps a entretenir ses démons du passé, mais analyser son présent pour préparer un futur a leur enfants... Pensent ils ou inspirent ils a vivre comme leur parents ou grand parents ? Pas sur.

Alison

0
0
No votes have been submitted yet.
Κυρ, 10/30/2011 - 03:53 Μόνιμος σύνδεσμος
Profile picture for user
el griego

Σε απάντηση του από Alison

Voici le genre d'article qui reflète le "j'en ai marre" des grecs.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/a…

de ma part,

http://www.youtube.com/watch?v=x40xHtLL…

Quelle foutaise que les théories anglosaxonnes d'une croissance exponentielle soutenue par une consommation élevée poussée par un crédit facile ?!

0
0
No votes have been submitted yet.
Κυρ, 10/30/2011 - 07:12 Μόνιμος σύνδεσμος
Profile picture for user
Alison

Σε απάντηση του από el griego

Il est bon de rappeler que ce n`est pas la première fois que la Grèce se retrouve en faillite ou sous tutelle.

Article de l’historien Nicolas Bloudanis (Historien)

Il y a un malentendu grec au sein de l’Union européenne. Alors qu’il ne viendrait à l’idée de personne d’évoquer l’Empire romain en parlant de l’Italie de Silvio Berlusconi, rares sont ceux qui ne font pas le lien entre la Grèce antique et la Grèce moderne. Comme si le glorieux passé des Grecs leur avait donné une traite sur le présent. C’est ainsi pour son «apport à la civilisation européenne» que Valéry Giscard d’Estaing obtint, en 1981, l’adhésion de ce pays à la CEE alors qu’il ne remplissait aucun des critères nécessaires. En 2002, Athènes fut admise dans l’euro quasiment pour les mêmes raisons alors que tout le monde savait pertinemment qu’elle n’était économiquement pas prête. Et aujourd’hui, on n’hésite pas à invoquer les mânes d’Aristote pour justifier le coûteux sauvetage financier d’un pays en faillite. Pourtant, la Grèce moderne, dont l’histoire débute avec l’indépendance de 1828, n’a plus grand-chose en commun avec la Grèce antique : quatre siècles d’occupation ottomane sont passés par là.

L’historien grec Nicolas Bloudanis, 54 ans, qui vit à Patmos (l’île où fut déporté l’évangéliste Jean qui y écrivit l’Apocalypse), vient de publier Faillites grecques : une fatalité historique (éditions Xérolas). Il est aussi l’auteur d’une Histoire de la Grèce moderne, 1828-2010, mythes et réalités (Xérolas). Il propose une vision décapante de l’histoire grecque moderne, débarrassée de ses clichés nationalistes, éclairant d’un jour nouveau la crise de la dette publique qui menace la stabilité de la zone euro.

Peut-on dire que la Grèce est un pays sans Etat ?

Il y a un Etat en Grèce, mais il fonctionne par intermittence. Cela a été le cas, par exemple, du lendemain de la guerre civile, en 1950, à la fin de la dictature des colonels en 1974. Mais chaque fois que l’Etat a plus ou moins bien fonctionné, il s’agissait d’un Etat autoritaire où les libertés politiques et civiles étaient limitées. Sans parler des années de dictature, il y a eu des périodes de l’histoire grecque où l’Etat était tenu par une très forte personnalité, comme Elefthérios Venizélos au début du siècle ou Constantin Caramanlis dans les années 50-60. Dans la mémoire collective grecque, l’Etat est donc un Etat autoritaire dont il convient de se méfier.

La Grèce est sous tutelle européenne. Or, ce n’est pas la première fois qu’elle se retrouve dans cette situation…

Effectivement, après la faillite de 1893, la Grèce a été mise sous tutelle en 1897 par ses créanciers, soit principalement la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, ce qui a eu un effet positif, même si 10% de sa population a émigré. La tutelle de l’époque, qui a pris la forme d’une Commission financière internationale (CFI) installée à Athènes et chargée de contrôler directement le budget de l’Etat, a permis de construire un Etat. La situation financière et économique s’est améliorée, les détournements et abus qui caractérisaient la Grèce de l’époque (entre 1828 et 1892, 75% du total des emprunts ont été détournés par la classe politique) ont été limités et le pays a pu emprunter à nouveau pour effectuer d’importants travaux d’infrastructures qui faisaient cruellement défaut, l’Empire ottoman n’ayant pas laissé grand-chose derrière lui.

Surtout, une bourgeoisie moderne et un capitalisme local ont pu enfin émerger : elle a pris le pouvoir en 1909 en portant à la tête du gouvernement, Elefthérios Venizélos, le chef du Parti libéral. Une nouvelle Constitution a permis d’assainir la vie politique et la justice, l’administration a commencé à être purgée de ses éléments corrompus, des réformes sociales ont été votées (impôt sur le revenu, réforme agraire, etc.). La société grecque s’engage enfin sur la voie de la modernisation.

Mais la guerre contre la Turquie a stoppé net ce mouvement…

La Grèce voulait achever la libération des territoires (Macédoine, Epire, Crète…) et des populations grecques encore sous domination ottomane. Les guerres balkaniques, qui débutent en 1912 et s’achèvent par le traité de Londres en 1913, ont été des succès : le territoire triple de taille et la population passe de 2,5 millions à 5 millions.

La Première Guerre mondiale permet encore de s’étendre en Thrace et en Anatolie (autour de Smyrne), la côte Turque actuelle. Mais cette «Grande Grèce» réveille le nationalisme turc. Une nouvelle guerre se termine par un désastre : le traité de Lausanne de 1923 signe la perte de Smyrne et de la Thrace et 1,2 million de Grecs vivant en Asie mineure depuis deux millénaires doivent s’installer dans une Grèce ruinée par dix ans de guerre. Imaginez le choc : 1,2 million de personnes pour une population de 5 millions. Surtout, cet afflux de population venue d’Asie mineure a ramené la Grèce aux traditions orientales de ses débuts, un siècle plus tôt : leur esprit levantin, fait d’habilité, de compromis et de finesse, mais aussi de passivité et d’indifférence politiques, fruits de la réalité de l’Empire ottoman du XIXe siècle, a renforcé le clientélisme et la corruption qui commençaient à s’estomper.

La classe politique grecque acquiert à cette époque les traits qui la caractérisent encore aujourd’hui.

Cette classe politique commence alors à se préoccuper davantage du maintien de son pouvoir et des privilèges qui en découlent, que de l’intérêt de l’Etat. Elle acquiert sa «conscience» propre lors des périodes de dictature, comme celle du général Métaxas, en 1936-1940, ou des colonels, entre 1967 et 1974 : ces régimes autoritaires constituent en effet de rudes concurrents pour les politiciens, notamment au niveau des privilèges et des possibilités d’enrichissement réservés aux détenteurs du pouvoir. Tant avant la guerre qu’au début des années 70, on a vu se développer une convergence d’intérêts et une solidarité entre factions politiques auparavant ennemies, et qui avaient perdu leurs privilèges…

Après le rétablissement de la démocratie en 1974, une partie de la gauche grecque, jusque-là pestiférée du fait de la guerre civile (1946-1949), a aussi été intégrée dans la «famille». A de rares exceptions près, cette situation n’a pas changé. Aujourd’hui encore, alors qu’on demande d’énormes sacrifices à la population, les députés et politiciens de tous bords refusent obstinément de baisser leurs salaires, pourtant démesurés, ou de se défaire d’un iota de leurs privilèges.

La seconde faillite, celle de 1932, est-elle due à cette impéritie de l’Etat ?

Je ne l’affirmerai pas. La période 1929-1932 a été, économiquement parlant, beaucoup plus difficile que ce que nous vivons aujourd’hui et de nombreux Etats ont fait faillite, comme l’Autriche, la Bulgarie, ou même l’Allemagne. La Grèce ne pouvait en outre se permettre de dilapider la totalité des crédits étrangers qu’elle avait obtenus entre 1924 et 1930, car la plupart de ceux-ci étaient gérés par la Société des nations et servaient au reclassement des 1,2 million de réfugiés de 1922-1923.

Par ailleurs, l’Etat grec restait formellement sous tutelle : la Commission financière internationale créée en 1897 a en effet siégé à Athènes jusqu’en 1936. Peu de pays dans la situation de la Grèce auraient pu s’en sortir différemment. Finalement, les gouvernements grecs ont négocié chaque année le service de la dette avec les créanciers et en ont assuré entre 30 et 45%. Les procédures de remboursement ont par la suite été redéfinies en 1944-1945 et se sont terminées en 1969.

Les Américains, lors du plan Marshall, se heurtent aussi à la «réalité grecque»…

En 1947-1949, les Etats-Unis, comme condition de leur aide financière, ont exigé un assainissement des pratiques économiques et de la situation sociale du pays. Paul Porter, qui était à la tête de la commission chargée de l’évaluation de la situation grecque en 1947-1948, décrit ainsi l’état du pays dans son rapport au Congrès : «Le niveau de vie extrêmement bas de la population est le facteur principal de la tension sociale qui caractérise la Grèce. L’économie se trouve au point mort, alors que des sommes fabuleuses sont englouties dans des opérations financières frauduleuses et pour l’importation de produits de luxe. Le gouvernement n’a d’autre politique que de mendier sans cesse l’aide étrangère afin de maintenir son pouvoir et préserver les intérêts de la clique de marchands et de banquiers… décidée à défendre à tout prix ses intérêts sans se préoccuper de ce que cela peut coûter au pays.» Evidemment, monsieur Porter était un homme du New Deal.

Le traitement de choc qu’infligent à la Grèce depuis deux ans l’Union européenne et le Fonds monétaire international est-il adapté à ce pays ?

La structure économique de la Grèce, largement étatisée, l’apparente davantage aux pays d’Europe de l’Est sortant du communisme au début des années 90. Il faudrait donc plutôt lui appliquer les recettes qu’on a utilisées pour les anciennes «démocraties populaires» en transition, notamment en privatisant les entreprises publiques et en réduisant drastiquement la taille de la fonction publique. Il faut aussi s’attaquer à l’immunité fiscale dont jouissent les professions libérales et l’Eglise orthodoxe. Accabler les citoyens de taxes nouvelles, alors même que le système fiscal ne fonctionne que très imparfaitement, ne sert pas à grand-chose sinon à alimenter le sentiment d’injustice sociale pour ceux qui ne peuvent échapper à l’impôt. Faute d’avoir posé le bon diagnostic, le malade reçoit un traitement inadapté et son état s’aggrave à l’inverse de ce qui se passe, par exemple, en Irlande.

L’économie grecque n’est donc pas une économie de marché ?

Ce n’est pas une économie de marché fonctionnelle, même s’il existe en Grèce, à côté du secteur public, un secteur privé important. Le problème est qu’il est essentiellement composé d’entreprises minuscules (entre un et dix travailleurs), qui vont de la taverne à la petite manufacture en passant par l’artisan. Il y a aussi quelques grandes entreprises privées, surtout dans l’armement maritime, qui, parce qu’elles sont en contact avec l’économie mondiale, fonctionnent efficacement. Mais elles sont une exception. Tout le reste de l’économie est contrôlé par l’Etat.

Comment en est-on arrivé là ?

Jusqu’à la fin des années 70, la Grèce n’était pas vraiment une exception en Europe. C’était alors le règne de «l’économie mixte de marché», l’Etat contrôlant un grand nombre d’entreprises, que ce soit en France ou en Grande-Bretagne. Au début des années 80, ce modèle, à tort ou à raison, a été remis en cause par l’idéologie libérale venue des pays anglo-saxons et cela a conduit à un reflux de l’Etat du secteur économique.

Ce mouvement a eu lieu partout, sauf en Grèce. Sans doute parce que l’Etat grec a dû suppléer tout au long de l’histoire moderne du pays aux défaillances du capital local qui a rarement investi sur place : l’Etat a dû créer lui-même des entreprises ou des infrastructures industrielles.

Le pire est que la Grèce, petit pays dépendant totalement de son environnement international, a même navigué à contre-courant en étatisant davantage son économie à partir de 1981, avec l’arrivée au pouvoir du Pasok (Parti socialiste) d’Andréas Papandréou, le père de l’actuel Premier ministre. Ainsi, entre 1981 et 1985, pas moins de 230 entreprises ont été nationalisées. Aujourd’hui, l’Etat emploie directement ou indirectement 45% de la population active. En France, il y a certes eu les nationalisations de 1982, mais on a reprivatisé à partir de 1986.

Cette étatisation n’a pas été un succès…

C’est même un échec patent. Les entreprises publiques sont peu compétitives et innovantes : il faut dire qu’elles comptent un personnel pléthorique bien mieux payé que les salariés du privé, mais largement incompétent car nommé selon des critères politiques. Pis : elles sont quasiment cogérées par les syndicats qui ont leur mot à dire sur les choix stratégiques, mais sans que leurs représentants en aient la capacité. Le bilan de la politique économique du Pasok est catastrophique. Les seuls points positifs sont le chômage réduit, puisque l’Etat a créé des dizaines de milliers d’emplois «fictifs», et mis en place une sécurité sociale relativement avancée.

Le Parti socialiste a donc une forte responsabilité dans le dérapage des comptes publics grecs ?

Andréas Papandréou a construit un «socialisme à crédit». Mais il n’est pas le seul responsable : la droite est tout aussi étatiste que le Pasok. Autant dire que la crise de la dette publique ne date pas de 2009, même si les marchés ont mis du temps à s’apercevoir qu’il y avait un problème. La classe politique grecque a toujours dramatiquement confondu revenus et emprunts. Surtout depuis que l’adhésion de la Grèce à l’euro, en 2002, lui a permis d’emprunter presqu’aux mêmes conditions que l’Allemagne.

Rares sont ceux qui ont essayé de réagir. Il faut bien comprendre que la classe politique ne veut pas d’une remise en cause de cette politique étatiste, car elle permet de se constituer des clientèles politiques. On ne vote pas pour des idéologies en Grèce, on vote pour celui qui vous aidera matériellement. Les partis politiques sont d’ailleurs structurés autour de grandes familles : fils, neveux, protégés restent fidèles à l’ancien. Ainsi, on peut trouver au sein du Pasok, le parti qui a le plus dirigé le pays ces trente dernières années, des gens de sensibilité d’extrême droite, mais qui y sont fidèles par tradition familiale. Ce système clientéliste, qui est la base de la société grecque, date du XIXe siècle et de l’indépendance.

En 2002, la Grèce n’aurait donc pas dû entrer dans la zone euro ?

Objectivement, non. Mais en 2001, l’Allemagne et la France, qui voulaient qu’il y ait le plus de pays possible dans la zone euro, ont fait pression sur la Commission pour qu’elle puisse les rejoindre. Cela étant, cette adhésion aurait pu faire du bien à la Grèce : jusqu’en 2005, il était encore possible de redresser la situation. Mais le gouvernement de droite de Costas Caramanlis junior (neveu de Constantin Caramanlis), élu en 2004, n’a strictement rien fait par peur de déplaire à sa clientèle : aucune privatisation, aucune réduction de la fonction publique, aucune réforme de l’Etat n’ont eu lieu.

Et lorsque le Pasok est revenu au pouvoir en octobre 2009, il était trop tard : la situation budgétaire échappait déjà à tout contrôle. Aujourd’hui, l’appartenance de la Grèce à la zone euro est un fait : la tutelle fédérale qu’elle subit, conséquence directe de son choix pour l’Europe, peut être positive. Elle va l’obliger à bâtir un Etat de droit, une économie de marché digne de ce nom et en finir avec les illusions sur la soi-disant «réalité grecque» qui excusait toutes les dérives.

0
0
No votes have been submitted yet.
Κυρ, 10/30/2011 - 12:20 Μόνιμος σύνδεσμος
Profile picture for user
el griego

Σε απάντηση του από Alison

Voilà qu'un groupe d"économistes allemands affirme que même la Belgique aurait falisifié les chiffres pour son entrée dans l'€. De là à dire que la pauvresse de Grèce soit accusée de tous les maux ! (d'avoir ouvert la boite de Pandore). Il y a un pas énorme.

http://www.dhnet.be/infos/economie/arti…

0
0
No votes have been submitted yet.
Κυρ, 10/30/2011 - 13:07 Μόνιμος σύνδεσμος
Profile picture for user
Alison

Σε απάντηση του από el griego

Bonjour el griego,

on trouvera toujours son semblable dans toute situation, après la question: Doit on s`en contenter ou bien changer... De grès ou de force.
Beaucoup de personne imagine "La révolution", elle se fait mais danse le dos des peuples trop occupés a se chamailler pour "une couleur", une foi, la politique.... Dans pareil situation il est facile d`imaginer ce qui va suivre.

0
0
No votes have been submitted yet.
Κυρ, 10/30/2011 - 14:17 Μόνιμος σύνδεσμος
Profile picture for user
el griego

Σε απάντηση του από el griego

Bonsoir Alison,

Je ne cherche pas à polémiquer. Il faut que le peuple connaisse aussi la dure interprétation (rigorique) des chiffres qu'on lui a camoufler pendant des années.

Au fait, connaîtriez-vous en quoi consiste le principe mathématique de la loi de Bedford ? Personnellement, c'est la première fois que j'en entends parler.

0
0
No votes have been submitted yet.
Κυρ, 10/30/2011 - 18:48 Μόνιμος σύνδεσμος
Profile picture for user
Alison

Σε απάντηση του από el griego

Bonsoir el griego,

La loi de Benford ou la loi des nombres anormaux. Elle définit la probabilité qu'un des 9 chiffres (compris entre 1 et 9) soit le premier chiffre d'un nombre pris au hasard dans un ensemble de données. En principe, une non-adéquation à la loi de Benford serait synonyme de fraudes.

Un lien assez simpliste mais compréhensible.

http://topnote.fr/Articles/les-nombres-…

0
0
No votes have been submitted yet.
Τρί, 11/01/2011 - 02:15 Μόνιμος σύνδεσμος
Profile picture for user
el griego

Σε απάντηση του από Alison

Jacques Delors ne se reconnait pas en l'€ et dénonce le peu de convergence politique pour un avenir européen commun. En son temps, il faisait déjà des mises en garde à la Grèce concernant sa politique populiste. (l'usage des fameux paquets delors)

http://www.levif.be/info/actualite/doss…

sa vie,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_De…

0
0
No votes have been submitted yet.
Τρί, 11/01/2011 - 13:20 Μόνιμος σύνδεσμος