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21 avril 1941, la Bulgarie reçoit la Thrace et la Macédoine orientale, grecques, des Allemands, en prix de leur alliance.

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[i] Le [u]21 avril 1941[/u], les Bulgares pénètrent en Grèce du Nord pour occuper la Thrace occidentale (restée grecque après le traité de Lausanne), où sont implantés (comme dans toute la Grèce du Nord), de nombreux réfugiés-échangés d'Asie Mineure, du Pont, et de Thrace orientale.

C'est une année particulièrement sombre pour la Grèce, à peine 20 ans après la défaite d'Asie Mineure (la Catastrophe).
En effet, le [u]19-20 I[/u], à Salzburg Hitler informe Mussolini de son intention de « traiter » les Balkans. Mussolini humilié force ses attaques en Épire contre les Grecs.
Le [u]29 I[/u], Métaxás meurt, et Koryzís devient Président du Conseil, jusqu'à son suicide, le [u]18 IV[/u] à l'entrée des Allemands à Athènes.
Le [u]8 III[/u] Vláchos publie dans dans Kathimériní sa lettre à Hitler. Le lendemain, Mussolini lance l'offensive de printemps. En 5 jours 14 000 soldats italiens, blessés ou tués, seront hors de combat. Le [u]16 III[/u] les Italiens reculent. Le lendemain, les détachements britanniques, néo-zélandais, polonais, prennent position au nord de l'Olympe, au long du fleuve Aliákmon, prévoyant l'attaque allemande.
le [u]6 IV[/u], Koryzís rejette les griefs allemands sur la présence de troupes britanniques en Grèce. Ils attaquent la Grèce, ayant obtenu l'alliance et le passage bulgares, en échange de la cession de la Macédoine et de la Thrace grecques à la Bulgarie. Le [u]9 IV[/u] les Allemands entrent à Thessaloniki après de très durs combats sur la ligne Métaxás Le général Bakalópoulos, commandant de l'armée de Macédoine orientale signe le cessez-le-feu. Le général Zíssis commandant des troupes de Thrace, se suicide à Hýphala. Ses soldats, pour ne pas être prisonniers des Allemands et Bulgares, passent en Thrace orientale, turque, où ils sont désarmés
L'armée grecque d'Épire menacée sur son flanc droit par les Allemands, doit reculer. Cette malheureuse province hellénique, [b]libérée trois fois au XXe siècle[/b] (1912, 1915, et 1940), après la victoire, à cause de Yalta (ne pas contrarier les « démocraties populaires »), sera trahie. La Grèce n'intégrera pas cette province, de toujours totalement hellénique (il en fut de même pour Chypre...). En parler aujourd'hui fait passer pour un « fauteur de guerre »!
Le [u]20 IV[/u], à Votonóssi , près de Métsovo, le général Tsolákoglou, commandant l'armée de Macédoine occidentale signe le cessez-le-feu avec le général allemand Dietrich.

Ainsi dès le [u]21 IV[/u], la Bulgarie reçoit-elle le prix de sa félonie, sans avoir tiré un seul coup de fusil. La population thrace et macédonienne subira une occupation très dure.
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Eleuthère

[quote=lemonde.fr]
Le ministre de l’Economie, de l’énergie et du tourisme bulgare Traïtcho Traïkov ne cachait pas sa fierté en annonçant devant les étudiants de l’Université américaine de Blagoevgrad (ouest) que, désormais, ce sont les Grecs qui viennent déposer de l’argent dans les banques bulgares. photo_verybig_514296.1272023714.jpgAussi, près de 2 000 entreprises et petits commerces grecs ont été récemment enregistrés sur le sol bulgare. “Parce que nos conditions de développement et notre système d’imposition sont meilleurs”, s’est encore réjouit le jeune ministre ce 22 avril.

Il y a encore quelques années, la Grèce était montrée à Sofia comme un modèle - quasi - inaccessible de développement économique. Mais aujourd’hui, la roue a tourné. Sur le mode du “malheur des uns qui fait le bonheur des autres”, la presse bulgare s’est longuement penchée sur ces Grecs dans la tourmente qui viennent désormais traquer de l’autre côté de la frontière les bonne affaires afin d’économiser quelques euros. Deux villes de l’Ouest de la Bulgarie, Sandanski et Petritch, ont tout particulièrement profité de ces réfugiés économiques d’un jour qui viennent faire des emplettes : chaussures de sport, fruits, légumes, vêtements pour enfant, meubles, électroménager… Malgré la barrière de la langue et un sentiment parfois excessif de fierté nationale (des deux côtés de la frontière), le “business” à la balkanique s’est rapidement mis en place. Les Bulgares ont appris à parler grec, les cafés et autres gargotes ont traduit leur menu dans la langue d’Aristote ; dentistes, ophtalmologues et autres kinésithérapeutes ont également apposé des plaques flambant neuves en grec pour signaler leur activité. Ca marche déjà pour les premiers : il n’est pas romfea.1272023780.JPGrare que les Grecs du Nord viennent désormais en Bulgarie se faire poser un bridge ou des implants. Dans l’autre sens, des retraités grecs ont loué un pied à terre à Petritch ; ils y font ainsi de substantielles économies et jouent aussi les cicérone en terre bulgare pour les compatriotes en goguette.

Malgré (ou peut-être à cause de) la crise qui secoue la Grèce, les relations n’ont jamais été aussi bonnes entre les deux pays, a encore constaté le ministre Traïkov. Cela n’a pas toujours été le cas dans l’histoire mouvementée des Balkans, les deux voisins s’étant affrontés à plusieurs reprises lors des guerres qui n’ont pas épargné la région. Encore récemment, des sites Internet et des blogs grecs ont attribué des propos insultants au Premier ministre grec [b]Georges Papandreou qui aurait menacé ses compatriotes “d’accepter les mesures contre la crise pour ne pas devenir comme les Bulgares” comparant le pays à un “dépotoir lunaire”.[/b] Sofia comme Athènes ont vigoureusement démenti. Le 3 mars dernier, le maire de Plovdiv, Slavtcho Atanasov (nationaliste) a provoqué un mini scandale diplomatique en couvrant la ville de panneaux pour adresser ses voeux aux habitants de la ville à l’occasion de la fête nationale bulgare. [b]Sur ces panneaux, il avait choisi de faire figurer une carte de “la grande la Bulgarie” incluant des territoires appartenant aujourd’hui à la Grèce[/b]. Nikolaos Piperigos, le consul grec dans la deuxième ville bulgare a protesté, réclamant - en vain - de rencontrer le maire qui a décliné le rendez-vous. 519x381.1272023750.jpgLe consul a alors exprimé dans les médias son “incompréhension” face à de tels actes incompatibles, selon lui, avec les valeurs de l’Union européenne à laquelle appartiennent les deux pays. Toujours est-il que les Grecs n’ont pas tenu rigueur au maire de Plovdiv, venant nombreux faire du ski dans les stations toutes proches de Pamporovo et de Bansko où ils ont, selon les dires de Traïtcho Traïkov, même “sauvé la saison d’hiver 2010″.
[/quote]

http://balkans.blog.lemonde.fr/2010/04/…

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Παρ, 04/23/2010 - 16:24 Μόνιμος σύνδεσμος
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efthymiouthomas

Σε απάντηση του από Eleuthère

[i] Cher ami,
Le village d'origine de ma famille (Sammakóvi Démirkoÿ) comportait environ un quart de ses habitants qui étaient Bulgares. Il était à 4h de marche de la frontière bulgaro-turque actuelle. Lors de la Première guerre balkanique, mon père se souvenait de l'arrivée de l'armée bulgare, attendue comme libératrice. Parmi les premières actions assurées par les Bulgares, on remplaça les instituteurs grecs et les prêtres grecs par des Bulgares. Notre « minorité bulgare» étant chrétienne orthodoxe et peu nombreuse s'hellénisait peu à peu, face au pouvoir ottoman puis jeune-turc (nous n'avions que quatre résidents permanents turcs : le kaimakam, deux gendarmes, et un Laze, pontique hellénophone mais mahométan.
Les exagérations de la « Grande Bulgarie » et la cruauté des Komítadjis bulgares, furent en partie cause de la Deuxième guerre balkanique, où l'on vit la très inattendue alliance roumaine, serbe, monténégrine, grecque et … turque ! contre l'expansionnisme bulgare. Lorsque la Bulgarie fut vaincue, les Turcs repoussèrent en Bulgarie cette minorité frontalière, implantée depuis l'époque byzantine.
C'est ainsi que j'ai des cousins gréco-bulgares en Bulgarie. On imposa² à ceux qui avaient des noms grecs de les slaviser (mes parents Staïkou devinrent Staïkov). Ils s'implantèrent à Kôsti (le village des anasténaridès), à Vassilikó (petit port byzantin baptisé par les communistes Mitchourine, devenu maintenant Tsarévo), d'où l'on chassait les Grecs de Bulgarie vers la Grèce.
Philippoupolis est devenue Plovdiv, Messymvria est devenue Nessebar, Pyrgos est devenue Burgas, etc. etc.
En 1973, nous fîmes un voyage familial en Thrace bulgare. Mon père pu revoir, après 60 ans! sa cousine germaine, habitant Kôsti, et son cousin Panayot à Mitchourine. Passer la frontière turco-bulgare, à l'époque, en voiture, relevait de l'inconscience. Celle-ci était matérialisée par une haute barrière de barbelés, avec projecteurs et miradors, et de chaque côté une très large bande de sables blancs bien ratissés, pour mieux repérer les éventuelles traces de pas de ceux qui cherchaient à fuir. Ceci était à quelques centaines de mètres à l'intérieur du territoire bulgare, en deçà de la frontière « officielle ».
Plus tard, je retournais seul en Bulgarie, avec mon fils aîné, lors des fêtes pour revoir nos cousins qui parlaient encore grec. Nous allâmes à Sofia en avion. Dans la capitale, on voyait des
« pullman » chargés de congénères bruyants. Certains venaient faire du ski. Presque tous faisaient des razzias d'achats au grand magasin Tsoum, on avait installé pour les touristes grecs des bureaux de change. J'entends encore les cris, d'un rayon à l'autre, des nôtres : « Ela na dis tis ilektrikès skoupès! » (viens voir les aspirateurs !), et de se ruer vers des achats qui manifestement ne valaient pas la peine...
À quelques reprises, nous fûmes approchés, mon fils et moi, par des les anciens combattants de l'ELAS, qui nous avait entendu parler grec. Ils cherchaient un contact, et une consolation, en parlant leur langue, et en général ignorés ou incompris par les touristes Grecs de Grèce. Je garde un souvenir attristé d'un membre de l'EPON (mouvement des jeunesses grecques communistes), qui regrettait de ne pouvoir facilement retourner au pays (il était de Chalcidique), au moment où Papandréou l'Ancien s'employait à faciliter la «repatrisation » des Grecs au-delà du Rideau de fer quelles que soient la façon dont ils se trouvaient là (résistants convaincus, enfants enlevés des frontières, condamnés par contumace, etc.) Je garde encore le souvenir poignant de cet homme qui commençait vieillir, qui croyait ne pas pouvoir revenir en Grèce, et qui m'affirma : « si, ici, on pratiquait le vrai communisme, tout irait bien ! »
Enfin, il est incontestable, que notre diplomatie ne sait pas défendre les intérêts moraux de l'hellénisme devant ce que vous décrivez si bien dans votre réponse. Il est aussi incontestable que nos congénères qui vont à Constantinople sont ravis d'y acheter les cuirs qui sont paraît-il moins chers, tout comme à l'époque les achetaient à Sofia de mauvais aspirateurs...Que l'on réalise l'Europe avec la Bulgarie, et la Turquie, et l'on verra l'emprise intellectuelle des historiens de ces deux pays pour effacer tout ce qu'il peut y rappeler la Grèce antique, l'empire byzantin.
Quand nous allâmes visiter, à Vincennes, l'exposition des icônes bulgares, certaines étaient manifestement grecques d'après des inscriptions, et l'origine ou l'inspiration byzantine était à peine citées dans leur catalogue. Je n'ai pas le souvenir d'une protestation officielle grecque contre ces pratiques intellectuelles qui relèvent du recel historique et de l'instrumentalisation de la réalité, même si cette histoire remonte à plusieurs siècles.
Bien amicalement,
Thomas Efthymíou.
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Κυρ, 07/04/2010 - 18:30 Μόνιμος σύνδεσμος