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4 IV 1944: Kalínski avec 30 hommes du Bataillon sacré libère les otages de Mytilène.

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[i] [center][b][u]4 IV 1944: Kalínski avec 30 hommes du Bataillon sacré libère les otages de Mytilène.[/u][/b][/center]
Le 4 IV 1944, l'action téméraire de 30 hommes du Bataillon Sacré, sous les ordres du lieutenant-colonel Andréas Kalínski libère les otages que retenait les soldats allemands à l'École normale de l'île de Mytilène. Les Allemands perdirent six de leurs hommes dans l'affaire.
Cet officier de 49 ans (né à Athènes le 16 IX 1895), était d'une famille de soldats : son père Andréas Kalínski-Rhoïdis était général de division de cavalerie. Kalínski était le beau-frère d'Aléxandros Papágos. L'arrière-grand-père était un patriote polonais, exilé volontaire dans la jeune Grèce, secrétaire du roi Othon puis de Georges Ier.
Le 25 IX 1912, élève-officier (« évelpis ») il est mobilisé dans l'infanterie comme sergent. Il combattit durant la Première guerre balkanique, puis reprit sa formation d'officier de carrière, sortant en 1914 avec le grade de sous-lieutenant de cavalerie. Cette même année, à la suite d'une fièvre typhoïde, il devint sourd.
En 1916, à cause de la division de la nation (« dichasmós ») il fut rayé des cadres pour des raisons de politique intérieure. Il reprit son uniforme après les élections XI 1920. Sur le front d'Asie Mineure, il était chef d'escadron. Le 5 VI 1921, chef du premier escadron du troisième régiment de cavalerie il fut sérieusement blessé par deux fois. Après la Catastrophe d'Asie Mineure, il fut affecté, chef d'escadron, à la division de cavalerie de l'armée de la frontière thrace ( Évros).
En 1924, il fut à nouveau rayé des cadres pour « affection incurable » (plutôt par épuration politique) et versé au cadre de réserve.
Le 28 X 1940, après l'ultimatum italien, à 45 ans, il se porta volontaire au service actif, dès le 1er XII, il monta en première ligne (ses camarades de promotion de l'École militaire avaient atteint à l'ancienneté et le grade de général de division...). Il participa à toutes les opérations du Premier Corps d'Armée.
Durant la terrible Occupation italo-germano-bulgare, Kalínski réussit à quitter la Grèce pour le Proche-Orient. En I 1942 il se retrouve ainsi en service actif, ayant entre-temps reçu le grade de lieutenant-colonel pour ses faits d'armes au front.
En IX, la même année, il rejoignit la Première Brigade hellénique, reconstituée en Égypte. Peu après, il s'intégra au Bataillon Sacré (Hièrós Lóchos, ainsi nommé en souvenir du bataillon thébain d'Épaminóndas, et de celui d'Hypsilántis ). Ce bataillon était composé d'officiers volontaires, servant comme simples soldats. À 47 ans, il suit l'entraînement de parachutistes.
Il combattit en Tunisie, le Bataillon sacré ayant été affecté aux troupes françaises et coloniales du général Leclerc, comme corps d'avant-garde. Le Bataillon sacré hellénique libera la ville de Sfax, puis celle de Sous, dont le maire, aux cris de «vive la Grèce! », remit les clefs de sa ville à Tsigántès qui était à sa tête.
Le 2 mai 1943, le Bataillon sacré revint en Égypte et continua les combats dans les archipels de la mer Égée, avec Kalínski comme commandant de sa première section.
Le 31 X 1943 Kalínski est parachuté sur l'île de Samos. Les troupes indo-britanniques s'étant éloignées, à la suite de la déclaration de Staline que: «tout débarquement dans les Balkans serait considéré comme un acte ennemi, contre l'Union soviétique »... Mais là, il s'agissait de troupes grecques, revenant libérer leur pays.
En IV 1944, pour ses faits d'armes, Kalínski est fait colonel.
Par la suite, il sera à l'origine de la création des forces spéciales qu'il commande de 1947 à 1955 (« bérets verts », LOK : Lóchos Orinôn Katadromôn, Corps de Chasseurs de Montagnes, très actifs durant la Guerre civile) et du corps de parachutistes helléniques (12 mars 1955), à Asprópyrgos.
Il était le commandant de la Maison militaire du roi Paul lorsqu'il mourut, à 61 ans, le 21 V 1956, d'un cancer pulmonaire. [/i]

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