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Hommage aux patriarcats de l hellenisme

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Hommage aux patriarcats de l hellenisme

Ceux qui regarde Ert World ou Ert 3 conaissent l emission DIASPORA d ERT 3 qui nous parlent chaque semaine de l hellenisme et des diasporas grecques de par le monde

Ils ont fait plusieurs emissions dedies aux patriarcats grecs de Constantinople,Jerusalem et d Alexandrie qui sont non seulement des Eglises Grecs orthodoxes mais les defenseurs de l hellenisme antique en Orient

Le travail que font ces patriarcats sont enormes et meritent des eloges

L hellenisme se confond avec l Orthodoxie ,et nos patriarcats sont aussi des defenseurs de tout l hellenisme qu il soit antique ou chretien

Ils font beaucoup d oeuvre caritative dans les pays Arabes ou africains ou ils sont present

Il est un fait que dans le monde arabe ,la presence de ces patriarcats n est pas sujet de controverse car ils ont toujours fait partie du paysage locale bien avant l Hegire

La controverse qui pourrait exister n est que de l ordre du politique,comme en Turquie et a Jerusalem ,mais vu leur anciennete bien avant la cretion des etats nations et de plus ayant en leur possession des firmans qui leurs octroyaient a l epoque de l empire ottoman des garanties qu on reconnu tout les pays qui se sont idefie sur le corp de l homme malade qu etait l emoire ottoman,juridiquement les proteges de toutes vicisitudes extremiste politicard local meme en Turquie comme pour Halki,le gouvernement turc sait qu il est hors la loi ,car les firmans qui garantisse la fonctionnalite du seminaire ne peut etre abroger par la republique turque car elle serait anti constitutionnelle,nier ou abolir un ancien firman ottoman en Turquie,serait ouvrir la boite de pandore ,car le patriarcat de Constantinople n est pas le seul detenteur de ce genre d edit juridiue issus de l empire ottomans mais d autre particularisme de l islam turc,eux aussi en ont en leur main et le droit turc de la republique turque c est baser sur les firmans ottomans comme celui du droit foncier

Les documentaires qui suivent sont en langue grecque

1 partie

http://www.youtube.com/watch?v=kk7_XQem…

2 partie

http://www.youtube.com/watch?v=w-uQCDcG…

3 partie

http://www.youtube.com/watch?v=KV4N983P…

4 partie

http://www.youtube.com/watch?v=BDNAWx7C…

5 partie

http://www.youtube.com/watch?v=CrdTPkeH…

6 partie

http://www.youtube.com/watch?v=ATcSGfBT…

7 partie

http://www.youtube.com/watch?v=id6pKwSN…

8 partie

http://www.youtube.com/watch?v=0BzCmi-E…

9 partie

http://www.youtube.com/watch?v=GgQn5FWd…

Ta leme

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Aristote Miaoulis

Σε απάντηση του από Αλέξιος

Bravo !
C'est d'un intérêt prodigieux !
Comme c'est dommage de ne pouvoir les visionner d'un seul coup par manque de temps (3 sur 9)
Mais je reviendrai et je note l'adresse.
C'est immensément intéressant.

Quel courage extraordinaire il faut !
Où sont les héros de nos jours ?
Ils sont là, ils attendent l'aube ...qui tarde à venir ...
Ils attendent que les trésors revivent.
Quel passé prodigieux il y a là !

Et en plus, ils songent à l'avenir ...
Re-bravo !

a+

Odysseus

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Πέμ, 12/11/2008 - 22:25 Μόνιμος σύνδεσμος
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alex

Σε απάντηση του από Aristote Miaoulis

Salut Aristote ,t a un humour difficilement cernable,une de tes qualitee mon ami

En cherchant une definition plus exhaustive concernant l hellenisme ,je suis tombe sur le site d'Alexandre Meïmarakis,une personne que tu connais,un site fort bien illustre et assez bigarre

Alexandre Meïmarakis donne sa definition de l Hellenisme exhaustive,elle est fortement interessante et repond aussi a la situation actuelle de la Grece

Cet article a ete publie en 2004

La définition de l'hellénisme n'est pas facile à trouver. La plupart des dictionnaires parlent de l' hellénisme en terme de civilisation. Le petit Larousse définit l'hellénisme comme la civilisation grecque. La définition est exacte, mais mérite d'être approfondie.

Qu'est-ce que la civilisation grecque ? Quand peut-on parler d'hellénisme ?

Définir la civilisation grecque est difficile, tant les succès sont nombreux dans bien des domaines. Théâtre, sciences, philosophie, art de la guerre, musique : le génie est-il définissable ? Bien évidemment non. Cependant à la base de ces succès et de ces redressements inattendus, il y a l'hellénisme qui est une approche particulière de la vie. [b]L'hellénisme fut et reste encore le ressort de la civilisation grecque. Pour cela, on peut penser qu'il s'apparente à une religion.[/b]

[b]Cette religion n'est pas austère.Bien au contraire, l'hellénisme est d'abord amour de la vie, de la fête. Surtout cette religion est pratique. Puisque l'hellénisme est tout tourné vers la réalisation concrète, pratique. L'hellénisme est une certaine approche de la vie, faite surtout et d'abord de pragmatisme, d'esprit pratique, d'appréhensions bien concrètes[/b], on pourrait dire rapidement de cette tournure d'esprit si particulière qui fait dire :

« Με ζωνουν τα φιδια »

[b]L'hellénisme est à l' opposé de quelque introversion, rétractation, retrait sur soi: il est au contraire affirmation de soi, esprit d'entreprise,esprit de réalisation , esprit de découverte, esprit de conquête, mais de conquêtes pacifiques. Et cette affirmation de soi prend toute sa valeur dans la vision universelle que l'hellénisme porte en lui. Nous vivons dans un pays, où hélas !, on oppose trop souvent l' Être à l' Avoir.

L' Hellénisme n'a que faire de cette opposition, il la dépasse, car il propose d'abord un Faire, et pas n'importe quel Faire : un Faire à portée universelle. Ainsi, les jeux olympiques ne pouvaient qu'être enfant de l'hellénisme.Tout orienté vers le Faire,l'hellénisme conçoit le Faire, l' Être et l' Avoir comme une trilogie inséparable,une harmonie, une symphonie qui doit concourir à l' Universalité.[/b]

Tout cela reste bien compliqué.Napoléon disait qu'un court dessin vaut mieux qu'un long discours. Aussi, tâchons de mettre une figure sur cet hellénisme si difficile à définir.

La facilité nous ferait prendre un Ancien comme Archimède, Miltiade. Mais quoi !

N'existons-nous pas ?

L' Hellénisme ne se décline-t-elle pas aussi au présent ? S'ils en furent les fondateurs,l'hellénisme n'a-t-elle pas produit de dignes représentants en notre temps ?

Faut-il envisager un écrivain ?

Alors, Nikos Kazantzakis peut être cette figure. Dans cesièclesi sournois, si hypocritement sournois, si fertile en asservissements silencieux, son livre ; « la Liberté ou la Mort »n'est-il pas de portée universelle ? La Liberté requiert jusqu'au sacrifice suprême, voilà une vérité fort méconnue. Voilà la devise nationale, de portée universelle, mit en oeuvre par un artiste au sang chaud. Voilà un bel exemple d'hellénisme.

Faut-il envisager un artiste ? Alors Domenicos Théothokopoulos est là ( El Greco ),pour nous faire ressentir l' Immanence. Et pour préfigurer les impressionnistes. N'est-ce point une oeuvre de portée universelle ? Autre bel exemple d'hellénisme.

Faut-il envisager un homme politique ?Alors Vénizelos est là. Pour faire de la Grèce un pays moderne, et la ranger du bon côté. Réussite politique. Réussite universelle.

Faut-il envisager un stratège ?

Alors le Général Metaxas est là : pour montrerque l'on peut dire« non » à un envahisseur et le vaincre. La déroute des Italiens en 1941n'a-t-elle pas eu un retentissement universel ? D'autres encore sont bien dignes de l'hellénisme comme le général Miaoulis, l'amiral Canaris.

Faut-il invoquer un religieux ? Alors
Saint Nicolas de *** (à préciser) ( 1650 ?- 1712?) ne remplit pas son rôle d'helléniste en clamant desprophéties réconfortantes : « Vos petits enfants seront libres ! » C'était sous le temps de l' Occupation turque.

Toutes ces figures exceptionnelles sont des enfants de l'hellénisme et le caractère de chacun, le tempérament de chacun penche plutôt vers quevers l'autre. Les petits garçons préféreront Metaxas, les hommes murs verront en Venizelos un helléniste sage.

Qui retiendrons-nous donc ?
Il nous faut examiner le temps présent, pour distinguer la figure la plus capable d'épouser notre époque, plus : de s'en faire le prophète, afin qu'il pénètre de son aura quelque oreille inattentive ou distraite sur l'écoulement de la vie et le cours desévènements..

[b]Notre temps a connu la guerre, c'était il y a maintenant quelque 50 ans. Depuis nous croyons vivre en paix.Il y eût d'abord la Guerre Froide, puis maintenant un tempsincertain, que peu reconnaissent comme sûr. Posons-nous laquestion tout de suite, si la paix civile règne, sommes-nouspourtant un pays pacifié ? Des gens pacifiés ?Pacifistes sûrement. Mais pacifiés ?[/b]

Les distances raccourcis nous rendent des guerres ponctuelles ou locales terriblement proches. Des gouvernants que nous croyions pacifistes se font soudainement guerriers, déclenchent des guerres au Moyen-Orient. Etalourdissent le ciel de l'avenir d'autant de menaces. C'est durant ce temps de menaces qu'il faut sérieusement songer àl'avenir prochain, tâcher de le déceler, d'entrevoir sa nature.

[b]Car si l'abondance existe aujourd'hui,qui peut dire si demain l'abondance existera encore ? Les menaces sont réelles. ( Guerre, écologie, démographie etc ..) Nous sommes dans un temps de prévoyance, ou prévoir l'avenir est sage précaution, et qui peut devenir dès demain pourquoi pas : nécessité.[/b]

[b]Mais l'abondance n'est pas tout. Il y a des biens autrement élevés, comme la liberté, l'indépendance, qui sont autrement précieux. Ce sont ces biens-là qu'il s'agit de pérenniser contre des menaces encore diffuses, imperceptibles au jour.[/b]

Nous vivons dans un monde dangereux, qui évolue rapidement. Prenons un exemple :l''an prochain entre en service des avions de 800 places. Ce qui est aujourd'hui déplacements de groupes va devenir déplacements de foules immenses. Outre les problèmes d'infrastructures à résoudre, cela n'est-il pas sans poser des questions ? Desquestions de territorialité ? Déjà les capitaux circulent librement de pays en pays. Bientôt des foules pourront être déplacées à volonté...N'est-ce pas sans poser question ?

De plus, le monde que nous vivons n'a qu'une apparence de douceur, d'humanité. Dans la réalité, souvent cachée, me semble-t-il, il y a non pas de la rudesse,ce qui serait compréhensible, mais une très grande brutalité. L' affaire Dutroux, en Belgique, a montré àquel point l'humanité peut se muer en monstre brutal et sournois. Sans aller jusqu'à cet extrême demonstruosité, les délinquances sont devenues, dans ce pays, monnaie courante : brutalités.

[b]C'est pourquoi, il me semble que dansl'avenir s'annonce sous les couleurs de la lutte. De la lutte pour garder sa liberté, devant des envahissements de tous ordres, et de tous les côtés.[/b]

[b]Alors pour prophète de ce temps qui vient, je prendrai Nikos Kazantzakis, écrivain de cette oeuvre si vivante : : « la Liberté ou la Mort ». Car c'est sur cette devise-là que se jouera bien des choses.[/b]

A. Meïmarakis. 2004

http://www.meimarakis.net/hellenisme1.h…

Interessant ce que dit Meïmarakis concernant l hellenisme qui s'apparente à une religion

La LIBERTE OU LA MORT

La Liberté requiert jusqu'au sacrifice suprême, voilà une vérité fort méconnue. Voilà la devise nationale, de portée universelle

Ta leme

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Δευ, 12/22/2008 - 15:13 Μόνιμος σύνδεσμος
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Aristote Miaoulis

Σε απάντηση του από alex

Oui, Oui, mais que serait l'hellénisme sans l'orthodoxie ?
Que serait l'Hellénisme sans l'Orthodoxie ?

La race occidentale, fort pauvre en inventions, se plaît à exporter ses modèles.
Sans doute s'agit-il, une fois de plus, de dominer ?
Dans l'actualité qui nous vient d'Athènes, on suit à la trace nos révolutionnaires français, dans les déclarations qui sont faîtes à la presse et jusque dans la façon faussement négligée de s'habiller -ah les bobos ! (bourgeois bohème) ou de se laisser pousser une barbe de 3 jours.

Ah ! Les révolutionnaires français !
Ah ! La rue Cadet !
Ah ! ' »'Liberté chérie de faire le plus de saloperies possibles », habillée façon respectable !
Ah ! Prodigieuse ''Egalité'' qui nivelle tout et éradique tout ce qui dépasse !
Ah ! La Fraternité en douce dans les cercles de copains !
Ah ! La Patrie des Droits de l'Homme qui est une mère pour tous ceux qui arrivent d'ailleurs !

La Révolution française s'est voulue universelle. Ainsi le montre sa devise : Liberté, Egalité, Fraternité. Mais cette universalité va à l'encontre de la singularité de la patrie charnelle des Français. D'ailleurs, les hommes politiques français de droite et de gauche l'ont fort bien compris, placés qu'ils sont devant le projet mondialiste et européen.

Faut-il gommer la patrie ? Voilà la question qu'ils ont eu à résoudre.
Pour le peuple, averti de cette question politique par essence, il est angoissant de noter qu'il la situe dans un ordre infra-politique.
C'est terrible et angoissant !

Pourquoi la France en est-elle arrivée là ?

La société française est travaillée depuis Louis XIV.
C'était le temps des disputes : 'Supériorité de la Raison sur l'Harmonie' (Poésie, noblesse, choses divines ? La vie sans foi ni loi est préférable
- Quels chiens ! -
Puis la 'Querelle des Anciens et des Modernes' qui voulut imposer aux Français des compagnies nouvelles, des alliances nouvelles,.des comportements nouveaux ...

Tout est en germe dans le Grand Siècle : ces accusations contre la religion, ciment de la Nation française, ces cercles occultes, cette alliance des Français avec le Grand Turc, cette folie religieuse : le jansénisme, Le Grand Siècle fut un siècle d'affrontements.

Bref : aujourd'hui, l'Angleterre ayant aidé depuis ce temps-là au développement des salons et des cercles occultes, la France a renié sa religion et fait sa révolution, elle est actuellement un pays athée. Et le Révolutionnaire français ayant fait fortune dans son pays (la France), veut s'exporter.

A la lumière du passé révolutionnaire, des turbulences perpétuelles de la société française (1820, 1848, guerre de 70, 14-18, ...) et surtout de l'état actuel de la société française, il est clair que la Révolution n'a pas un bilan positif. Loin de là. Le pays est en voie de dissolution. C'est ce qu'ont compris beaucoup de Français (Cf « Le livre noir de la Révolution française » / ouvrage collectif -éditions du cerf. 2008. voir wikipedia. ou www.google.fr/livres)

Bien plus, la Révolution - cette haine des choses divines – a infecté jusqu'à la religion des Français qui s'obstine à fréquenter les églises (le dimanche).

Le peu de religieux français qui a survécu, considèrent la laïcité – cette interdiction du fait religieux – comme un « acquit » et un « socle républicain ». Et une frange importante de cette population – la plus dynamique - se pose la question de savoir si Rome est encore dans Rome.

C'est dire si l'oecuménisme est aujourd'hui devenu quelque chose de dangereux. Quelque chose à proscrire absolument.

Bref : sans sa religion traditionnelle, le Français est en passe de se dissoudre dans la mondialisation.

Alors, ainsi donc, à la lumière des turbulences françaises, comprenons que l'Orthodoxie est un élément constitutif de l' Hellénisme. Un élément constitutif essentiel. Quiquonque s' attaque à la Religion s'attaque à la Nation. Les ennemis intérieurs sont plus redoutables que les ennemis extérieurs.

Sans être grand clerc, nous sommes sans doute à la veille de changements possibles au Moyen-Orient. N'y a -t-il pas nécessaire à l'universalité humaine que l'Hellénisme et la Grèce soient bien préparés à ces changements ?

a+

Aristote Miaoulis

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Τρί, 01/20/2009 - 23:46 Μόνιμος σύνδεσμος
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alex

Σε απάντηση του από Aristote Miaoulis

Aristote,tu as raison et je l ai deja dit,la laicite est un crime ,un crime au liberte individuelle d etre different,de penser differement,de ne pas etre une entite ,un chiffre dans une matrice matricide

L orthodoxie fut la force de l hellenisme qui a premis au peuple grec de garder ces racines

Il est vrais que lorsqu un grec expatrie et sa descendance perdent ce lien ,c est souvent le cas de l assimilation a sa nouvelle nationalite,identite et en France,les grecs pourtant nombreux par le passe sont en voie d extinction,ce qui n est pas le cas en Allemagne par exemple

La laicite fait elle pour autant des francais convaincu et fier de l etre

Personne n a jamais reussis a me repondre a cette question si simple

Le laicisme provoque actuellement partout ou il est pratique ou applique de force ,ou en son nom comme en Turquie,un communautarisme de plus en plus extremiste,c est cela le vrai connstat

Un constat d echec partout ou il est applique que ce soit dans les societe capitaliste ou dans l ex bloc communistes ,on a vu la destruction des etats nations a l est de la laicite communiste,on voit le resultat de la laicite islamiste au moyen orient et en Turquie,et on voit tout les jours le constat d echec en france des mefaits de la laicite et de son extremisme laicisme comme a l epoque du foulard dit islamque qui avant etait marginale et banale quasi inexistant dans les coures d ecoles qui apres le ramdam impose par l inquisition de la laicite a obtenu le resultat inverse escompte

On ne peut pas se battre contre les libertes individuelles propre a chacun,ce que fai la laicite

Dand le pays du In God we trust,le reve dit americain fesait encore des emules americanomanes dans des peuples fraichement debarque,en tout cas tant que l american dream soutenu par l economie existera,ce qui n est plus le cas aujourd hui,du moins ,au temps present

On peut essayer d acheter et normaliser par l argent ou par la coercision la liberte individuelle de penser mais le retour aux sources peut toujours revenir a batons rompus et ce chaos en temps de crise sera dificilement controlable

Le laicisme cree le communautarisme qui l amenera a sa perte,faute d identite propre

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Τετ, 01/21/2009 - 02:44 Μόνιμος σύνδεσμος
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Αλέξιος

Σε απάντηση του από Aristote Miaoulis

Salut Aristote et alex

Aristote, tu dis :
[b]Oui, Oui, mais que serait l'hellénisme sans l'orthodoxie ?
Que serait l'Hellénisme sans l'Orthodoxie ?[/b]

très bonne question, l'orthodoxie a effectivement été un grand rassembleur dans la diaspora ou le seul moyen de se rassembler était à l'eglise. et pendant l'empire ottoman on lui doit la pérennité inalienable de la langue grecque. Dieu merci!

Mais [size=x-large][b]Que serait l'orthodoxie sans l'hellenisme?[/b][/size]
Quand on sait que l'hellenisme existait avant l'orthodoxie et aujourd'hui à l'heure du grand athéisme mondial, l'hellenisme est toujours présent dans ses descendants et étudier mondialement à l'Ecole.

une seule réponse, sans hellenisme, l'orthodoxie n'existerait plus!! je pense même que l'Orthodoxie doit plus à l'hellenisme que l'inverse. Elle lui doit tout.

je citerais ces phrases de Ernest Renan :

[color=#3300FF]"L'impression que me fit Athènes est de beaucoup la plus forte que j'aie jamais ressentie.

[b]Il y a un lieu où la perfection existe ; il n'y en a pas deux: c'est celui-là[/b]. Je n'avais jamais rien imaginé de pareil. C'était l'idéal cristallisé en marbre pentélique qui se montrait à moi.

[i][b]Jusque-là, j'avais cru que la perfection n'est pas de ce monde ;[/b] une seule révélation me paraissait se rapprocher de l'absolu. Depuis longtemps, je ne croyais plus au miracle, dans le sens propre du mot ; cependant la destinée unique du peuple juif, aboutissant à Jésus et au christianisme, m'apparaissait comme quelque chose de tout à fait à part.

Or voici qu'à côté du miracle juif [b]venait se placer pour moi le miracle grec, une chose qui n'a existé qu'une fois, qui ne s'était jamais vue, qui ne se reverra plus, mais dont l'effet durera éternellement, je veux dire un type de beauté éternelle, sans nulle tache locale ou nationale[/b].

[b]Je savais bien, avant mon voyage, que la Grèce avait créé la science, l'art, la philosophie, la civilisation ; mais l'échelle me manquait[/b].

Quand je vis l'acropole, j'eus la révélation du divin, comme je l'avais eue la première fois que je sentis vivre l'évangile, en apercevant la vallée du Jourdain des hauteurs de Casyoun. Le monde entier alors me parut barbare."[/i][/color]

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Τρί, 01/27/2009 - 00:52 Μόνιμος σύνδεσμος
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Ernest Renan

Σε απάντηση του από Αλέξιος

Si Renan débarquait aujourd'hui à Athènes, je suis pas sure qu'il parlerait de la même manière;

Athènes aujourd'hui ne tape plus dans l'oeil de ceux qui la visite.
C'est une terratoupoli, une ville monstrueuse.

Heureusement que nos ancêtres ont construit de formidables temples dont les vestiges mal entretenus attirent encore des touristes.

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Τρί, 01/27/2009 - 17:30 Μόνιμος σύνδεσμος
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alex

Σε απάντηση του από Ernest Renan

Prière sur l'Acropole

Je n'ai commencé d'avoir des souvenirs que fort tard. L'impérieux devoir qui m'obligea, durant les années de ma jeunesse, à résoudre pour mon compte, non avec le laisser aller du spéculatif, mais avec la fièvre de celui qui lutte pour la vie, les plus hauts problèmes de la philosophie et de la religion, ne me laissait pas un quart d'heure pour regarder en arrière. Jeté ensuite dans le courant de mon siècle, que j'ignorais totalement, je me trouvai en face d'un spectacle en réalité aussi nouveau pour moi que le serait la société de saturne ou de vénus pour ceux à qui il serait donné de la voir. Je trouvais tout cela faible, inférieur moralement à ce que j'avais vu à Issy et à saint-Sulpice ; cependant la supériorité de science et de critique d'hommes tels qu'Eugène Burnouf, l'incomparable vie qui s'exhalait de la conversation de M. Cousin, la grande rénovation que l'Allemagne opérait dans presque toutes les sciences historiques, puis les voyages, puis l'ardeur de produire, m'entraînèrent et ne me permirent pas de songer à des années qui étaient déjà loin de moi. Mon séjour en Syrie m'éloigna encore davantage de mes anciens souvenirs. Les sensations entièrement nouvelles que j'y trouvai, les visions que j'y eus d'un monde divin, étranger à nos froides et mélancoliques contrées, m'absorbèrent tout entier. Mes rêves, pendant quelque temps, furent la chaîne brûlé de Galaad, le pic de Safed, où apparaîtra le messie ; le carmel et ses champs d'anémones semés par dieu ; le gouffre d'Aphaca, d'où sort le fleuve Adonis. Chose singulière !

Ce fut à Athènes, en 1865, que j'éprouvai pour la première fois un vif sentiment de retour en arrière, un effet comme celui d'une brise fraîche, pénétrante, venant de très loin. L'impression que me fit Athènes est de beaucoup la plus forte que j'aie jamais ressentie. Il y a un lieu où la perfection existe ; il n'y en a pas deux: c'est celui-là. Je n'avais jamais rien imaginé de pareil. C'était l'idéal cristallisé en marbre pentélique qui se montrait à moi. Jusque-là, j'avais cru que la perfection n'est pas de ce monde ; une seule révélation me paraissait se rapprocher de l'absolu. Depuis longtemps, je ne croyais plus au miracle, dans le sens propre du mot ; cependant la destinée unique du peuple juif, aboutissant à Jésus et au christianisme, m'apparaissait comme quelque chose de tout à fait à part. Or voici qu'à côté du miracle juif venait se placer pour moi [b]le miracle grec[/b], [b]une chose qui n'a existé qu'une fois, qui ne s'était jamais vue, qui ne se reverra plus, mais dont l'effet durera éternellement[/b], je veux dire un type de beauté éternelle, sans nulle tache locale ou nationale. Je savais bien, avant mon voyage, que la Grèce avait créé la science, l'art, la philosophie, la civilisation ; mais l'échelle me manquait. Quand je vis l'acropole, j'eus la révélation du divin, comme je l'avais eue la première fois que je sentis vivre l'évangile, en apercevant la vallée du Jourdain des hauteurs de Casyoun. [b]Le monde entier alors me parut barbare. L'orient me choqua par sa pompe, son ostentation, ses impostures. Les romains ne furent que de grossiers soldats ; la majesté du plus beau romain, d'un Auguste, d'un Trajan, ne me sembla que pose auprès de l'aisance, de la noblesse simple de ces citoyens fiers et tranquilles. Celtes, germains, slaves m'apparurent comme des espèces de scythes consciencieux, mais péniblement civilisés. Je trouvai notre moyen âge sans élégance ni tournure, entaché de fierté pédlacée et de pédantisme. Charlemagne m'apparut comme un gros palefrenier allemand ; nos chevaliers me semblèrent des lourdauds, dont Thémistocle et Alcibiade eussent souri[/b]. Il y a eu un peuple d'aristocrates, un public tout entier composé de connaisseurs, une démocratie qui a saisi des nuances d'art tellement fines que nos raffinés les aperçoivent à peine. Il y a eu un public pour comprendre ce qui fait la beauté des propylées et la supériorité des sculptures du parthénon. Cette révélation de la grandeur vraie et simple m'atteignit jusqu'au fond de l'être. Tout ce que j'avais connu jusque-là me sembla l'effort maladroit d'un art jésuitique, un rococo composé de pompe niaise, de charlatanisme et de caricature. C'est principalement sur l'acropole que ces sentiments m'assiégeaient.

Un excellent architecte avec qui j'avais voyagé avait coutume de me dire que, pour lui, la vérité des dieux était en proportion de la beauté solide des temples qu'on leur a élevés. Jugée sur ce pied-là, Athéné serait au-dessus de toute rivalité. Ce qu'il y a de surprenant, en effet, c'est que le beau n'est ici que l'honnêteté absolue, la raison, le respect même envers la divinité. Les parties cachées de l'édifice sont aussi soignées que celles qui sont vues. Aucun de ces trompe-l'oeil qui, dans nos églises en particulier, sont comme une tentative perpétuelle pour induire la divinité en erreur sur la valeur de la chose offerte. Ce sérieux, cette droiture, me faisaient rougir d'avoir plus d'une fois sacrifié à un idéal moins pur. Les heures que je passais sur la colline sacrée étaient des heures de prière. Toute ma vie repassait, comme une confession générale, devant mes yeux. Mais ce qu'il y avait de plus singulier, c'est qu'en confessant mes péchés, j'en venais à les aimer ; mes résolutions de devenir classique finissaient par me précipiter plus que jamais au pôle opposé.

Un vieux papier que je retrouve parmi mes notes de voyage contient ceci: prière que je fis sur l'acropole quand je fus arrivé à en comprendre la parfaite beauté:

"ô noblesse ! ô beauté simple et vraie ! Déesse dont le culte signifie raison et sagesse, toi dont le temple est une leçon éternelle de conscience et de sincérité, j'arrive tard au seuil de tes mystères ; j'apporte à ton autel beaucoup de remords. Pour te trouver, il m'a fallu des recherches infinies. L'initiation que tu conférais à l'athénien naissant par un sourire, je l'ai conquise à force de réflexions, au prix de longs efforts.

"je suis né, déesse aux yeux bleus, de parents barbares, chez les cimmériens bons et vertueux qui habitent au bord d'une mer sombre, hérissée de rochers, toujours battue par les orages. On y connaît à peine le soleil ; les fleurs sont les mousses marines, les algues et les coquillages coloriés qu'on trouve au fond des baies solitaires. Les nuages y paraissent sans couleur, et la joie même y est un peu triste ; mais des fontaines d'eau froide y sortent du rocher, et les yeux des jeunes filles y sont comme ces vertes fontaines où, sur des fonds d'herbes ondulées, se mire le ciel.

"mes pères, aussi loin que nous pouvons remonter, étaient voués aux navigations lointaines, dans des mers que tes argonautes ne connurent pas. J'entendis, quand j'étais jeune, les chansons des voyages polaires ; je fus bercé au souvenir des glaces flottantes, des mers brumeuses semblables à du lait, des îles peuplées d'oiseaux qui chantent à leurs heures et qui, prenant leur volée tous ensemble, obscurcissent le ciel.

"des prêtres d'un culte étranger, venu des syriens de Palestine, prirent soin de m'élever. Ces prêtres étaient sages et saints. Ils m'apprirent les longues histoires de Cronos, qui a créé le monde, et de son fils, qui a, dit-on, accompli un voyage sur la terre. Leurs temples sont trois fois hauts comme le tien, ô Eurhythmie, et semblables à des forêts ; seulement ils ne sont pas solides ; ils tombent en ruine au bout de cinq ou six cents ans ; ce sont des fantaisies de barbares, qui s'imaginent qu'on peut faire quelque chose de bien en dehors des règles que tu as tracées à tes inspirés ô raison. Mais ces temples me plaisaient ; je n'avais pas étudié ton art divin ; j'y trouvais dieu. On y chantait des cantiques dont je me souviens encore: "salut, étoile de la mer,... reine de ceux qui gémissent en cette vallée de larmes." ou bien: "rose mystique, tour d'ivoire, maison d'or, étoile du matin..." tiens, déesse, quand je me rappelle ces chants, mon cœur se fond, je deviens presque apostat. Pardonne-moi ce ridicule ; tu ne peux te figurer le charme que les magiciens barbares ont mis dans ces vers, et combien il m'en coûte de suivre la raison toute nue.

"et puis si tu savais combien il est devenu difficile de te servir ! Toute noblesse a disparu. [b]Les scythes ont conquis le monde[/b]. Il n'y a plus de république d'hommes libres ; il n'y a plus que des rois issus d'un sang lourd, des majestés dont tu sourirais. De pesants hyperboréens appellent légers ceux qui te servent... une pambéotie redoutable, une ligue de toutes les sottises, étend sur le monde un couvercle de plomb, sous lequel on étouffe. Même ceux qui t'honorent, qu'ils doivent te faire pitié ! [b]Te souviens-tu de ce calédonien qui, il y a cinquante ans, brisa ton temple à coups de marteau pour l'emporter à Thulé ?[/b] Ainsi font-ils tous... j'ai écrit, selon quelques-unes des règles que tu aimes, ô Théonoé, la vie du jeune dieu que je servis dans mon enfance ; ils me traitent comme un Evhémère ; ils m'écrivent pour me demander quel but je me suis proposé ; [b]ils n'estiment que ce qui sert à faire fructifier leurs tables de trapézites[/b]. Et pourquoi écrit-on la vie des dieux, ô ciel ! Si ce n'est pour faire aimer le divin qui fut en eux, et pour montrer que ce divin vit encore et vivra éternellement au coeur de l'humanité ?

[b]"te rappelles-tu ce jour, sous l'archontat de Dionysodore, où un laid petit juif, parlant le grec des syriens, vint ici, parcourut tes parvis sans te comprendre, lut tes inscriptions tout de travers et crut trouver dans ton enceinte un autel dédié à un dieu qui serait le dieu inconnu. eh bien, ce petit juif l'a emporté[/b] ; pendant mille ans, on t'a traitée d'idole, ô vérité ; pendant mille ans, le monde a été un désert où ne germait aucune fleur. Durant ce temps, tu te taisais, ô Salpinx, clairon de la pensée. Déesse de l'ordre, image de la stabilité céleste, on était coupable pour t'aimer, et, aujourd'hui qu'à force de consciencieux travail nous avons réussi à nous rapprocher de toi, on nous accuse d'avoir commis un crime contre l'esprit humain en rompant des chaînes dont se passait Platon.

"toi seule es jeune, o Cora ; toi seule es pure, o vierge ; toi seule es saine, ô Hygie ; toi seule es forte, ô victoire. Les cités, tu les gardes, ô Promachos ; tu as ce qu'il faut de mars, ô Aréa ; la paix est ton but, ô pacifique. Législatrice, source des constitutions justes ; démocratie, toi dont le dogme fondamental est que tout bien vient du peuple, et que, partout où il n'y a pas de peuple pour nourrir et inspirer le génie, il n'y a rien, apprends-nous à extraire le diamant des foules impures. Providence de Jupiter, ouvrière divine, mère de toute industrie, protectrice du travail, ô Ergané, toi qui fais la noblesse du travailleur civilisé et le mets si fort au-dessus du scythe paresseu x; sagesse, toi que Zeus enfanta après s'être replié sur lui-même, après avoir respiré profondément ; toi qui habites dans ton père, entièrement unie à son essence ; toi qui es sa compagne et sa conscience ; énergie de Zeus, étincelle qui allumes et entretiens le feu chez les héros et les hommes de génie, fais de nous des spiritualistes accomplis. Le jour où les athéniens et les rhodiens luttèrent pour le sacrifice, tu choisis d'habiter chez les athéniens, comme plus sages. Ton père cependant fit descendre Plutus dans un nuage d'or sur la cité des rhodiens, parce qu'ils avaient aussi rendu hommage à sa fille. Les rhodiens furent riches ; mais les athéniens eurent de l'esprit, c'est-à-dire la vraie joie, l'éternelle gaieté, la divine enfance du coeur.

[b]"le monde ne sera sauvé qu'en revenant à toi, en répudiant ses attaches barbares. Courons, venons en troupe. Quel beau jour que celui où toutes les villes qui ont pris des débris de ton temple, Venise, Paris, Londres, Copenhague, répareront leurs larcins, formeront des théories sacrées pour rapporter les débris qu'elles possèdent, en disant: "pardonne-nous, déesse ! C'était pour les sauver des mauvais génies de la nuit", et rebâtiront tes murs au son de la flûte, pour expier le crime de l'infâme Lysandre ! Puis ils iront à Sparte maudire le sol où fut cette maîtresse d'erreurs sombres, et l'insulter parce qu'elle n'est plus.[/b]

"ferme en toi, je résisterai à mes fatales conseillères ; à mon scepticisme, qui me fait douter du peuple ; à mon inquiétude d'esprit, qui, quand le vrai est trouvé, me le fait chercher encore ; à ma fantaisie, qui, après que la raison a prononcé, m'empêche de me tenir en repos. O Archégète, idéal que l'homme de génie incarne en ses chefs-d'oeuvre, j'aime mieux être le dernier dans ta maison que le premier ailleurs. Oui, je m'attacherai au stylobate de ton temple ; j'oublierai toute discipline hormis la tienne, je me ferai stylite sur tes colonnes, ma cellule sera sur ton architrave. Chose plus difficile ! Pour toi, je me ferai, si je peux, intolérant, partial. Je n'aimerai que toi. [b]Je vais apprendre ta langue, désapprendre le reste[/b]. Je serai injuste pour ce qui ne te touche pas ; [b]je me ferai le serviteur du dernier de tes fils. Les habitants actuels de la terre que tu donnas à Erechthée, je les exalterai, je les flatterai.[/b] [b]J'essayerai d'aimer jusqu'à leurs défauts[/b] ; je me persuaderai, ô Hippia, qu'ils descendent les cavaliers qui célèbrent là-haut, sur le marbre de ta frise, leur fête éternelle. J'arracherai de mon coeur toute fibre qui n'est pas raison et art pur. Je cesserai d'aimer mes maladies, de me complaire en ma fièvre. Soutiens mon ferme propos, o salutaire ; aide-moi, ô toi qui sauves !

"que de difficultés, en effet, je prévois ! Que d'habitudes d'esprit j'aurai à changer ! Que de souvenirs charmants je devrai arracher de mon coeur ! J'essayerai ; mais je ne suis pas sûr de moi. Tard je t'ai connue, beauté parfaite. J'aurai des retours, des faiblesses. Une philosophie, perverse sans doute, m'a porté à croire que le bien et le mal, le plaisir et la douleur, le beau et le laid, la raison et la folie se transforment les uns dans les autres par des nuances aussi indiscernables que celles du cou de la colombe. [b]Ne rien aimer, ne rien haïr absolument, devient alors une sagesse[/b]. Si une société, si une philosophie, si une religion eût possédé la vérité absolue, cette société, cette philosophie, cette religion aurait vaincu les autres et vivrait seule à l'heure qu'il est. Tous ceux qui, jusqu'ici, ont cru avoir raison se sont trompés, nous le voyons clairement. Pouvons-nous sans folle outrecuidance croire que l'avenir ne nous jugera pas comme nous jugeons le passé ? Voilà les blasphèmes que me suggère mon esprit profondément gâté. Une littérature qui, comme la tienne, serait saine de tout point n'exciterait plus maintenant que l'ennui.

"tu souris de ma naïveté. Oui, l'ennui... nous sommes corrompus: qu'y faire ? J'irai plus loin, déesse orthodoxe, je te dirai la dépravation intime de mon coeur. Raison et bon sens ne suffisent pas. Il y a de la poésie dans le Strymon glacé et dans l'ivresse du Thrace. Il viendra des siècles où tes disciples passeront pour les disciples de l'ennui. Le monde est plus grand que tu ne crois. Si tu avais vu les neiges du pôle et les mystères du ciel austral, ton front, ô déesse toujours calme, ne serait pas si serein ; ta tête, plus large, embrasserait divers genres de beauté. "tu es vraie, pure, parfaite ; ton marbre n'a point de tache ; mais le temple d'Hagia-Sophia, qui est à Byzance, produit aussi un effet divin avec ses briques et son plâtras. Il est l'image de la voûte du ciel. Il croulera ; mais, si ta cella devait être assez large pour contenir une foule, elle croulerait aussi.

"un immense fleuve d'oubli nous entraîne dans un gouffre sans nom. ô abîme, tu es le dieu unique. Les larmes de tous les peuples sont de vraies larmes ; les rêves de tous les sages renferment une part de vérité. Tout n'est ici-bas que symbole et que songe. Les dieux passent comme les hommes, et il ne serait pas bon qu'ils fussent éternels. La foi qu'on a eue ne doit jamais être une chaîne. On est quitte envers elle quand on l'a soigneusement roulée dans le linceul de pourpre où dorment les dieux morts."

Ernest Renan

Mon petit rigolo si tu conaissait l oeuvre d Ernest Renan,t aurais pas repondu ainsi,cet homme a aime la Grece et son peuple avec ses defauts et ses qualitees,il sait les horreurs du caledonien de Thulé

Et son amour pour la Grece elle va loin

[b]Je vais apprendre ta langue, désapprendre le reste. Je serai injuste pour ce qui ne te touche pas ; je me ferai le serviteur du dernier de tes fils. Les habitants actuels de la terre que tu donnas à Erechthée, je les exalterai, je les flatterai. J'essayerai d'aimer jusqu'à leurs défauts ; je me persuaderai, ô Hippia, qu'ils descendent les cavaliers qui célèbrent là-haut, sur le marbre de ta frise, leur fête éternelle[/b]

L abnegation totale

Tu croyais qu Ernest Renan etait un touriste du dimanche comme toi AHAHHAHAHAHAHAHA

Pour resumer concernant l hellenisme,Paul Valéry declara "Il y a les Grecs, et nous" , résumant dans cette formule saisissante tout le bilan de l'aventure humaine.

Tu peux pas comprendre mon ami anonyme,ca te depasse,l hellenisme est intemporel et le miracle grec est intemporel,aujourd hui encorenous vivons sur son heritage qui ne peut etre depasse

Car l homme grec est un homme libre,la liberte ou la mort est son credo

Dans le domaine de l’art comme dans celui de la religion, l’univers, selon le mot de Renan, s’est ainsi humanisé parce que les Hellènes l’ont ramené à leur mesure.

D’un point de vue plus général, l’hellénisme a établi l’éminente dignité de la personne humaine

L Hymne nationale de la Grece et de Chypre est l hymne à la Liberté

Ta leme

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Τρί, 01/27/2009 - 20:12 Μόνιμος σύνδεσμος
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alex

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Poeme de Solomos

DITHYRAMBE SUR LA LIBERTÉ

(Traduction de Stanislas Julien, 1825)

1. Je te reconnais au tranchant de ton glaive redoutable; je te reconnais à ce regard rapide dont tu mesures la terre.

2. Sortie des ossements sacrés des Hellènes, et forte de ton antique énergie, je te salue, je te salue, ô Liberté !

3. Depuis longtemps tu gisais dans la poudre, couverte de honte, abreuvée d'amertume, et tu attendais qu'une voix généreuse te dît : « Sors de la tombe! »

4. Combien il tardait ce jour tant désiré ! Partout régnait un morne silence; les coeurs étaient glacés de crainte, et comprimés par l'esclavage.

5. Malheureuse! il ne te restait que la triste consolation de redire tes grandeurs passées, de les redire d'une voix entrecoupée de sanglots.

6. De jour en jour tu attendais le cri de l'indépendance, et tu te meurtrissais le sein dans ton désespoir.

7. Tu te disais: Ah! quand repousserai-je de ma tête le poids de l'infortune! Et, d'en haut, l'on te répondait par des pleurs, des gémissements et des chaînes.

8. Alors tu élevais ton regard obscurci par les larmes; et sur la robe découlaient des flots de sang, le sang des Grecs !

9. Sous un vêtement ensanglanté, tu sortis, je le sais, d'un pas furtif et silencieux, pour aller mendier l' assistance des nations étrangères.

10. Seule tu as entrepris ce voyage pénible, seule tu es revenue: qu'il est difficile d'ouvrir les portes où frappe la main de la misère !

11. L'un versa dans ton sein quelques larmes généreuses, mais nulle consolation. L'autre vingt fois te promit du secours, et te rendit victime d'une horrible déception.

12. D'autres, hélas! ravis de tes malheurs, s'écriaient: Va chercher tes enfants... Va, disaient les cruels !

13. Tu recules d'horreur, et, d'un pas rapide, tu vas fouler la pierre ou le gazon qui porte encore les traces immortelles de ta gloire.

14. Tu inclines languissamment ta tête chargée de douleurs, comme le malheureux qui heurte à la porte de l' opulence, et pour qui la vie n'est qu'un pénible fardeau.

15. Oui: mais maintenant pleins d'une noble ardeur, tous tes enfants combattent en héros, et cherchent avec un infatigable courage la victoire ou la mort.

16. «Sortie des ossements sacrés des Hellènes, et forte de ton antique énergie, je te salue, je te salue, ô Liberté! »

17. À peine le ciel voit-il tes efforts magnanimes; ce ciel qui, sur le sol où tu reçus le jour, faisait croître pour tes ennemis des fleurs et des fruits ;

18. Il brille pur et serein, et du sein de la terre s'échappe une voix formidable à laquelle répondent les accents belliqueux de Rhigas (1).

19. Toutes tes contrées te saluent par de vives acclamations, et les bouches épanchent avec enthousiasme les brûlants transports du coeur.

20. Les îles de la mer Ionienne frappent l' air de leurs cris, et élèvent les mains en signe d'allégresse:

21. Quoique chacune d'elles soit chargée de fers rivés avec art, et porte sur le front le sceau d'une liberté mensongère.

22. La patrie de Washington s' est émue jusqu ' au fond de l' âme, et s ' est rappelé les chaînes qui l'avaient accablée.

23. Le Lion espagnol rugit du haut de sa tour, comme s'il disait «je te salue» ; et il agite son horrible crinière.

24. Le Léopard de l' Angleterre frissonne de crainte, et, tout à coup, porte vers les confins de la Russie sa colère menaçante.

25. Il montre, à l'impétuosité de ses mouvements, sa force redoutable, et lance sur les flots de la mer Égée un regard étincelant.

26. Il te découvre aussi du haut des nues, l'oeil perçant de l' Aigle qui nourrit ses serres et ses ailes des entrailles de l 'Italie.

27. Acharné contre toi par une haine éternelle, le monstre fait entendre sans relâche sa voix glapissante, et épuise tous les moyens de te nuire.

28. Mais toi, tu ne songes qu'à trouver un théâtre pour tes premiers exploits, et dédaignant de répondre, tu écoutes sans t'émouvoir ses torrents de blasphèmes.

29. De même un vaste rocher laisse l'impur flot des mers inonder son pied inébranlable d'une impuissante écume.

30. De même il laisse la pluie, la grêle et la tempête battre follement son immense, son éternel sommet.

31. Malheur, malheur à celui qui, tombé sous ton glaive, voudra t'opposer une opiniâtre résistance!

32. Dès que la lionne s'aperçoit de l' absence de ses nourrissons, elle rôde, elle s'élance, elle a soif de sang humain.

33. Elle court, elle vole à travers les bocages, les vallons, les collines, et promène en tous lieux l'horreur, la solitude et la mort.

34. La mort, la solitude et l'horreur signalent aussi ton passage, et le cimeterre hors du fourreau ne fait qu'enflammer ta valeur.

35. Mais déjà s'élèvent devant toi les murs de la malheureuse Tripolitza, déjà tu brûles de les abattre sous les foudres de la terreur.

36. On voit, à ton oeil magnanime, que tu es sûre de la victoire, quoiqu'elle renferme des milliers de soldats, et toutes les ressources de la guerre.

37. Leur marche imposante, leurs vastes frémissements annoncent une multitude sans nombre; entends-tu les menaces intarissables des hommes et des enfants ?

38. «- À peine vous restera-t-il (infidèles) quelques yeux, quelques « bouches pour pleurer et plaindre les tristes victimes de la guerre. »

39. L'ennemi s'avance; Bellone allume ses foudres grondantes, le fusil brille, et lance l'éclair, le glaive étincelle et promène la mort dans les rangs.

40. Pourquoi le combat a-t-il été si court? Pourquoi a-t-on versé si peu de sang? Je vois l'ennemi s'enfuir et monter en désordre à la forteresse .

41. Compte... Ils sont innombrables, les fuyards qui, entraînés par la crainte, se laissent couvrir de honteuses blessures jusqu' au pied de leur citadelle.

42. «Allez-y attendre votre mort inévitable. La voici... elle vous presse, « elle vous frappe: répondez dans l'ombre de la nuit . »

43. Ils répondent; le carnage commence avec un nouvel acharnement, et l'écho des collines lointaines répète avec effroi le tumulte de la mêlée.

44. J'entends le bruit sourd des tubes homicides, j'entends le choc des épées, j'entends le fracas des poutres, j'entends les coups de hache, j'entends les grincements de dents.

45. Ah! qu'elle était terrible cette nuit dont le souvenir seul porte le frisson dans l'âme ! Elle menait à sa suite le sommeil; mais c'était le cruel sommeil de la mort.

46. L'heure, le lieu de la scène, les cris, le tumulte, la rage impitoyable des combattants, les torrents de fumée, -

47. Le fracas du bronze, et les ténèbres épaisses que sillonnaient d'affreux éclairs, représentaient l'enfer entrouvrant ses abîmes pour dévorer la race musulmane.

48. C'était l'enfer même... On vit paraître des milliers d'ombres hideusement dépouillées, des filles, des vieillards, des jeunes gens, des enfants encore à la mamelle.

49. On vit fourmiller, comme de noirs essaims, tout le cortège des morts, semblable au voile lugubre qui suit l'homme à sa dernière demeure.

50. La terre vomissait à flots pressés les mânes de tous ceux qui avaient été les victimes innocentes de la fureur des Turcs.

51. Aussi nombreux sont les épis que l'automne fait tomber sous la faux du moissonneur. Ils couvraient presque toutes les contrées d'alentour.

52. À la lueur d'un astre incertain et lugubre, ils se mêlent, ils se confondent, et montent à la citadelle entourés du silence de la mort.

53. Ainsi lorsque, dans la plaine, le pâle croissant des nuits laisse échapper parmi d'épais bocages sa lumière faible et douteuse;

54. Si le vent vient à frémir à travers les flexibles arbrisseaux. les ombres que réfléchissent les branches légères flottent dans une continuelle agitation.

55. D'un oeil livide, ils cherchent les lieux où le sang s'est figé, et dansent avec des cris rauques et plaintifs sur la plaine abreuvée de carnage.

56. Au milieu de ces funèbres ébats, ils s'élancent dans les rangs des Grecs, et appuient sur leur sein une main sèche et glacée.

57. Ce toucher magique pénètre leurs entrailles, et en arrache la douce compassion pour y faire siéger une dureté impitoyable.

58. C'est alors que le combat s'allume avec une nouvelle fureur, comme lorsque l'aquilon vient troubler par ses ravages la sérénité des mers.

59. Une grêle de coups pleut de toutes parts; chaque blessure portée par un brave est une blessure à mort: une seconde serait inutile.

60. Chaque guerrier est inondé de sueur: on dirait que leur âme indignée brûle de rompre ses liens et de prendre son essor.

61. Leur coeur palpite dans leur sein d'un mouvement lent et silencieux, mais leur bras n'en devient que plus agile et plus rapide,

62. Il n'est plus pour eux de ciel, de terre, de mer; tout l'univers est concentré dans le théâtre de leurs exploits.

63. À voir la fureur qui règne dans cette lutte orageuse, l'on dirait que, d'un côté et de l'autre, il ne restera pas un homme vivant.

64. Regarde: les bras désespérés sèment partout la mort, et la terre n'offre que des débris sanglants de mains, de pieds et de têtes, -

65. Des épées, des gibernes, des cerveaux épars, des crânes fracassés, et des poitrines palpitantes.

66. Les guerriers ne font aucune attention au massacre, et marchent toujours en avant. Arrêtez! arrêtez jusqu'à quand serez-vous altérés de carnage!

67. Ils ne quittent leur poste qu'en tombant percés de coups, et se montrent si insensibles à la fatigue, qu' on dirait que l'action commence.

68. Les infidèles devenus moins nombreux implorent en vain leur prophète, et les chrétiens leur répondent en murmurant l'arrêt de leur trépas.

69. Les Grecs braves comme des lions, se battaient en criant toujours feu, et la race impie des Turcs se dispersait devant eux en hurlant toujours allah!

70. Partout régnait la crainte et la terreur; partout retentissaient les cris, les pleurs et les sanglots; partout un épais brouillard couvrait des victimes expirantes.

71. Ils étaient si nombreux! Le plomb meurtrier ne résonnait plus à leurs oreilles glacées; tous, tous étaient étendus sans vie à la quatrième aurore.

72. Les flots de sang grossissent comme un fleuve, et roulent dans les vallons, et les prairies innocentes s'abreuvent de sang au lieu de rosée.

73. Doux zéphyrs, messagers de l' aurore, vous ne caressez plus le croissant des infidèles ; agitez, agitez mollement la bannière du Christ.

74. « Sortie des ossements sacrés des Hellènes, et forte de ton antique « énergie, je te salue, je te salue, ô Liberté! »

75. Déjà je vois se dérouler devant moi les plaines de Corinthe. Le soleil ne brille pas seul à travers les platanes, il n'éclaire pas seul les ondes et les domaines de Bacchus.

76. Les airs tranquilles ne résonnent plus maintenant des sons innocents de la flûte et du joyeux bêlement des agneaux.

77. Des milliers de soldats accourent à pas pressés, comme les flots impétueux qui viennent envahir le rivage. Mais le nombre des ennemis n'effraie pas les braves.

78. Ô trois cents Spartiates! levez-vous, revenez parmi vos enfants: vous verrez combien ils ressemblent à leurs glorieux pères.

79. Tous les infidèles redoutant leur valeur, se précipitent en tumulte dans les murs de Corinthe, et disparaissent d'ici comme une ombre légère.

80. À la voix de l'ange exterminateur, la Famine et la Peste se promènent ensemble sous la forme d'un squelette livide et décharné.

81. La Mort frappe en tous lieux et jonche les campagnes flétries des misérables restes de la fuite et du carnage.

82. Et toi, divine, immortelle Liberté, à qui rien n'est impossible, tu te promènes toute sanglante sur la plaine homicide.

83. Au sein de l'ombre, je vois (6) de jeunes filles plus blanches que les lis qui se tiennent par la main, et forment une danse légère.

84. Dans leurs joyeux mouvements, elles tournent avec grâce leurs yeux brillants d'amour, et abandonnent au gré du zéphyr les boucles noires et dorées de leur chevelure.

85. Mon âme tressaille d'allégresse en pensant que leur sein virginal épure et prépare le lait généreux de la valeur et de la liberté.

86. Étendu sur la pelouse émaillée de fleurs, je ne puis soutenir ma coupe écumante, et, à l'exemple de Pindare, je mets mon bonheur à chanter la Liberté.

87. « Sortie des ossements sacrés des Hellènes, et forte de ton antique « énergie, je te salue, je te salue, ô Liberté! »

88. Tu entras dans Missolonghi le jour du Christ, le jour où les arbres du désert se couvrirent de fleurs (7) pour le Fils du Très-Haut.

89. Devant toi la Religion marchait avec sa croix étincelante, et agitait d'un air majestueux cette main divine qui ouvre le ciel.

90. Viens, te dit-elle, Liberté chérie; tiens-toi debout sur ce rempart; et te donnant un doux baiser, elle entre dans le temple (8).

91. Elle s'approche de l'autel, et l'encens fumant de toutes parts se condense autour d'elle, et l'environne d'un nuage de parfums.

92. Elle entend les pieux cantiques qu' elle-même a composés; elle voit mille flambeaux répandre devant les saints des torrents de lumière.

93. Mais quels sont ces guerriers qui s'avancent avec un tumulte effrayant, et agitent leurs armes éblouissantes ? -Tu franchis les degrés du temple...

94. Ah! cette lumière qui lance au loin de vives étincelles et te couronne de rayons aussi brillants que ceux du soleil, n'a point une origine terrestre.

95. Ton front, tes yeux, ta bouche répandent un éclat resplendissant; tes mains, tes pieds, tout ce qui t'entoure n'est qu'un faisceau de lumière.

96. Tu lèves ton glaive redoutable, tu fais trois pas, et t'agrandissant comme une tour superbe, tu frappes au quatrième.

97. Tu t'avances, et d'une voix persuasive: «C'est aujourd'hui, infidèles, «c'est aujourd'hui qu'est né le Sauveur du monde.

98. «Lui-même l'a dit. Écoutez: Je suis le commencement et la fin . «Prosternez-vous: où trouverez-vous un asile, si je m'arme de ma colère?

99. «Je vais verser sur vous des feux impérissables, qui vous feront « regarder comme une douce rosée ceux que je vous réserve au fond des «abîmes.

100. «Ils consument, ainsi qu'un aride éclat de chêne, les monts jusqu'à leur «racine, les régions d'une hauteur immense, les villes, les animaux, « les forêts et les hommes.

101. «Ils dévorent tout l'univers; et il n'en reste pas un souffle, hors celui « du vent funèbre qui souffle sur ses cendres légères ».

102. On te demandera: Es-tu la fille de la colère divine ? Quel mortel osera se flatter de te vaincre ou de se mesurer avec toi ?

103. La terre sent la force de ton bras redoutable, qui doit moissonner toute la race musulmane.

104. La mer la reconnaît aussi; elle écume, et, semblable au lion rugissant, épouvante l'oreille d'un sourd et vaste murmure.

105. Malheureux! quelle fureur vous entraîne dans les flots de l'Achéloüs ? Espérez-vous, par d'habiles efforts, vous dérober à la poursuite de vos ennemis ?

106. Tout-à-coup le fleuve a gonflé ses ondes, et vous y avez trouvé un tombeau avant de trouver le trépas.

107. Tous les ennemis hurlent, rugissent, blasphèment, et leur gorge où les flots s'engloutissent exhale avec un rauque bouillonnement de furieuses imprécations.

108. D'innombrables coursiers glissent et chancèlent, se dressent au milieu du torrent, hennissent de frayeur, et marchent sur le corps de leurs maîtres expirants.

109. L'un, comme s'il voulait trouver son salut, tend la main vers son compagnon; l'autre se déchire lui-même et meurt en proie à sa propre fureur.

110. Combien de têtes désespérées, roulant des yeux hagards, s'élèvent vers le ciel pour la dernière fois !

111. L' Achéloüs augmente sa première impétuosité; l'on n'entend plus de hennissements, de fracas, de soupirs, ni d'imprécations.

112. «Puissé-je entendre gronder ainsi le vaste Océan, et le voir engloutir « sous ses ondes toute la race musulmane !

113. «Puisse la céleste vengeance pousser au pied des sept «collines où s'élève Sainte-Sophie tous les corps nus, inanimés, «et meurtris contre les rochers!

114. «Puisse le Sultan les voir tous hideusement amoncelés, et venir « lui-même recueillir leurs débris !

115. «Que chaque pierre devienne un tombeau! que parmi eux la Religion « et la Liberté se promènent à pas lents et comptent les victimes! »

116. Tantôt un cadavre ennemi s'élève tout gonflé au-dessus des eaux, tantôt un autre s'enfonce dans l'abîme et disparaît sans retour.

117. Le fleuve se grossit et s'irrite toujours davantage; de plus en plus s'augmentent le bruissement et les monceaux d'écume.

118. Ah! que n'ai-je maintenant les accents de Moïse! Au moment où la mer engloutissait les infidèles, -

119. Il remercia Dieu d'une voix solennelle en présence des vagues mugissantes, et un peuple innombrable répétait ses actions de grâces.

120. La soeur d'Aaron, la prophétesse Marie, accompagnait des sons harmonieux du tambour ces touchants concerts .

121. Toutes les jeunes vierges tenant aussi des tambours chantaient couronnées de fleurs, et frappaient la terre de leurs pas cadencés.

122. «Je te reconnais au tranchant de ton glaive redoutable, je te reconnais « à ce regard rapide dont tu mesures la terre.»

123. Tous les humains savent que le continent ne te vit jamais trembler ; la mer non plus ne t'est point étrangère.

124. Ce fougueux élément étend sur la terre ses flots immenses, et l'entoure d'une humide ceinture; il est ta brillante image.

125. Il s' enfle, il s' agite avec un bruissement qui fait frémir l' oreille. Alors chaque vaisseau voit de près le danger et cherche son salut dans le port.

126. Bientôt le calme renaît, et de nouveau offre à l'oeil charmé l'éclat du soleil et les riches couleurs de la voûte azurée.

127. «Tous les humains savent que le continent ne te vit jamais trembler; « la mer non plus ne t'est point étrangère. »

128. Devant toi passent des milliers de vaisseaux, voguant à pleines voiles, et dont les mâts innombrables semblent couvrir la mer d'une vaste forêt.

129. Tu avances tes forces navales, et quoiqu'elles ne soient pas nombreuses, ton ardeur guerrière te suffit pour disperser les uns, pour prendre et brûler les autres.

130. Je te vois observer, d'un oeil ardent, deux énormes vaisseaux , et lancer sur eux les foudres de la mort.

131. Ce rapide tonnerre s'allume, s'étend, s'enflamme, éclate avec fracas, et colore la mer d'une teinte sanglante.

132. Tous les chefs périssent sans qu'un seul échappe au naufrage. Réjouis-toi, ombre vénérable du patriarche jeté dans les flots par les infidèles.

133. Les amis et les ennemis s' étaient secrètement rassemblés le jour de la résurrection du Christ, et d'une lèvre tremblante se donnaient mutuellement le baiser de paix.

134. Il ne les foule plus maintenant, ces verts lauriers dont vous avez jonché son passage; elle ne vous bénit plus cette main auguste que vous avez baisée tant de fois.

135. Pleurez tous: l'Église a perdu son chef vénéré; pleurez, pleurez : il a subi l' infâme supplice réservé aux assassins !

136. Il tient ouverte cette bouche sainte qui, peu d'heures auparavant, avait reçu le corps et le sang du Sauveur. On dirait qu'elle laisse échapper -

137. Les terribles malédictions que, quelques instants avant son indigne trépas, il avait lancées contre ceux qui, pouvant combattre, refuseraient de prendre les armes.

138. Je l'entends: elle gronde, elle éclate sans cesse sur la mer et sur la terre, et avec un sourd murmure elle allume les foudres célestes.

139. Mon coeur palpite de crainte... Que vois-je ! La déesse, d'un air sévère, me fait signe du doigt et m'impose silence.

140. Trois fois elle promène sur l'Europe ses regards inquiets, puis s'adresse à la Grèce, et commence en ces mots :

141. «Ô mes braves enfants! les combats ne vous offrent que plaisir, « et jamais vous ne pliez un genou timide devant le danger.

142. «Loin de vous recule avec effroi toute puissance ennemie; mais « il en reste une que vous n' avez pu vaincre, et qui flétrit vos lauriers.

143. «Une seule qui, lorsque vous revenez bouillants comme des lions, « et fatigués de la victoire, vous tourmente, hélas! par son tyrannique « empire :

144. «La Division, dont la main perfide tient un sceptre éblouissant qu'elle « offre à chacun avec un doux sourire.

145. «Ce sceptre qu'elle vous montre brille, il est vrai, d'un éclat séduisant; «mais ne le touchez pas; il vous inonderait de larmes sanglantes !

146. «Ô magnanimes guerriers! ne permettez pas à l'Envie de dire que votre « bras dénaturé frappe le sein d'un frère.

147. «Ne souffrez point que les nations étrangères disent avec raison : «s'ils se détestent entre eux, ils sont indignes de la liberté.

148. «Bannissez ces sinistres pensées: les héros qui s'immolent pour «la religion et pour la patrie reçoivent la même récompense.

149. «Je vous en conjure par ce précieux sang que vous prodiguez pour « la patrie et pour la religion, aimez-vous avec tendresse, embrassez- « vous comme des frères.

150. «Songez plutôt, songez à ce qui vous reste à conquérir: « si vos coeurs sont unis, toujours la victoire marchera sur vos traces.

151. «Ô guerriers d'une immortelle valeur! arborez l'étendard de la croix, « et criez d' une voix unanime: « Regardez ici, rois et potentats !

152. « Voici le signe sacré, objet de vos hommages; c'est pour lui que, dans cette «lutte cruelle, nous avons répandu le sang dont nous sommes couverts.

153. «L'impie musulman le foule aux pieds, et le charge d'éternelles « injures; il égorge vos enfants, il insulte à votre foi.

154. «C'est pour cette croix auguste que des milliers de Chrétiens ont versé «leur sang innocent qui crie vengeance du sein de la nuit.

155. «Ne l'entendez-vous pas, images du Très-Haut, cette voix déchirante ? «Les siècles ont passé, et elle ne s'est pas tue un seul instant.

156. « Ne l' entendez-vous pas ? Elle retentit en tous lieux comme celle «d' Abel! Ce n'est point le souffle de la brise légère qui soupire « à travers le feuillage.

157. «Que ferez-vous ? Nous laisserez-vous établir la liberté, ou la «détruirez-vous par des raisons politiques ?

158. « Si tel est le but de vos projets, voici devant vous la croix: venez, « accourez, rois et potentats; c'est ici que doivent frapper vos coups. »

Heureusement qu on ne cite que les deux premier vers generalement

1. Σε γνωρίζω από την κόψη του σπαθιού την τρομερή,

Σε γνωρίζω από την όψη που με βία μετράει τη γη.

2. Απ’ τα κόκαλα βγαλμένη των Ελλήνων τα ιερά,

Και σαν πρώτα ανδρειωμένη, χαίρε, ω χαίρε, Ελευθερία !

Si non l Hymne durerais plus d une heure ahahahahahah

Venant de ce site

http://www.amb-grece.fr/grece/poeme_de_…

Ta leme

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Τρί, 01/27/2009 - 20:26 Μόνιμος σύνδεσμος
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Αλέξιος

Σε απάντηση του από alex

Salut Alex!

laisses tomber je crois que c'est encore cette imbécile de Davlucas qui n'ose pas intervenir avec sa propre identité.

il n'a rien compris de l'hellenisme. il fait partit de ces gens qui aiment cracher leur haine sur le peuple grec comme la bande de "la Grèce.com" qui font bien rire et qui prétendent eux connaitre la grèce avec leurs yeux de touristes.

Pour connaitre la Grèce, comme d'ailleurs n'importe quels pays, il faut y aller avec humilité et non en pays conquis!!

Il suffit pas d'y déménager ou de prendre des milliers de photos. il faut penser comme les habitants et pour ça... il faut évoluer.

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Παρ, 01/30/2009 - 10:19 Μόνιμος σύνδεσμος