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Περαστικές, Κώστα Ουράνη ποίημα, 1920

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Submitted by Θ Δ Ευθυμίου on

[center] Κώστας Ουράνης

[u]Περαστικές[/u]

Γυναίκες, που σας είδα σ΄ένα τραίνο
τη στιγμή που κινούσε γι΄άλλα μέρη,
γυναίκες, που σας είδα σ΄άλλου χέρι
με γέλιο να περνάτε ευτυχισένο,
γυναίκες, σε μπαλκόνια να κοιτάτε
στο κενό μ΄ένα βλέμμα ξεχασμένο
ή από ένα πλοίο σαλπαρισμένο
μ΄ένα μαντίλι αργά να χαιρετάτε :
να ξέρατε με πόση νοσταλγία,
στα δειλινά τα βροχερά και κρύα,
σας ξαναφέρνω στην ανάμνησή μου,
γυναίκες, που περάσατε μιάν ώρα
απ΄τη ζωή μου μέσα - και που τώρα
κρατάτε μου στα ξένα την ψυχή μου !
[/center]

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Katerina Lambrinidou

Une traduction personnelle du "Voyage à Cythère" de Kostas Ouranis:
(qui pourra m'aider pour la traduction du mot pantieres?

Au port joyeux nous montâmes à bord du joli navire appareillé,

Comme pour un jour de fête, de jasmins et de roses décoré,
aux (...) frémissantes sous la brise du printemps légères,
et notre Rêve au gouvernail assis, nous avons mis le cap pour les légendaires Cythères.
Là où aux milieu des arbres et des fleurs et des sources d'eve vive
Le temple où l'on adore Aphrodite, des amours triomphantes la dive, s'élève
mais le voyage était long et voici l'hiver!
Nos légères (...) aux couleurs criardes mouillèrent,
les couleurs passèrent et les fleurs se fanèrent,
et sous des cieux inhospitaliers le navire resta sans gouvernail portant notre Rêve mort sur les vagues écumantes de la mer.

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Πέμ, 02/12/2009 - 18:34 Μόνιμος σύνδεσμος
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Katerina Lambrinidou

Σε απάντηση του από Katerina Lambrinidou

Edition revue et corrigée:

Quittant le port joyeux nous montâmes à bord du beau navire appareillé,
comme pour un jour de fête de jasmins et de roses décoré;
Ses pavillons sous la brise du printemps étaient frémissants et légers
et notre Rêve au gouvernail assis a mis le cap pour Cythère la renommée
où au milieu des arbres et des fleurs et des sources d'ève vive
un temple de marbre consacré à Aphrodite, des amours triomphante la dive,
s'élève.
Mais le voyage était long et voici l'hiver arrivé:
les couleurs criardes de nos pavillons légers lavés à l'eau sont fanées et nos fleurs déssechées
Et sous des cieux inhospitaliers notre bateau sans gouvernail promène notre Rêve mort sur les vagues écumantes de la Méditerranée.

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Παρ, 02/13/2009 - 11:45 Μόνιμος σύνδεσμος
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Katerina Lambrinidou

Σε απάντηση του από Katerina Lambrinidou

Ταξίδι στα Κύθηρα

Τ' ωραίο καράβι έτοιμο στο χαρωπό λιμάνι,
γιορταστικά με γιασεμιά και ρόδα στολισμένο,
με τις παντιέρες του αλαφριές στην ανοιξιάτικη αύρα
και τ' Όνειρό μας στο χρυσό πηδάλιο καθισμένο,
μας πήρε για τα Κύθηρα, τα θρυλικά,
όπου μέσα σε δένδρα και σε λούλουδα και γάργαρα νερά
υψώνεται ο μαρμάρινος ναός για τη λατρεία της Αφροδίτης,
- του έρωτα τη θριαμβική θεά.
Μα το ταξίδι ήταν μακρύ κι η χειμωνιά μας βρήκε!
Οι φανταχτές κι ανάλαφρες παντιέρες μουσκευτήκαν,
τα χρώματα ξεβάψανε και τ' άνθη εμαραθήκαν
και, κάτου από τους άξενους τους ουρανούς,
το πλοίο απόμεινε ακυβέρνητο στο κύμα τ' αφρισμένο
με το φτωχό μας Όνειρο στην πρύμνη πεθαμένο.

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Παρ, 02/13/2009 - 11:49 Μόνιμος σύνδεσμος
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Thomas Efthymiou

[center][b]Les Passantes[/b]
(Poème de Antoine Pol)

Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
on songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

Jeune, j'avais aimé cette chanson de Brassens. Je fus surpris de lire le poème d'Ouranis. Je ne connais pas la date de naissance de Pol. Ouranis vécu de 1890 à 1953. Il voyagea beaucoup et séjourna en France... Transcription? Inspiration commune? Plagiat?[/center]

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Σάβ, 04/25/2009 - 21:50 Μόνιμος σύνδεσμος
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iNFO-GRECE

Σε απάντηση του από Thomas Efthymiou

Θωμά, δεν ξέρω που τους ξέθαψες και τον Ουράνη και τον Αντουάν Πολ...
Η ομοιότητα είναι... troublante !
Πάντως, προτιμώ τη λιτότητα του Ουράνη: σε δέκα αράδες λέει περισσότερα από τους τόσους στίχους του Pol.

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Κυρ, 05/24/2009 - 20:02 Μόνιμος σύνδεσμος