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Les premiers partis politiques de Grece ou la reponse des alliances et des sympathies de la Grece

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Le Parti russe (en grec moderne : Ρωσικό Κoμμα), ou parti napiste (Ναπαίοι) etait un des trois premiers partis politiques crees en Grece juste apres la guerre d'independance, au debut du regne du roi Othon. Les deux autres etaient le parti francais et le parti anglais. Ces partis existerent jusqu'a la guerre de Crimee.
Le parti russe etait considere comme le parti le plus conservateur en particulier parce qu'il defendait les interets de l'Eglise orthodoxe.

Les noms de ces partis venaient des sympathies plus ou moins avouees de leurs membres pour l'une des trois « Puissances protectrices » : Russie, France et Angleterre. Chaque parti comptait sur l'aide de sa puissance preferee pour liberer les provinces considerees comme grecques et encore dominee par l'Empire ottoman.

La victoire finale dans la guerre avait ete obtenue grace au soutien des grandes puissances, France, Royaume Uni et Russie, (qui devinrent ensuite « Puissances Protectrices » du jeune royaume grec) avec, entre autres, la bataille de Navarin et l'expedition francaise en Moree. Les Grecs ne furent cependant pas en mesure d'obtenir tout ce qu'ils voulaient lors des negociations qui suivirent la fin du conflit. Afin de menager encore l'Empire ottoman, la Conference de Londres de 1830 fixa les frontieres du nouvel Etat. La Grece devait se contenter du Peloponnese, d'une partie de la Roumelie (la frontiere allait d'Arta a l'ouest a Volos a l'est) et de quelques iles proches du continent comme Egine ou Hydra et une partie des Cyclades. 700 000 des trois millions de ceux consideres comme Grecs se retrouvaient dans le nouvel Etat alors que Constantinople a elle seule regroupait 200 000 Grecs[1]. Les grands centres culturels, religieux et economiques etaient tous hors du royaume qui ne comptait aucune grande ville : les trois premieres capitales (Egine, Nauplie et meme Athenes) ne depassaient pas les 5 000 habitants[2]. La deception des patriotes grecs fut tres grande. Il chercherent a agrandir le territoire national

Origine du parti russe

Le parti russe etait un des partis les plus solidement implantes en Grece. Il s'appuyait sur le lien religieux entre les deux pays : l'Orthodoxie. De plus, les ambitions balkaniques russes lui avaient fait historiquement soutenir la cause grecque. Catherine II ne desirait pas seulement a etendre l'influence russe plus au sud, a la recherche d'une mer libre (qui ne gelerait pas l'hiver comme les autres mers russes). Elle souhaitait remplacer l'Empire ottoman par un « Empire des Balkans », protege par la Russie, voire gouverne par un Russe. Un de ses petits-fils avait ete prenomme Constantin, en hommage au dernier Empereur byzantin Constantin XI Paleologue dont il aurait pu prendre la suite. Catherine, afin d'atteindre ce but, developpa toute une propagande dans les Balkans et en Grece, affirmant par exemple les « droits historiques » de l'hellenisme a diriger la region. Ses envoyes prirent aussi de nombreux contacts avec les notables, les ecclesiastiques et les chefs des klephtes en Grece
La guerre russo-turque de 1769-1774 s’etait terminee par une victoire russe, malgre le debarquement manque dans le Peloponnese (campagne d'Orloff). Le traite de Kuchuk-Kainardji de 1774 avait fait du Tsar de Russie le Protecteur des Orthodoxes (et donc des Grecs) dans l'Empire ottoman. De plus, les Grecs avaient obtenu le droit de faire librement du commerce sous pavillon russe. Ce traite fit que sous pavillon russe, la flotte grecque devint en trente ans la premiere flotte commerciale de Mediterranee, d'Odessa a Barcelone. Les iles d'armateurs, Hydra en tete, firent fortune.

La Russie avait enfin joue un role non negligeable dans la liberation du pays. La guerre russo-turque de 1828-1829 avait, avec le Traite d'Andrinople, permis l'independance.

Ioannis Kapodistrias, qui fit une carriere diplomatique au service du Tsar Alexandre Ier de Russie est parfois considere comme le premier chef du parti russe[4]. Les chefs du mouvement furent ensuite Theodoros Kolokotronis et Andreas Metaxas. Ils pouvaient s'appuyer sur le journal Aion (Le Siecle). Parmi les personnalites du mouvement, on trouvait Gennaios Kolokotronis, le fils de Theodoros Kolokotronis, Dimitrios Plapoutas, Kitsos Tzavelas, Konstantinos Oikonomos et Constantin Kanaris.

Juste apres l'arrivee du roi Othon, la regence bavaroise montra sa preference pour les partis francais et anglais au parti russe. Celui-ci, et l'empire tsariste son protecteur interpreterent la declaration d'autocephalie de l'Eglise grecque comme une attaque contre l'orthodoxie (et la Russie) par les Bavarois catholiques[6].
En 1833, Theodoros Kolokotronis, son fils Gennaios, Kitsos Tzavelas et Dimitrios Plapoutas furent accuses de comploter contre le regent Armansperg. Ils furent emprisonnes et juges a Nauplie, alors capitale du royaume. Leur condamnation a mort fut commuee en vingt de reclusion. Ils furent gracies a la majorite d'Othon, le 20 mai (julien)/1er juin (gregorien) 1835[6].

Le parti russe fut donc tenu eloigne des postes politiques jusqu'en 1837. Ensuite, comme Gennaios Kolokotronis etait devenu aide de camp du roi Othon, il utilisa sa position pour faire avancer les interets de son parti. La periode 1838-1839 fut alors dominee par le parti russe.

Le parti russe joua un role important dans le coup d'Etat du 3 septembre 1843.

Origine du parti francais

Comme pour tous les mouvements nationaux du XIXe siecle, l'idee de nation en Grece prenait sa source dans la pensee des Lumieres et de la Revolution francaise. Ainsi, la Declaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 aout 1789 proclamait le droit des peuples a disposer d'eux-memes. De nombreux Grecs avaient tourne leur regard vers Paris pour faire avancer la cause nationale. Rigas Fereos s'etait tourne vers Napoleon. Sa conquete des iles ioniennes en 1797 avait suscite l'espoir, decu ensuite.

La France de Charles X, au debut de la guerre d'independance considerait les Grecs d'abord comme des Chretiens et leur soulevement contre les Ottomans musulmans comme une nouvelle croisade. De nombreux philhellenes francais (Chateaubriand, Hugo ou Delacroix) avaient apporte leur soutien a la cause grecque. La participation de la France a la bataille de Navarin et surtout l'Expedition de Moree avaient pousse certains hommes politiques grecs a se placer sous la protection de Paris.

La France ne souhaitait pas non plus maintenir a tout prix l'integrite de l'Empire ottoman et ne semblait donc pas s'opposer aux ambitions irredentistes de la Grece[3].

Le chef du parti francais etait Ioannis Kolettis. Il disposait du journal Sotir (Le Sauveur)[4]. Le parti comptait parmi ses membres Demetrios Christidis.

On peut aussi considerer que l'Ambassadeur de France a Athenes, tel Theobald Piscatory qui fut celui qui intervint le plus, etait une des personnalites principales du parti.

Au debut du regne d'Othon, lors de la « regence bavaroise », le parti francais etait dans l'opposition. Son chef, Kolettis avait meme ete envoye comme ambassadeur a Paris.

En 1840, Francois Guizot decida de redonner a la France la place qui, selon lui, devait etre la sienne en Orient. Il tenta de s'entendre avec les Britanniques et de faire nommer Alexandros Mavrokordatos, alors Ambassadeur de Grece a Londres, Premier Ministre. Les tractations echouerent. L'Ambassadeur Langrene tenta alors de jouer, en Grece meme, la carte du parti francais et de fit nommer Premier Ministre Demetrios Christidis. Le gouvernement Christidis dura du 9 aout (julien)/ 21 aout (gregorien) 1841 jusqu'au coup d'Etat du 3 septembre 1843[7].
Parallelement, la France cherchait a augmenter son influence en Grece, par l'intermediaire du banquier genevois et philhellene Jean-Gabriel Eynard qui s'impliqua par exemple dans la creation a partir de 1841 de la Banque Nationale de Grece.
En juin 1843, pour continuer a renforcer l'influence francaise, Guizot envoya un nouvel Ambassadeur : Theobald Piscatory. Ses instructions etaient de soutenir le gouvernement Christidis, mais aussi de pousser le roi dans la voie constitutionnelle, ce qui n'aurait pas ete pour deplaire a l'autre monarchie constitutionnelle occientale dont Guizot cherchait le soutien : la Grande-Bretagne[8].
L'attitude d'Othon entraina le coup d'Etat du 3 septembre. Christidis fut chasse du pouvoir et remplace par le chef de l'insurrection et du parti russe : Andreas Metaxas.

Origine du parti anglais

Le parti anglais etait le seul des trois partis politiques nes apres la guerre d'independance a n'avoir de profondes racines en Grece. L'arrivee de la puissance occidentale dans la region etait recente. De plus, l'interet de Grecs pour la Grande-Bretagne n'allait pas de soi. Londres se voyait reprocher la vente de Parga a Ali Pacha, son occupation des iles ioniennes ou sa volonte de conserver a l'Empire ottoman son integrite[3].

Cependant, la Grande-Bretagne avait joue un role important dans l'independance de la Grece. L'arrivee au pouvoir de George Canning avait permis une implication plus forte du Royaume-Uni aux cotes de la Grece insurgee : Convention de Londres (1827), bataille de Navarin et Conference de Londres (1830).

Le Royaume Uni etait aussi un modele politique au debut du XIXe siecle. Ses institutions et son fonctionnement parlementaire faisaient l'admiration des liberaux en Europe qui cherchaient a les imiter. De plus, les membres du parti anglais consideraient que si la Grece s'engageait dans la voie britannique politiquement : monarchie parlementaire, liberalisme, administration honnete et economiquement, alors Londres se montrerait favorable aux revendications grecques[3].

Enfin, si la Grande-Bretagne cherchait a conserver intact l'Empire ottoman, c'etait surtout tant qu'elle n'etait pas en mesure de prendre elle-meme le relais dans la region afin d'assurer la securite de ses voies de communication. Sinon, elle considerait que la Grece etait le successeur evident de la Porte des que celle-ci aurait disparu. Pour cette raison, les Britanniques s'impliquerent dans la vie politique grecque, afin de mener le pays dans la voie du progres moral, politique et economique

Juste apres l'assassinat de Ioannis Kapodistrias, Alexandros Zaimis representa le parti anglais dans le triumvirat executif[4]. Le chef du parti anglais etait Alexandros Mavrokordatos. Deux journaux defendaient les idees du parti : Athena et Elpis (L'Espoir). Il comptait parmi ses membres Georgios Koundouriotis ou Andreas Loutos.

On peut aussi considerer que l'Ambassadeur du Royaume-Uni a Athenes, tel Dawkins qui fut celui qui intervint le plus, etait une des personnalites principales du parti.

Au debut du regne d'Othon, lors de la « regence bavaroise », le parti anglais etait dans l'opposition. Son chef, Mavrokordatos avait meme ete envoye comme ambassadeur a Berlin puis Munich.

Source wiki

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_russ…

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_fran…

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_angl…

Comme nous le voyons les trois premier partis politiques de Grece furent en phase plus ou moins avouees de leurs membres pour l'une des trois « Puissances protectrices » : Russie, France et Angleterre.

Le parti russe etait celui des revolutionnaires,le plus important celui de la grande idee,la Russie voulait qu un ensemble balkanique libere du joug ottomans soit dirige par la nation grecque ,une renaissance de l empire byzantin,qui aurait ete l allie inconditionnel de l empire tsariste russe mais les occidentaux n en voulurent point

Surtout les Anglais ,pour eux une renaissance d un ensemble balkanique et est mediterraneen controlle par les grecs ,une renaissance de l empire byzantin dans les cendres de l homme malade ottoman etait une menace a leur hegemonie du commerce entre l orient et l occident et de leur route vers les indes

Les Francais furent vu plus comme des vrais allies,leur soutient fut vraiment reelle mais etait aussi en contradiction avec le voeux des revolutionnaire grec meme si ces derniers consideraient les francais comme des veritable allies,la diaspora grecque revenu en Grece etaient francophille et francophone et furent ceux qui etaient pour une alliance Hellada-Gallia-Simachia qui fut renouvelle au 20 eme siecle par plusieurs grandes figures de nos politiciens respectifs

Les Francais et Russes reconnu comme principal allies des grecs en Grece comme pour la Diaspora furent supplante par l empire britannique qui n a pas hesite d utilise ses politiques coercisive que nous conaissons aujourd hui avec la politique imperialiste americaine d pbtenir ce qu elle veut avec des pays recalcitrant

Les Allemands par la royaute a installe en Grece ,des lois que seul la Grece et l Allemagne ont en Europe,meme aujourd hui comme des lois tres importantes sur la nationalites par exemple ou sur des lois d ordre reglementaite specifique a un domaine comme concernant la fermentation de la biere,le code civil et penal grec est fortement impregne par le droit Allemand

Les partis grecs russe et francais furent souvent allies comme a l epoque de Ioannis Kolletis

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ioannis_Ko…

Le partis francais s appellait aussi le parti fustanella,veridique et Kolletis nomme ambassadeur a Paris porta la fustannella meme a paris

Ce parti fut aussi le parti qui soutena le plus le Roi Othon apres la promulgation de la monarchie constitutionnelle

Si la monarchie constitutionnelle avait theoriquement ete instauree en Grece, le fonctionnement du gouvernement n'avait guere change dans la pratique. Le roi Othon, avec la collaboration de Kolletis, du Parti francais, qui connaissait bien les methodes de gouvernement appliquees en France sous le regne de Louis-Philippe, dirigea simplement les elections; les candidats royalistes sortaient toujours vainqueurs. Cette methode de gouvernement porta ses fruits en raison de la popularite du Parti francais et le roi adopta d'emblee la politique d'expansion nationale souhaitee par le peuple grec.

Le projet national grec formule a l'epoque porte le nom de Megale Idea (la «Grande Idee»). Certains partisans de cette «Grande Idee» preconisaient un programme politique limite, visant a integrer l'ensemble de l'hellenisme sous domination etrangere dans l'Etat grec. D'autres revaient de maniere plus ambitieuse de recreer l'Empire byzantin et formulaient en particulier le projet de reprendre Constantinople pour en faire la capitale de l'Etat grec. La Grande-Bretagne, qui entendait preserver l'integrite territoriale de l'Empire ottoman, etait plus fermement opposee a l'instauration d'un grand hellenisme. Les forces britanniques et francaises occuperent le Piree de 1854 a 1857 pour empecher le gouvernement grec de profiter de la guerre de Crimee pour neutraliser les territoires peuples de Grecs.

http://www.memo.fr/article.asp?ID=PAY_G…

Othon ,aujourd hui est considere comme un roi qui a apporte bien des choses en Grece

[img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c…]

Il fut un ardent partisan de la « Grande Idee » : reprendre tous les territoires historiquement grecs a l'Empire ottoman, en allant jusqu'a la reconquete definitive de Constantinople. L'incident Don Pacifico (1850) puis l'occupation du Piree par une flotte franco-britannique (1854-1857) le conforterent dans cette attitude

Le mecontentement genere par sa politique grandit a nouveau. Il ne sut pas s'adapter aux demandes de la nouvelle generation d'hommes politiques qui n'avaient pas connu la guerre d'independance grecque. On lui reprocha aussi de ne s'etre toujours pas converti a l'orthodoxie. Il choisit aussi le camp de l'Autriche contre l'unification italienne (1859-1860). Il y eut d'abord une tentative d'assassinat sur la reine Amalia. En octobre 1862, Othon, qui refusait d'abdiquer, fut renverse par un coup d'Etat militaire. En mars de l'annee suivante, l'Assemblee nationale elut un nouveau roi en la personne du prince Guillaume du Danemark, qui regna sous le nom de Georges Ier.

Othon quitta la Grece comme il y etait venu, sur un navire de guerre britannique. Il retourna alors en Baviere, a Bamberg, ou il mourut en 1867. Il resta, jusqu'a la fin de sa vie attache a la Grece, portant par exemple la fustanelle, le costume traditionnel grec. Un de ses derniers actes symboliques fut d'envoyer un soutien financier aux Cretois revoltes en 1866.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Othon_Ier_…

Othon fut bavarois de naissance mais mourru dans son exil comme un grec ,en Grece on a enormement de respect pour ce Roi non grec mais qui fut le plus grec de tout les rois etranger de Grece

Il est un fait que l epoque d Othon a fortement impregne la Grece moderne et a creer un mouvement en Grece,tres germanophille qui existe encore en Grece,la culture et la science,les produits allemand ou le made in Germany sont considere comme des produit d excellence qui depasse de loin les produits culturelle ou materielle d autre pays

Les grecs encore aujourdhui sont impregne de cette etiquette allemande,d excellence et en matiere commercialle et philosophique ,le grec est plus proche du concept allemand que d aucun pays,la preuve intraseque est la presence de companie allemande completement faisant partie du paysage grecque depuis le debut de l independance et ont continue a s installer durablement comme Siemens qui est presente en grece depuis 1900

http://w4.siemens.de/archiv/en/laender/…

Les bussinessmans allemands ou grecs travaillent de la meme maniere et ont souvent ,tres souvent recour a des pots de vin pour gagner des parts du marche,les allemands et les grecs sont des specialistes de ce genre d affaire,le scandal planetaire recent de Siemens qui est tres entremele avec sa succursalle grecque en est une preuve

Les allemands sont les mieux implante en grece depuis le debut de l independance de la Grece,dans tout les domaines,aujourd hui l aeroport d Athenes construit par les allemands dont ils ont la maintenance en est une preuve,idem de l association Air Aegean avec Lufthansa,Siemens elle est partout,elle a fourni,la technologie des rames du Metro et cela depuis le debut du metro electico d Athene qui fut operationnelle au debut du 19 siecle,elle est presente sur les lignes de telecom comme peincipal fournisseurs technologique de ce domaine a tout les provideurs,idem sur les reseau routier ,navaux etc etc,

Certaine companies grecques reconnu mondiallement furent creer par la cour bavaroise du roi Othon

Comme Achaia Clauss connu mondialement pour son Mavrodaphni et du label Demestica servi partout dans les restos grecs de par le monde

http://www.greekwinemakers.com/czone/wi…

http://www.azureva.com/grece/magazine/g…

Il y eu aussi FIX la biere LEGENDAIRE de la Grece qui fit faillite en 1995 mais qui comme le phenix renait de ses cendres,elle est produites en Grece,mais aussi aux USA et au Canada,les grecs de la dispora nord americaine ont refait renaitre cette bierre en Grece et la produise en Amerique pour refaire revivre le mythe de cette biere ,qui etait connu et qui etait dans tout les bon moments des grecs nord americains avant leur depart immigratoire des annees d apres 2 emes guerres mondialle

FIX est un symbole encore vivant en grece et sa renaissance fut plus que demander par le peuple grec qui aime ses legendes et mythes meme si ils furent cree par des bavarois sur leur sol

http://www.fixbeerusa.com/

Mais ceux qui ont toujours destabillise la Grece sont les memes comme aujourd hui et la France a toujours essaye d aider cette derniere en cas de coup dur

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alex

Lettres sur les affaires exterieures - IV
La bibliotheque libre.

Revue des Deux Mondes, tome 4, 1843

Affaires exterieures
Lettres sur les affaires exterieures - IV

LE PARTI RUSSE EN GRECE

La courte revolution qui vient de s'accomplir en Grece merite une attention plus serieuse que celle qu'on parait dispose a lui accorder. On semble generalement la considerer comme terminee; il se pourrait bien qu'elle ne fut que commencee, et, comme les consequences qu'elle produira seront peut-etre de nature a amener de graves complications dans les relations des puissances europeennes, il ne saurait etre sans interet de rechercher les causes qui l'ont provoquee.

On soupconne generalement que le gouvernement russe est loin d'avoir ete etranger a ces evenemens. Sans vouloir chercher le dessous des cartes, ce qui est toujours un travail tres problematique, il suffit d'avoir recours aux faits et aux documens ecrits pour voir que les procedes acerbes de la cour de Saint-Petersbourg ont certainement contribue a completer la deconsideration du gouvernement du roi Othon, et a precipiter le mouvement du 3 (14) septembre. Ainsi c'est le cabinet russe qui le premier a signale publiquement et officiellement a l'Europe le gouvernement grec comme un debiteur insolvable. Au commencement de cette annee, le ministre russe remit au ministre des affaires etrangeres de Grece une note concue dans les termes les plus durs, et dans laquelle il etait dit que les trois puissances protectrices allaient prendre les mesures necessaires pour s'assurer le paiement des interets de l'emprunt. Le gouvernement grec repondit en demandant de nouveaux delais, et en declarant l'impossibilite absolue ou il se trouvait de satisfaire a ses engagemens.

A cet appel pressant, presque desespere, le gouvernement francais repondit seul d'une maniere bienveillante. Le gouvernement grec avait paye jusqu'en 1838 les interets de l'emprunt de 60 millions; en 1838, la France avait change le mode paiement; elle avait paye de ses propres fonds les interets, en comptant pour debiteur direct le gouvernement grec. La France seule avait agi ainsi; c'etait un temoignage de bienveillance envers la Grece, c'etait aussi un moyen d'action que nous conservions sur ce royaume. Nous y perdions de l'argent, mais nous pouvions y gagner de l'influence. Cette protection fut continuee a la Grece, et on peut se rappeler qu'au mois de juillet dernier, le gouvernement vint demander aux chambres un credit de 527,000 francs pour pourvoir, a defaut du gouvernement de la Grece, au semestre echu des interets et de l'amortissement de l'emprunt. Neanmoins, comme les desordres de l'administration des finances grecques menacaient de se perpetuer, et comme une plus longue tolerance eut ete une duperie, le gouvernement francais, tout en se resignant encore a payer, se joignit aux deux autres puissances pour imposer au gouvernement du roi Othon l'adoption de reformes indispensables.

On ne peut se dissimuler que de la maniere dont les finances de la Grece etaient administrees, la garantie des trois puissances etait singulierement compromise. Il est vrai qu'ayant voulu creer un royaume, elles n'avaient pu se dispenser de lui preter une dot pour s'etablir, mais il etait bien naturel qu'elles prissent leurs precautions pour pouvoir plus tard rentrer dans leurs fonds. Aussi, par l'article 6 du traite de 1832, il avait ete stipule que la Grece appliquerait au paiement des interets et a l'amortissement de l'emprunt les premieres recettes de l'etat. Au lieu de cela, que fit le gouvernement grec? Il paya l'interet d'une portion de l'emprunt avec une portion nouvelle de l'emprunt meme, et arriva ainsi a une complete insolvabilite.

Et cependant, le nouveau royaume prosperait, ses ressources augmentaient, et ses recettes etaient en progres. D'ou provenait donc cette dilapidation qui le reduisait a de pareilles extremites? Des vices de l'administration, et des abus de l'invasion bavaroise. Le fils du roi de Baviere avait ete choisi par les trois puissances protectrices, ou du moins par la France et l'Angleterre, pour deux raisons, d'abord, parce qu'il vivait sous un gouvernement constitutionnel, et qu'il devait etre ainsi mieux prepare qu'un autre a l'exercice des institutions parlementaires, et, en second lieu, parce qu'il etait tres jeune, et devait avoir plus de facilites pour se faconner aux moeurs de sa nouvelle patrie que n'en aurait eu un prince deja forme. Malheureusement, le roi Othon ne parait avoir, jusqu'a present, justifie ni l'une ni l'autre de ces esperances. D'un cote, la Grece n'a pas ete dotee des institutions libres qui lui avaient ete solennellement promises; de l'autre, le roi, ou du moins son gouvernement, ne s'est pas nationalise, et il est reste bavarois au milieu de la Grece. C'est cette transplantation d'une colonie allemande a Athenes qui a ete la plaie du jeune royaume. Sauf les douze millions consacres a l'indemnite turque, le reste de l'emprunt fut presque entierement absorbe par le bagage germanique du roi Othon. Seize millions furent depenses pour le transport, l'entretien, et le renvoi de l'armee bavaroise qui occupa le pays pendant quatre ans. La Grece paya pour avoir des Allemands, elle paya encore pour ne plus en avoir. Ce n'est pas tout; le roi Othon, se meprenant un peu sur la portee de son royaume nouveau-ne, mit son petit menage royal sur le pied d'une grande maison. Il importa a Athenes une administration toute faite, a compartimens, sur le modele occidental, a peu pres comme ces maisons a plusieurs etages, qui se demontent a volonte, et qu'on transporte maintenant dans les colonies. Il se donna une cour sur la proportion de celle des anciens empereurs byzantins, et des sommes enormes passerent en traitemens de fonctionnaires inutiles. La bureaucratie, ce produit de la centralisation, s'abattit avec tous ses apanages sur un pays dont toute la vie administrative etait dans les municipalites, et le papier timbre s'etendit comme un crepe sur toute la surface du sol.

Ce fut ce defaut d'assimilation qui indisposa surtout les Grecs contre leur gouvernement. Depuis le moment ou ils ont ete constitues en peuple libre, ils n'ont pas eu une seule administration veritablement autochtone. Les partis eux-memes n'avaient que des denominations etrangeres; il y avait le parti francais, le parti anglais, le parti russe; il n'y avait pas le parti grec. C'est la fatalite des puissances secondaires; elles subissent toujours forcement une tutelle. Avec la regence de M. Capo-d'Istrias, ce fut le parti russe qui domina; avec le general Coletti, ce fut le parti francais qui triompha; avec M. d'Armansperg, le parti anglais. Ce n'est point qu'il faille deprecier la dette de reconnaissance que la Grece a contractee envers les trois puissances protectrices. C'est, apres tout, a leur intervention autant qu'a ses propres efforts, qu'elle dut son emancipation; on se souvient que, lorsque l'Europe mit fin a la guerre de Grece, les Turcs avaient resolu de transporter la population entiere en Afrique pour l'y vendre comme esclave. Mais les trois puissances n'avaient sans doute pas entendu que la Grece payat son independance du prix de ses libertes, et, en lui donnant une monarchie hereditaire, elles lui avaient aussi solennellement promis une monarchie constitutionnelle.

L'introduction du systeme representatif en Grece n'y eut point ete une importation exotique? comme celle d'une cour allemande. Le pays en avait tous les elemens dans ses institutions et ses franchises municipales, qui n'avaient pas cesse d'etre en vigueur, meme sous le regime absolu des pachas turcs. Ce n'est pas sans raison que, sous ce rapport, on a compare la Grece a l'Espagne. Toutes deux, sous la forme de gouvernement la plus tyrannique, conservaient une tres grande part d'independance locale. Le village grec etait, financierement et judiciairement, sous l'autorite de ses notables, qui levaient les tributs et jugeaient les contestations a peu pres comme les alcades et les ayuntamientos en Espagne. Ce fut a ces institutions que les deux peuples durent de pouvoir traverser des siecles de gouvernement absolu en conservant des habitudes de gouvernement libre.

La cour d'Athenes, sous la direction des trois cours protectrices, semble avoir eu pour systeme de n'accorder aux Grecs des constitutions libres que une a une, avec une sorte de parcimonie prudente, comme s'il se fut agi d'un peuple entierement novice dans l'usage de la liberte. Ainsi, on leur laissa leurs corporations municipales et leurs assemblees provinciales, on leur donna la liberte de la presse, le jugement par jury, la publicite des debats judiciaires, et, au milieu de tout cela, la prerogative royale resta sans controle. On leur donna presque tout ce qui fait le regime constitutionnel, excepte une constitution; et meme lorsque, il y a deux ans, les trois cours de France, d'Angleterre et de Russie, voyant enfin que le gouvernement hellenique marchait droit a la banqueroute, lui presenterent d'un commun accord un projet de reformes, elles n'allerent pas jusqu'a y prononcer le mot de constitution. Elles indiquaient seulement des changemens a faire dans l'ordre administratif, et abordaient a peine ce qui touchait a l'ordre politique.

Le tort qu'eurent les trois puissances protectrices, ce fut de vouloir retenir le nouveau royaume hellenique dans un etat prolonge de minorite, qui devait etre plus favorable a leurs desseins respectifs. L'influence exterieure avait naturellement plus de prise sur un roi presque enfant et sur une cour besogneuse qu'elle n'en aurait eu sur des assemblees deliberantes. La France et l'Angleterre oublierent trop que tout ce qui tendrait a developper la nationalite grecque ne pouvait qu'etre favorable aux interets des puissances constitutionnelles de l'Occident, et, par la meme raison, contraire aux projets secrets de la Russie. C'etait la le lien qui devait rattacher l'une a l'autre la France et l'Angleterre, car la Russie avait tout a gagner a leur rivalite. Par malheur, aucun des trois partis ne songeait a reclamer la constitution tant de fois promise et si long-temps differee que lorsqu'il n'avait plus la preponderance, et celui des trois qui avait momentanement la haute main dans la direction des affaires trouvait naturellement qu'une constitution etait une chimere.

C'est ce qui explique la part qui est attribuee aux manoeuvres du cabinet de Saint-Petersbourg dans le dernier mouvement. Tant que la Russie avait dispose en Grece d'une influence exclusive, comme sous le gouvernement de M. Capo-d'Istrias, elle avait ete plus royaliste que le roi; quand elle vit le pouvoir lui echapper, comme dans ces dernieres annees, elle se fit plus nationale que la nation. Ses emissaires travaillerent le peuple en tout sens, et exploiterent sans relache les antipathies dont l'entourage du roi etait l'objet. La Russie avait d'ailleurs le plus puissant moyen d'action dans la religion; c'etait par la qu'elle avait le plus de prise, et elle inondait la Grece de predications soit par des brochures, soit par la presse de Constantinople, dont elle disposait. Il y a deux ans, elle ne s'etait jointe qu'apres une longue resistance aux representations moderees que les cours de France et d'Angleterre voulaient adresser au gouvernement du roi Othon. Elle voulait la constitution, et rien que la constitution. M. Guizot, sur les avis toujours prudens de M. de Metternich, penchait alors pour l'etablissement d'un senat; il est probable que ce projet fut remis en avant dans les dernieres conferences qui ont eu lieu sur les affaires de la Grece, car tout recemment les journaux d'Orient devoues a la Russie le denoncaient avec la plus grande violence.

C'etait surtout contre le roi Othon qu'etaient diriges tous les efforts du parti russe. La camarilla etait incessamment signalee a la haine et a la jalousie du peuple. Quelque temps avant la derniere revolution, une brochure publiee a Constantinople avait ete repandue a profusion parmi les Grecs. Elle avait pour titre : La Providence veille toujours sur la Grece. On y demandait le renvoi des etrangers, une constitution liberale, et enfin un roi d'origine hellenique et de religion grecque. La Servie, la Moldavie et la Valachie, y disait-on, bien qu'elles ne fussent pas des principautes souveraines, etaient cependant gouvernees par des princes de leur religion et de leur nation. Il existait encore, dans differentes contrees de l'Europe, des descendans de la famille imperiale byzantine; c'etait l'un d'eux qu'il fallait choisir pour roi de la Grece. Dans d'autres ecrits, le parti russe excitait contre le roi les prejuges religieux. C'est ainsi qu'il repandait le bruit qu'apres avoir fait benir publiquement son nouveau palais par l'archeveque grec, il l'avait fait benir secretement une seconde fois par son chapelain catholique pour le purger de sa premiere benediction. De pareilles choses etaient lues avec avidite en Grece, et le peuple y ajoutait foi. C'etait encore le parti russe qui s'elevait le plus violemment contre les folles depenses de la cour, qui n'y pretaient que trop, du reste, et contre la dilapidation des finances. Il rappelait alors la maniere dont M. Capo-d'Istrias avait refuse le traitement de 180,000 f. qui lui etait offert, et citait une reponse celebre qu'on avait mise dans sa bouche a cette occasion. Tout enfin s'accorde a prouver que la Russie, et par des moyens detournes, et par des moyens directs, a fait tous ses efforts pour provoquer la revolution du 3 septembre.

Maintenant, cette revolution a-t-elle tourne a son avantage? nous ne le croyons pas.

Le but du parti russe etait une revolution dynastique et non pas une simple revolution constitutionnelle. Deja quelque temps avant que le mouvement eclatat, les correspondances de la Grece disaient que le peuple ne voulait plus accepter une constitution, et qu'il etait determine a se debarrasser de la dynastie bavaroise. C'est ce qui explique le bruit qui courut tout d'abord que le roi Othon avait ete force de s'embarquer avec sa suite d'Allemands, et de dire adieu a son royaume.

Ces previsions furent dejouees. Le parti russe ou nappiste, comme on l'appelle en Grece, avait compte que le peuple, selon une expression bien connue, traverserait la liberte; mais le peuple a eu le bon esprit de s'arreter. Il avait peut-etre aussi compte que le roi refuserait obstinement toute concession, mais le roi a eu le bon sens de ceder. Double desappointement. La politique des nappistes avait ete de developper en meme temps chez le peuple un sentiment exalte de la liberte, et chez le roi une idee aveugle de sa propre prerogative, afin d'amener tot ou tard une collision. Ils ont cru le moment favorable, et pendant qu'ils travaillaient activement les esprits en Grece, le cabinet de Saint-Petersbourg, de son cote, a pris tout a coup l'initiative des mesures les plus rigoureuses envers le gouvernement du roi Othon. Les cours de France et d'Angleterre se sont associees, un peu legerement peut-etre, a ce redoublement de severite. Declarer le gouvernement grec en etat de banqueroute n'etait pas un moyen de lui concilier le respect de son peuple. Le protocole de la conference de Londres fut rendu public a Athenes cinq jours avant la revolution, et il est indubitable qu'il contribua beaucoup a la precipiter.

Nous ne reviendrons pas ici sur les evenemens deja connus du 3 septembre. On sait que le roi Othon n'a cede qu'a la derniere extremite, et en versant des larmes de colere; mais on dit qu'avec un caractere faible, il a le coeur droit et honnete, et qu'ayant donne sa parole, il la tiendra. C'est la seule chance qui lui reste de conserver son trone, car toute tentative de reaction lui serait tres probablement fatale. Deja il tient par bien peu de racines au sol de la Grece. Le bruit qui avait ete repandu de la grossesse de la reine s'est trouve etre faux; le jeune roi n'a pas encore de dynastie, et, selon toute apparence, n'en aura pas. Il ne faudrait clone pas une bien grande secousse pour achever la ruine de ce trone improvise.

Dans tous les cas, le role de la France et de l'Angleterre est bien clairement trace. C'est a elles surtout qu'il appartient de veiller sur la Grece. Que la Russie se trouve au nombre des puissances protectrices, ce n'est qu'un accident diplomatique, un paradoxe. La Russie est l'ennemie naturelle, necessaire, de la Grece. Elle a en Orient une politique constante qu'il est facile de suivre dans la part qu'elle a toujours prise a l'emancipation successive des provinces slaves : c'est de creer autant que possible des principautes independantes, en ayant soin de les creer trop faibles pour qu'elles puissent se passer d'un protectorat. Ainsi a-t-elle fait pour la Servie, la Moldavie, la Valachie; ainsi voudrait-elle faire pour la Grece. Elle a un interet si evident, si force, a empecher que la Grece ne devienne un royaume fort, que les interets contraires de la France et de l'Angleterre en ressortent tout naturellement. Les deux grandes puissances constitutionnelles de l'Europe ne doivent pas oublier qu'elles sont autant les protectrices du peuple hellene que de la royaute qu'elles ont contribue a lui donner; elles ont un interet commun, celui de soustraire la Grece a l'influence de la Russie, et par consequent elles doivent avoir un but commun, celui de developper et de fortifier la nationalite grecque.

Ce sont les affaires d'Irlande qui, en dernier lieu, ont absorbe l'interet du public. On s'en est occupe parmi nous presque autant que s'il se fut agi de la Vendee. Cette preoccupation a redouble par suite de l'excursion qu'O'Connell a juge a propos de faire sur le territoire francais. Il faut le dire, sa campagne a eu peu de succes. Certes, s'il est un pays en Europe ou les plaintes de l'Irlande aient toujours trouve de l'echo, et ou ses maux aient toujours rencontre de la sympathie, ce pays est la France; mais enfin l'interet qu'inspirait a juste titre l'Irlande ne pouvait pas empecher les gens senses de voir et de dire qu'O'Connell depassait le but, et poussait fatalement son pays a un acte de desespoir et de folie. Inde irae. O'Connell a pris texte de quelques critiques de la presse francaise pour lancer les plus violentes et les plus ridicules diatribes contre la France, son gouvernement et ses institutions. Malheureusement pour lui, il s'y est pris de telle facon, qu'il a blesse tout le monde, et cela devait etre, puisqu'il n'epargnait personne. Les insultes inqualifiables qu'il a adressees a la personne du roi ont ete en general fort mal accueillies; le parti radical, qui aurait pu lui en savoir gre, avait encore sur le coeur la maniere tres peu reconnaissante avec laquelle ses avances avaient ete recues; il ne restait donc a O'Connell que la ressource du parti legitimiste. De ce cote, tout etait le bien-venu : les attaques contre l'usurpateur et contre l'universite impie, et l'offre burlesque d'une brigade irlandaise pour retablir Henri V sur le trone de ses peres. Il est vrai que le panegyrique du pretendant etait fait un peu aux depens de son aieul, le roi Charles X, mais on a ferme les yeux la-dessus. On a bien aussi trouve singulier que le parti qui se defendait avec tant d'horreur de vouloir jamais accepter une intervention etrangere, montrat tant de gratitude pour l'offre d'une brigade irlandaise, et qu'O'Connell offrit aux autres une cooperation dont il ne voulait pas lui-meme; mais il est avec la Gazette des accommodemens, et l'ancienne constitution francaise, que la fameuse brigade devait apporter dans ses bagages, lui a servi de lettres de naturalisation.

M. O'Connell a du regretter depuis lors cette sortie malheureuse, et reconnaitre qu'il avait ete injuste envers la France, car cette dissension passagere n'a point altere les sympathies que la cause de l'Irlande rencontre universellement dans notre pays. Depuis quelques jours, les affaires du rappel ont pris subitement une face nouvelle. Le gouvernement anglais s'est decide a sortir de sa longue reserve, et a fait un soudain deploiement de forces. Les dernieres mesures prises par O'Connell etaient un empietement trop direct sur la prerogative royale pour qu'elles pussent etre tolerees sans danger. Aussi la determination du gouvernement se trahissait-elle depuis quelque temps par des signes qui n'echappaient pas a O'Connell lui-meme. Il s'y preparait; il attendait l'attaque, sans savoir a quel moment elle serait faite. Sa resolution, a lui aussi, etait bien prise. Qu'il eut jamais eu la pensee de repousser la force par la force, c'est ce qu'il serait deraisonnable de croire. Les defis multiplies qu'il avait lances au gouvernement avaient pu tromper la-dessus ses auditeurs, mais ne l'avaient pas trompe lui-meme. Seulement, il jouait gros jeu en risquant d'etre cru trop aveuglement, et ce n'est pas sans raison qu'il a dit que dimanche il avait passe une journee affreuse en songeant que peut-etre il n'aurait pas le pouvoir de prevenir une collision.

On a dit que le gouvernement anglais rendait un veritable service a O'Connell en l'arretant dans sa marche, car il ne savait plus comment s'arreter lui-meme. Il est certain, en effet, qu'il etait a bout de ses voies et moyens, et qu'il se trouvait tres embarrasse de sa position. Il a maintenant une raison pour se tenir tranquille, il est probable qu'il en profitera. Il usera de toutes les ressources fecondes de son esprit pour eluder la loi, mais des qu'il la rencontrera devant lui, il s'arretera. Il sait mieux que personne que le gouvernement, une fois entre dans la voie de la repression, ne peut plus reculer. On parle deja de poursuites judiciaires dont O'Connell et ses principaux adherens seraient l'objet. Nous croyons cependant que le gouvernement n'en viendra la qu'a la derniere extremite, car il aurait lui-meme, dans ce cas, des chances a courir. Si un jury acquittait O'Connell, ce serait un echec grave qui pourrait donner une nouvelle force a l'agitation. Au fond, il est probable que ni le gouvernement ni O'Connell n'ont envie d'aller plus loin; si la chose ne dependait que d'eux, ils en resteraient la jusqu'a la prochaine session du parlement; malheureusement la popularite a aussi sa tyrannie, et le tout est de savoir si O'Connell, apres avoir tant parle, pourra toujours se dispenser d'agir.

La presse s'est beaucoup occupee ces jours-ci d'une controverse des plus deplorables qui s'est elevee a Macao entre deux agens francais, M. le comte de Ratti-Menton, consul de France, et M. Dubois de Jancigny, qui depuis 1841 remplit en Chine une mission dont il a ete charge par le gouvernement. A peine arrive a Macao, M. de Ratti-Menton s'est empresse de denier publiquement a M. de Jancigny la qualite d'agent francais, en le menacant des articles du code penal qui s'appliquent a l'usurpation de titres; M. de Jancigny a repondu par la meme voie en annoncant qu'il poursuivrait le consul de France comme calomniateur devant les tribunaux de son pays. On a ete a peu pres unanime pour convenir que M. de Ratti-Menton avait, en cette occasion, commis la double faute de provoquer le debat, et de le rendre public. Que tous les torts soient en effet du cote du consul, c'est ce qu'un simple expose des faits suffit pour prouver. Un journal de Macao, sept mois avant l'arrivee de M. de Ratti-Menton, avait donne a M. de Jancigny un titre reconnu par le gouvernement francais, le titre fort simple d'agent commercial; mais il avait commis l'erreur de le comprendre dans la liste des personnes attachees au consulat de France. C'est cette qualification erronee que M. de Ratti-Menton a cru devoir rectifier, on sait de quelle facon et en quels termes. En presence d'une provocation aussi gratuite et aussi inattendue, M. de Jancigny n'avait d'autre alternative que de suivre son adversaire sur le terrain qu'il avait lui-meme choisi, et les expressions justement severes de sa reponse ne presentent rien que de tres naturel.

On a dit qu'au mois de decembre, le ministre des affaires etrangeres avait expedie a M. de Jancigny des instructions qui lui enjoignaient de quitter la Chine, pour aller remplir ailleurs la seconde partie de sa mission, et qui mettaient a sa disposition la corvette la Favorite, pour le transporter sur les divers points indiques par son itineraire. Ce fait est parfaitement exact; seulement, ce qu'on ne sait pas, c'est qu'au 29 mars ces instructions n'etaient pas encore parvenues a M. de Jancigny, et qu'a cette epoque la corvette la Favorite avait depuis long-temps deja quitte les mers de la Chine. M. de Jancigny, en admettant que les depeches du gouvernement lui soient parvenues, se trouvait donc force d'attendre qu'on lui procurat un autre batiment, et il employait la prolongation obligee de son sejour en Chine a etablir avec les autorites chinoises, aide du concours de M. Challaye, gerant du consulat de France, les bases d'un traite avantageux pour son pays. Si M. de Jancigny eut voulu, apres l'arrivee de M. de Ratti-Menton, continuer sans son concours ou sans son aveu, ces negociations, on pourrait comprendre le mecontentement de M. le consul de France, sans comprendre pour cela la forme inconvenante et le procede inqualifiable par lesquels il a cru devoir l'exprimer; mais ce que nous pouvons dire, c'est que des que M. de Jancigny apprit l'arrivee du nouveau consul, il lui fit offrir de le mettre au courant de tout ce qui avait ete fait sans lui, et que M. de Ratti-Menton ne repondit a ces offres que par l'etrange lettre qui a ete l'origine d'un debat dont tout le scandale doit retomber sur lui.

Dans tous les cas, M. de Jancigny eut-il reellement outrepasse ses pouvoirs, ce qu'il n'a pas fait; eut-il cede au desir d'exagerer son importance en exagerant sa qualite, ce qu'il ne parait pas avoir fait davantage, le sens politique le plus vulgaire, a defaut du plus simple sentiment des convenances, commandait a M. de Ratti-Menton de ne pas compromettre le nom francais par une publicite scandaleuse qui ne pouvait qu'affaiblir le credit et l'autorite du pays qu'il represente. M. de Jancigny a positivement refuse, et avec raison, d'admettre la singuliere distinction que M. de Ratti-Menton pretend etablir entre des agens serieux et des agens non serieux. M. de Jancigny est parti sur la corvette de l'etat la Favorite, charge d'une mission du ministere des affaires etrangeres, et on ne saurait croire que M. Guizot, qui a eu de nombreuses conferences avec M. de Jancigny avant son depart, ne l'eut envoye en Chine que pour faire un voyage d'agrement. M. de Jancigny parle les langues orientales; il a fait un long sejour dans l'Inde; les lecteurs de la Revue peuvent se souvenir de ses travaux sur l'extreme Orient, et ce fut, si nous ne nous trompons, cette serie d'articles qui attira sur M. de Jancigny l'attention de M. le ministre des affaires etrangeres. On a pu, a cette occasion, se livrer a certaines attaques contre le systeme des missions particulieres; pour nous, nous croyons que rien n'est plus aise a justifier, en principe, que ces missions confiees a des hommes instruits, intelligens et capables. On se plaint souvent de l'ignorance ou est tout le monde en France, a commencer par le gouvernement, de beaucoup des choses les plus importantes qui se passent dans les pays etrangers, et que n'ignorent pas d'autres gouvernemens que le notre. Ces plaintes ne sont malheureusement que trop justes. Il est bien certain que si en 1840, par exemple, nous avions eu en Syrie des agens moins officiels que des consuls, nous ne serions pas tombes dans les illusions que nous nous etions formees sur les forces de la jeune puissance egyptienne. Le gouvernement anglais en savait plus long que nous sur ce sujet, parce qu'il y a des Anglais partout, et qu'il y en avait dans le Liban. Sous ce rapport, les Anglais ont sur nous un incontestable avantage; ils ont une aristocratie ils ont des oisifs, et des oisifs intelligens et entreprenans, qui voyagent sur tous les points du globe et rapportent dans leur pays le fruit de leurs observations. Voila ce que nous n'avons pas, et voila pourquoi il est de bonne politique au gouvernement de confier des missions particulieres a des agens qui n'en sont pas moins serieux pour cela.

Un ouvrage important, le Commentaire de Joseph Story sur la constitution federale des Etats-Unis d'Amerique, vient d'etre traduit par M. Paul Odent (1). Si la traduction du commentaire de Story eut paru immediatement apres la revolution de 1830, elle fut venue merveilleusement en aide a la curiosite de ceux qui voulaient connaitre les institutions americaines pour les comparer a notre propre organisation politique. Le docteur Joseph Story, juge a la cour supreme des Etats-Unis, professeur et doyen de l'universite de Harvard, a fait pour le droit politique americain ce que William Blackstone a fait pour les lois anglaises. Le jurisconsulte americain a divise son livre en trois grandes parties. La premiere contient une esquisse de l'histoire constitutionnelle et de la jurisprudence des colonies anterieure a la revolution; la seconde embrasse l'histoire de chaque etat pendant la revolution; enfin la troisieme presente l'histoire de l'origine et de l'adoption de la constitution actuelle, avec l'explication doctrinale de son texte, avec l'examen des motifs sur lesquels sont fondees ses dispositions et des objections qui ont ete faites. Le traducteur, M. Paul Odent, nous apprend que les commentaires de Story sur la constitution, toujours d'accord avec les decisions du grand juge Marshall, sont devenus le guide de tous les jurisconsultes americains. Sans avoir en France cette importance pratique, l'ouvrage de Story sera pour nous une systematisation precieuse qui nous permettra d'embrasser d'un oeil sur l'ensemble des institutions americaines. L'auteur de la Democratie en Amerique s'est souvent appuye de Story, surtout dans la premiere partie de son travail. M. de Tocqueville a eu l'avantage de trouver dans le commentaire du Blackstone americain un tableau complet de la legalite des Etats-Unis. Story donne une grande place dans son travail a l'appreciation des pouvoirs du congres. On reconnait a son insistance que C'est la pour les Etats-Unis la question vitale. Quand il arrive a s'exprimer sur la nature de la constitution federale, Story refuse d'y voir une transaction entre divers etats; il y reconnait une loi permanente, obligatoire, emanant de la volonte generale du peuple entier de l'Amerique. Au surplus, il ne perd jamais de vue l'harmonie necessaire du gouvernement central avec les pouvoirs des etats de l'Union. Jusqu'a present, l'experience nous a demontre, dit-il quelque part, combien les etats sont heureux et libres sous l'action bienfaisante de la constitution. Le jurisconsulte americain a foi dans l'avenir de son pays, s'il continue d'executer fidelement la foi federale, qui ne compte encore que cinquante ans d'existence. M. Paul Odent, qui a eu soin d'ajouter a sa traduction des notes, des observations, des citations interessantes, ne pouvait mieux commencer que par le commentaire de Story ses publications sur le droit public des etats modernes. Il annonce une autre serie qui contiendra le droit public de la confederation germanique d'apres Eichhorn, Kluber et Poelitz. Il ne s'agira plus ici d'une simple traduction, car il sera necessaire de coordonner d'une maniere claire et methodique d'innombrables materiaux. Nous engageons M. Paul Odent a ne rien negliger pour reussir dans ce travail, dont la difficulte egale l'importance.

xxxxxxxxxx
(1) 2 vol. in-80; chez Joubert, rue des Gres, 14. 1843.

Source wiki

http://fr.wikisource.org/wiki/Lettres_s…

Allez lire ce livre ou carement downloader le

Insurrection et regeneration de la Grece

http://books.google.gr/books?id=znAbAAA…

La Grece a toujours ete entre les allies occidentaux et l allie russe,ce qui se confirme encore aujourd hui

La Russie est vu comme un allie fraternelle,la France comme un allies culturelle,notre presence dans la francophonie est une preuve,les Britanniques et leurs americains sont vu comme ceux qui veulent nous manipule comme du temps d OTHON

Et ceux qui s en sortent tres bien malgres l epoque nazis de la deuxieme guerre mondialle ,ce sont evidement les allemands,apprecies professionnellement et tres proches culturellement de nos pratiques commercialles

En Grece les siecles passent mais les alliance et preferences passes sont les memes que a l epoque de l independance

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Τετ, 09/10/2008 - 21:34 Μόνιμος σύνδεσμος
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alex

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Allez lire aussi ce livre La Grèce constituée et les affaires d'Orient By Minoidis Minas

qui date de 1836

Un livre qui explique bien des choses a lire ou a telecharger en format PDF

http://books.google.com/books?id=E0YOAA…

Il est d actualite encore aujourd hui

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Τρί, 09/30/2008 - 00:43 Μόνιμος σύνδεσμος
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Allez lire aussi ce livre

De l'état actuel de la Grèce et des moyens d'arriver à sa restauration: Par Frédéric Thiersch.datant de 1833

De Capodistria a la regence bavaroise,un livre interessant qui parle des differents partis cite dans mes autres posts et des jeux des grandes puissances dans cette grece fraichement independante

http://books.google.fr/books?id=ykoMAAA…

Et vu que Byron est feter en grece cette annee

Voila un livre qui parle de lui et de son combat Pour la Grece

Relation de l'expédition de lord Byron en Grèce De Pietro Gamba,1825

http://books.google.fr/books?id=9XY4AAA…

Et evidement le 19 eme siecle etait le siecle de Napoleon

Bonaparte et les Grecs De Louise Swanton Belloc, Giuseppe Pecchio

les deux sommites les plus brillantes du 19 eme siecle sont Bonaparte et les grecs ,nous dit l avant propos de ce livre

http://books.google.fr/books?id=rAAZAAA…

A lire ou comme tout les precedents livres vous pouvez carrement les downloader

Les enjeux des grandes puissance etl eurs politiques dans la politique de la Grece et de leurs sympathies est toujours d actualite aujourd hui,ils essayent, reussisent parfois,mais continuent a nous mettre des batons dans nos roues pour notre bien qui disaient dans le passe comme ce qui essayent encore actuellement

Ta leme

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Τρί, 10/21/2008 - 03:10 Μόνιμος σύνδεσμος
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Aristote Miaoulis

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Cher Monsieur,

J'ai lu avec intérêt votre développement historique sur le parti russe, le parti français, le parti anglais et le parti allemand.

Je vous remercie des livres que vous citez, il me seront utile pour bien comprendre l'Histoire.

En ce qui concerne le parti français, je voudrais faire une remarque concernant la France :
il y a en France de nombreuses personnes qui sont attachées à la culture hellène ou culture classique : c'est évident.

Pourtant, nous parlons politique et intérêt stratégique. Pour celà, il importe à la Grèce et à son parti français de bien comprendre la nation française : c'est essentiel.

Qu'a été cet évènement capital : la Révolution Française ? Voilà un point essentiel.

Voltaire, son inspirateur, a accompli dans les foyers français une véritable révolution, que les princes français avaient fait avant lui dans le domaine politique.
Voltaire, avec toute sa puissance d'ironie et son ton si familier et si délié, a fait de la France un pays athé. Par la moquerie et l'ironie mordante, il a allumé une guerre que les religieux français n'ont pas su gagner. C'est la révolution domestique qui s'est opérée dans les années 1750-1780.
Cette révolution domestique a amené du désordre dans les esprits, qui s'est manifesté brutalement dans la rue.
Il existe encore aujourd'hui des églises en France et quelques paroissiens : mais dans les faits : la France est devenu depuis la Révolution un pays athé.

De plus, la Révolution et les révolutionnaires sont encore aujourd'hui d'un athéisme agressif.
Ayant séparé la Liberté de la Religion, il ont condamné l'une et l'autre à périr. Car la Liberté en France s'est rétrécie considérablement.

Cette Révolution se veut universelle, elle a inscrit dans ses tables le rejet définitif de la divinité et de tout ordre proprement humain. Elle prône l'incroyance ou au mieux un vague déisme. Et elle rejette toute religion dans l'ordre privé : ce qui revient à les condamner.

La Révolution est faite pour broyer les peuples dans une vie sans foi ni loi, masquée le plus souvent par quelques amitiés mondaines ou copinages. La Révolution a commencé en 1789, elle continue encore.
Elle ira jusqu'à son but final qui est la disparition des Nations.

Bien que beaucoup de français soient favorables à l'hellénisme, dans les faits, l'esprit de l'Etat français, par son athéisme militant, va à l'encontre de l'hellénisme.

L'Etat français prend des décisions qui vont, fondamentalement, à l'encontre de ses intérêts. Ainsi la participation de la France à la guerre contre la Serbie en 1999. Ainsi la réintégration de la France dans l'Otan en avril 2009. Ainsi la bienveillance pour la candidature turque à l'Europe.

Le Français d'aujourd'hui consume le capital d'efforts, de savoirs, d'intelligences accumulés par ses ancêtres.
Son territoire est peuplé aujourd'hui d'environ 12 à 15 millions d'immigrés et le Français consomme et se tait.
Ses dirigeants lui montrent l' amérique comme modèle : il ne dit rien.
Les chefs de ses armées ne sont plus cooptés, mais nommés par ce pouvoir révolutionnaire.

Je vous recommande les auteurs suivants pour bien comprendre cet évènement essentiel dans l'Histoire du Monde ; la Révolution Française :

Louis de Bonald : "Théorie du pouvoir politique et religieux".
Antoine Blanc de Saint-Bonnet :"la Restauration française"
Jean Ousset : "Pour qu'Il règne".

Comme ce sont des auteurs anciens, seul « La théorie du pouvoir politique et religieux » est accessible (difficilement) sur google.fr/livres

La Révolution française a eu des bénéficiares : l'Angleterre qui a barré l'accès du Nouveau Monde à la France, elle a eu aussi, comme bénéficiaires, une race d'affairistes, de bourgeois (les Rotschild), de négociants effrénés qui ont trafiqué les biens immobiliers du clergé de l'Ancien Régime.

La Révolution a propulsé une Bourgeoisie athée aux affaires du pays :
Elle nous joue aujourd'hui une farce qu'elle appelle "la République".

Cordialement,

Aristote

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Πέμ, 01/08/2009 - 00:45 Μόνιμος σύνδεσμος
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Aristote Miaoulis

Σε απάντηση του από Aristote Miaoulis

Il n'st pas facile de se faire une idée de la Révolution Française de l'étranger. Les Français eux-mêmes ne savent trop guère ce que signifie cet évènement capital pour leur pays, pour l'Europe et pour le monde.

La Révolution Française est un évènement religieux.
Il doit être analysé dans cet ordre.
Voici ce qu'en a dit un prêtre français instruit : (Mgr Gaume)

" Si, arrachant son masque, vous lui demandez (à la Révolution) : qui es-tu ? elle vous dira : " Je ne suis pas ce que l’on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme... ni l’émeute... ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d’une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l’ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l’incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers et moi je suis un état permanent.
Je suis la haine de tout ordre que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la proclamation des droits de l’homme sans souci des droits de Dieu. Je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place. Voilà pourquoi je m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement..." 9.

a+

Aristote Miaoulis

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Τετ, 01/28/2009 - 00:32 Μόνιμος σύνδεσμος
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alex

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Vu que le Pasok a gagner les elections et que notre web a proposer de repondre a un sondage concernant le Pasok ,j ai trouver un sujet fort interessant parlant de la victoire de Papandreou senior en 1981 qui est bien cadre dans ce sujet

LA GRECE EN QUETE D'UNE POLITIQUE INDEPENDANTE*

PANAYOTE E. DIMITRAS

LA perspective de l'arrivee au pouvoir du Parti socialiste grec (PASOK) de M. Papandreou, a la suite des elections du 18 octobre 1981, avait alarme les gouvernements occidentaux pendant la campagne electorale. Le PASOK avait, en effet, la reputation d'etre intransigeant et neutraliste en matiere de politique etrangere : depuis sa creation, en 1974, il s'etait oppose avec ardeur a la participation de la Grece a l'OTAN et a la CEE, et il reclamait la suppression immediate des bases americaines. De plus, il s'opposait a tout dialogue avec la Turquie au sujet du differend sur la mer Egee, et dirigeait ses sympathies plutot vers le Tiers Monde que vers l'Europe occidentale.

Bref, le PASOK se considerait, conformement a ses statuts, comme un «mouvement de liberation nationale». De quel joug le PASOK voulait-il donc liberer le pays? Selon ses analyses, d'une colonisation voilee sous la forme d'ingerence, tantot directe, tantot indirecte, mais continue, d'une grande puissance dans les affaires du pays, ne laissant guere d'espace de liberte au gouvernement d'Athenes et violant la souverainete du peuple grec. Le lendemain des elections d'octobre 1981, les sondages montraient qu'une majorite de la population adherait aux principes statutaires du PASOK en politique etrangere, mais celui-ci, desormais parti gouvernemental, etait contraint pour des «raisons d'Etat» ou de Realpolitik a revenir sur grand nombre de ses positions.

Pour pouvoir donc comprendre pourquoi le slogan de M. Papan-dreou «souverainete du peuple, independance nationale» est devenu tres populaire et a contribue de facon decisive a la victoire des socialistes grecs (dont le facteur primordial a ete, il ne faut pas l'oublier, la crise economique), on doit retracer, ne serait-ce que brievement, l'histoire politique grecque depuis le debut de la guerre d'independance contre l'Empire ottoman (1821), avant d'analyser les relations internationales de la Grece d'aujourd'hui.

LE ROLE DU «FACTEUR ETRANGER»

«Dans le cas de la Grece moderne, l'ingerence etrangere a ete une caracteristique principale de la vie politique. En effet, tout effort pour comprendre le comportement politique grec doit inclure une analyse des politiques de ces puissances qui, en de nombreuses occasions, ont avec succes protege, influence, controle ou sauve, bref patronne, la Grece»1.

Si ce patronage etait ineluctable pendant la guerre de liberation (1821-1828), sa perpetuation fut le resultat des choix deliberes de la classe politique grecque. Ainsi selon le degre d'ingerence etrangere peut-on distinguer six periodes2 :

1821-1875, ingerence directe, souvent sous la forme d'interven­

tion militaire.

1875-1914, ingerence indirecte, surtout dans le domaine econo­

mique, qui presentait une structure tres dependante des grandes

puissances.

1923-1939, ingerence minimale, voire absente.

1944-1958, ingerence directe et indirecte, la plus forte depuis

l'independance du pays.

1958-1974, ingerence indirecte moderee.

— 1974- , ingerence quasiment absente.

(pendant les deux guerres mondiales la Grece fut entrainee, malgre elle, dans le conflit).

La puissance etrangere qui a domine la scene politique grecque etait toujours celle qui jouissait d'une primaute navale en Mediterra­nee orientale, puisque le pays ne peut pas etre efficacement defendu par la mer. Ce fut donc la Grande-Bretagne qui joua le role du «patron» depuis le debut de la guerre de liberation jusqu'en 1947, date ou elle fut remplacee dans ce role, tout comme dans le role de la premiere puissance navale en Mediterranee orientale, par les Etats-Unis.

Quand la guerre de liberation eclata en 1821, ses leaders savaient bien qu'ils devaient seduire les grandes puissances de l'epoque afin qu'elles ne contribuent pas a ecraser cette revolution comme elles l'avaient fait auparavant en Espagne et en Italie et etaient encore bien determinees a le faire contre tout evenement destabilisateur du statu quo defini au congres de Vienne.

Trois grandes puissances de l'epoque avaient des interets directs dans cette region du monde : la Grande-Bretagne qui la considerait comme un lien important pour son empire asiatique ; la Russie, toujours a la recherche d'un port mediterraneen ; et la France qui avait etabli une presence commerciale et culturelle dans la region depuis le temps des croisades. Afin de compenser l'interet porte par ces trois puissances au maintien de l'«homme malade de l'Europe» (l'Empire ottoman), les Grecs avaient contracte des emprunts impor­tants aupres des financiers de ces trois pays (qui ne pourraient etre regles que par un Etat grec independant) ; ils avaient invite la Grande-Bretagne a devenir le protecteur officiel de la Grece (par l'«Acte de soumission» de 1825), ce qui garantissait que les deux autres puissances interessees, la Russie et la France, seraient obligees de tenir compte de la nouvelle entite hellenique. Enfin, ils avaient offert le trone du nouvel Etat a ces puissances et avaient adopte une Constitution dans la tradition occidentale.

Cette strategie des leaders de la guerre de liberation s'est averee efficace, puisque, finalement, c'est l'intervention militaire de ces trois puissances qui a permis l'etablissement d'un Etat grec independant : l'Empire ottoman, defait dans la guerre, a ete contraint de signer avec ces puissances un traite reconnaissant l'independance de la Grece.

L'influence de ces trois puissances ne pouvait disparaitre aussitot apres la formation du nouvel Etat puisqu'elles y avaient tellement contribue. Mais elle n'a survecu si longtemps qu'en raison des choix

deliberes de la classe politique grecque, choix qui ont maintenu la dependance exterieure du pays pour au moins un siecle.

En politique interieure, la Grece a fait preuve depuis le debut d'une grande instabilite. En effet, meme pendant la guerre d'indepen­dance, les Grecs ont traverse une periode de guerre civile qui a affaibli la revolution au point qu'elle aurait ete ecrasee par les Turcs si les grandes puissances n'etaient pas intervenues. Les querelles des hommes politiques ont continue apres la liberation avec une telle intensite que le premier gouverneur de la Grece, le comte Capodis-trias, a ete assassine en 1831. Cette instabilite politique a ete exploitee par les puissances, puisque les cliques politiques grecques sollicitaient ouvertement leur ingerence : les premiers « partis » grecs ont ete surnommes «anglais», «francais» et «russe», et leurs sieges etaient les chancelleries des Etats-patrons. Cette situation a permis l'inclusion dans le traite entre ces puissances et la Baviere, consacrant l'accession au trone du roi Otto (fils du roi de Baviere), d'une clause qui assignait a la Grande-Bretagne, a la France et a la Russie le role de puissances garantes de la Grece (1832). C'est en application de cette clause (reprise d'ailleurs dans le traite d'accession du roi Georges I au trone en 1863) que les puissances sont intervenues militairement en Grece plusieurs fois au 19e et au debut du 20e siecle pour imposer leur politique au gouvernement d'Athenes.

L'Etat grec forme en 1828 ne comprenait qu'une partie seulement de la nation grecque dispersee dans l'Empire ottoman. Si les Grecs s'etaient contentes de ce petit Etat, ils auraient pu se passer de l'intervention etrangere. Or le seul point sur lequel les cliques politiques grecques s'accordaient, etait le choix d'une politique irredentiste, la Megali Idea (la grande idee), qui reclamait tous les territoires habites par une majorite de Grecs : Thessalie, Epire, Macedoine, Thrace, Crete, les iles de la mer Egee et de la mer Ionienne, Roumelie orientale, et une grande partie de l'Asie Mineure. Evidemment, les puissances de l'epoque s'opposaient a cet expansion­nisme qui aurait bouleverse le statu quo europeen et aurait force une solution anticipee de la «question d'Orient» (c'est-a-dire la succession de l'Empire ottoman). Ainsi, toutes les campagnes militaires irreden­tistes du 19e siecle ont echoue et les seules acquisitions de territoires dont la Grece a beneficie (iles lonniennes et Thessalie) ont ete le resultat de son « attitude impeccable » : le refus d'exploiter la situation internationale (le plus souvent les guerres de la Russie contre l'Empire ottoman) a des fins irredentistes.

C'est pendant la periode 1821-1875 que l'ingerence des puissances,

et surtout de la Grande-Bretagne (prima inter pares), avait ete la plus prononcee. Elles avaient participe ouvertement aux campagnes electo­rales, manipule la formation des gouvernements et recouru a des blocus du port du Piree pour se faire mieux entendre. Apres 1875, la Grande-Bretagne etait restee pratiquement l'unique patron de la Grece et avait exerce son influence plus discretement par le biais de la cour royale. Pendant cette deuxieme periode, l'ingerence etrangere s'etait interessee au secteur economique, puisque la Grece ne pouvait regler ses dettes : les pays creanciers avaient finalement impose une Commission financiere internationale (1897) qui a longtemps controle l'economie du pays. Vers la fin de cette periode, la Grece, grace a l'accession au pouvoir d'un homme politique eminent, Eleutherios Venizelos, et a la cooperation balkanique, put doubler la superficie du pays avec l'acquisition de la Macedoine, de l'Epire, de la Thrace occidentale, de l'ile de Crete et des iles de la mer Egee.

Malheureusement, la fin de ces guerres irredentistes a coincide avec la premiere guerre mondiale. La position strategique de la Grece lui a coute une intervention militaire des pays de l'Entente pour la convaincre de participer au conflit a leurs cotes. En echange de cette participation, la Grece s'est vu attribuer les territoires de l'Asie Mineure (reclames par la Megali Idea), qu'elle ne controlait pourtant pas. Les erreurs du gouvernement grec et le «changement de camp» des grandes puissances pour diverses raisons strategiques ont fait de l'expedition militaire en Asie Mineure le plus grand desastre de la Grece moderne (1922). Il etait donc evident que la troisieme periode (1923-1939) serait marquee par une politique etrangere tres indepen­dante vis-a-vis des grandes puissances, qui a meme permis le rapprochement historique avec l'«ennemi hereditaire», la Turquie. Les principes de cette politique, enonces par Venizelos ont ete : « respect du statu quo territorial et opposition a tout revisionnisme ; devouement absolu a la paix sauf en cas d'attaque ; refus de s'immixer sur la scene internationale et d'aligner la Grece sur quelque bloc de puissances pour qu'elle ne depende pas lourdement de n'importe quelle puissance ; maintien d'une position independante en etablissant des relations amicales avec tous les pays voisins et toutes les grandes puissances ; enfin, determination de cooperer pleinement avec les petits Etats et la Societe des Nations

la suite sur Persee

http://www.persee.fr/web/revues/home/pr…

Le Pasok n est pas un parti socialiste comme le concoit un europeen du nord loin de la,Pangalos elu VICE-PREMIER MINISTRE CHARGÉ DE LA COORDINATION DES ORGANES GOUVERNEMENTAUX COLLÉGIAUX KYSEA ET COMISSION DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE est tout sauf un mec de gauche

Idem de Michalis Chryssochoïdis ministre DE LA PROTECTION DU CITOYEN ,copain des MAT ,en Grece on lui donne la paternite des Mat

Idem de Evanghelos Vénizelos Ministre DE LA DÉFENSE

Papandreou ne lachera rien avec les sujets de la Fyrom ou sur la Turquie ou ca sera hara kiri,car il a fait l erreur salvatrice d avoir mis Pangalos a une place que j attendais pas et pour sur Pangalos ne lachera rien

J ai crus qu on allais avoir un Papandreou omnipotent,il a du mettre de l eau dans son vin car les troi pointure precite,sont tous sauf des gars de gauche avec des idees bien ancree a droite

La difference entre la ND et le Pasok c est comme aux States la difference entre les republicains et les democrates

Papandreou sait qu il n aura pas le droit a l erreur en politique etrangere,a l interieur ca sera du clientelisme des prasina paidia et le retour des impots ,et la on va avoir droit a des taxes ecotaxe ecologique,le mec du pesudo parti ecolo la vu venir en refusant le poste de ministre de l environement

Pour que Damanaki { Damanaki a ete la voix de radio du polytechnio lors des evenement du 17 novembre 1973,elle a ete membre du KKE,Synaspimos DHKKH pour finir au PASOK } refuse d etre ministrable est une preuve que ce gouvernement sera tout,sauf de gauche

preparer a payer pour leur folie clienteliste et a des privatisation sauvage comme a l epoque des gouvernement de Rocard etc etc ,de l epoque Mitterand,qui lui aussi etait un transfuge de droite,secret de polichinelle de la France tranquille

Mitterand et Papandreou senior etaient tout les deux des populistes de "gauche" aux idees de droite comme tout bon populiste qui se repete

Pour l economie,on est mal barer avec l ex porte parole du Pasok ,Georges Papaconstantinou,ce mec ne savait dire qu une chose,durant deux ans,que c est la faute a Karamanlis,il a fait toute sa carriere comme haut directeur d OTE,un mec clienteliste tres loin du peuple

Le Pasok est un partis socialiste de droite ahahahah et le KKE un parti communiste nationaliste,le Syriza un parti communiste altermondialiste,le Laos,un parti de la droite de la droite du ND,la ND est un parti dans la merde ahahahahah

Karamanlis en a eu marre de morfler et a laisser tomber,peut etre pour mieux sursaute comme preident de l repuplique,on dit ces dernier temps que Papoulias est trop vieux pour un deuxieme mandat,plusde 85 ans,voila peut etre le pourquoi de sa demission comme chef du parti de la ND ou a t il des reves au sein de l U.E de son pote Barroso,Kosta est fortement apprecie dans les chancelleries europeennes

moi j opte pour une candidature comme president de la republique hellenique,si non pourquoi avoir fait ces elections anticipes,il aurait pu attendre fevrier et pousser le PASok a ce coup d etat anticonstitutionnelle

On entend souvent dire,que papoulias a des serieux probleme de sante

Son Oncle n etait il pas president de la republique au moment ou papandreou senior etait premier ministre

Je vois le meme schema se reproduire

C est comme au foot et au basket

Si Oly gagne le championnat de foot,le Pao doit gagner celui du basket et vis versa

Faut pas qu il y est des perdants en Grece,voila la democratie clanique en Grece

Ta leme

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Πέμ, 10/08/2009 - 15:34 Μόνιμος σύνδεσμος