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Ελλάς-Γαλλία νέα συμμαχία selon Sarko

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Sarkozy propose une "nouvelle alliance franco-grecque" à Athènes

ATHENES - Le président Nicolas Sarkozy a proposé vendredi une "nouvelle alliance franco-grecque" à Athènes, lors de la première visite officielle d'un chef d'Etat français dans ce pays depuis plus de 25 ans.

S'exprimant devant les membres de la Vouli, le Parlement grec, le chef de l'Etat français a fait allusion à ses origine grecques, son grand-père maternel étant originaire de Salonique (nord).

"Lorsque mon grand-père, que j'adorais, a quitté Salonique, qu'il adorait, il était bien jeune et il n'imaginait certainement pas que son petit-fils reviendrait en Grèce quelques décennies plus tard", a-t-il lancé, sous les applaudissements des élus.

"Un sentiment profond d'amitié nous anime", a lancé M. Sarkozy. "Ce lien particulier entre la France et la Grèce, depuis 1974, depuis le retour d'exil de Constantin Caramanlis après les années sombres, un slogan l'incarne: +Grèce, France, Alliance+", a-t-il ajouté.

M. Sarkozy faisait allusion au retour en Grèce de l'homme politique Constantin Caramanlis (élu par la suite président à deux reprises et oncle de l'actuel Premier ministre Costas Caramanlis) après la chute de la dictature des Colonels, dans l'avion de la République française prêté par le président d'alors, Valéry Giscard d'Estaing.

Reconnaissants, les Grecs avaient alors lancé le slogan "Grèce, France, Alliance", encore vivace dans ce pays très francophile.

"Ce que je suis venu vous dire aujourd'hui, c'est que cette alliance est plus que jamais une réalité (...) Face aux défis du monde, dans une Europe où aucun pays ne peut avancer seul, tout ce qui nous rapproche fait notre force. Dans cet esprit, je suis venu aujourd'hui vous proposer un nouveau pacte entre nous: Grèce, France, nouvelle alliance", a-t-il ajouté.

Dans l'esprit de M. Sarkozy, cette nouvelle alliance "prend tout son sens avec notre détermination commune à construire ensemble l'Europe de demain".

A ce propos, il a assuré aux parlementaires grecs, qui doivent prochainement adopter le Traité de Lisbonne, que leur ratification serait "une étape importante pour convaincre tous les Européens" de "relever tous ensemble les défis d'aujourd'hui: la lutte contre le changement climatique, l'énergie, l'immigration, la défense et la sécurité, l'agriculture" qui seront "les priorités de la présidence française de l'UE", à partir du 1er juillet.

"Ce traité n'est pas parfait mais il met fin à dix années de débats institutionnels (...) il ne résout pas la crise entre l'Europe et les Européens. (...) La résolution de la crise, c'est quand nous aurons démontré aux Grecs comme aux Français que l'Europe est là pour les protéger et non pas pour les inquiéter. C'est la raison pour laquelle l'immigration sera l'une des priorités de la présidence française", a-t-il martelé.

M. Sarkozy a particulièrement insisté sur "le pacte européen sur l'asile et l'immigration" qu'il proposera aux 26 autres membres de l'UE, tout en assurant à la Grèce, pays de transit des immigrés vers l'Europe de l'ouest, que son "problème est le problème de la France".

"Nul pays ne doit être abandonné seul à une pression migratoire", a-t-il dit.

En 2007 la police grecque a arrêté quelque 112.000 clandestins, selon le ministère de l'Intérieur du pays.

(©AFP / 06 juin 2008 13h53)

Venant du site Romandie news

http://www.romandie.com/infos/news2/080…

j ai remarque que ce site parle tres tres souvent de la Grece,quelqu un sait il pourquoi ce site rellate si souvent la Grece dans ses news,meme pour des news tres tres peu repertorie par d autre media internet francais ???

Cette visite a ete tres fortement rellate par tous les medias francophone sur internet

Comme par exemple

http://www.professionpolitique.info/bre…

Allez voir les videos de son discour

http://www.in.gr/video/default.aspx?vid…

http://www.in.gr/video/default.aspx?vid…

http://www.in.gr/video/default.aspx?vid…

http://www.in.gr/video/default.aspx?vid…

http://www.in.gr/video/default.aspx?vid…

http://www.in.gr/video/default.aspx?vid…

http://www.in.gr/video/default.aspx?vid…

Ces videos viennent toutes du site d information grecque In.gr

http://www.in.gr/news/article.asp?lngEn…

Petit clin d oeil du blog de l ambassadeur francais en Grece qui parle encore de Grèce-France, alliance ,mais dans un autre domaine

Cinéma : Grèce-France, alliance ?

http://christophe-farnaud.blogspot.com/…

Comme sur mon sujet precedent concernant les infos de cette semaine

Sarko veut que la Grece soit son allie et ses eloges de son discour en est la preuve

Sa phrase parle d elle meme,il est venu proposer une nouvelle alliance

[b]Dans cet esprit, je suis venu aujourd'hui vous proposer un nouveau pacte entre nous: Grèce, France, nouvelle alliance"[/b]

Ta leme

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alex

ALLOCUTION DE M. LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
DEVANT LE PARLEMENT HELLENIQUE

Athènes - Vendredi 6 juin 2008

Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier ministre, Cher Costas,
Monsieur le Président du Parlement hellénique,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires et, si vous le permettez, chers amis,

C’est avec une très grande émotion que je me trouve aujourd’hui devant vous, dans l’enceinte du parlement hellénique. C’est un lieu qui, pour tous les Français, symbolise la liberté, la démocratie et la grandeur retrouvée de la Grèce. Quelles que soient vos opinions politiques, je
voudrais vous dire que je mesure l’honneur qui m’est fait et surtout l’honneur qui est fait à la France en me donnant le privilège de m’adresser à vous.

Vous savez, Mesdames et Messieurs, lorsque mon grand-père que j’adorais a quitté Salonique qu’il l’adorait, il était bien jeune. Et il n’imaginait certainement pas que son petit-fils reviendrait en Grèce quelques décennies plus tard. Je pense à lui et je pense à tous ceux qui
ont trouvé une identité sur cette terre, là vôtre.

A vingt-six siècles de distance et à quelques mètres d’ici, devant l’assemblée instituée par les lois de Solon, devant cette assemblée du peuple guidée par la « Vouli » dont vous portez encore le nom, Thémistocle, Périclès, Démosthène ont prononcé leurs discours les plus
fameux. Et, pour moi qui ai choisi de consacrer ma vie à la politique, me retrouver ici, à vingt-six siècles de différence, mais à quelques mètres, c’est de me retrouver dans l’endroit où pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, a été pensée, a été expérimentée la
démocratie. Vous en êtes les héritiers en ligne directe.

Ici, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des hommes ont célébré l’art de vivre ensemble.

Des hommes ont forgé le sens du mot politique, ici, il y a vingt six siècles.

Ici, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, est apparue la démocratie que nous connaissons. C’est l’humanité tout entière qui doit en être reconnaissante à la civilisation grecque.

C’est ici, en Grèce, et en particulier dans cette cité d’Athènes, qu’en ce cinquième siècle avant notre ère, furent inventées la philosophie, l’architecture, la sculpture qui furent portées à des degrés de perfection inégalée, et que le théâtre et l’éloquence connurent leurs premiers sommets.

Ce n’est pas rien, chers amis grecs, que d’avoir le privilège d’être les héritiers de ces hommes-là qui ont su tout inventer, il y a vingt six siècles.

Et ce qui a fait la gloire de la Grèce classique, aucune autre nation dans le monde que la France ne peut comprendre cette gloire et l’importance de la Grèce dans la culture démocratique d’aujourd’hui.

La pensée grecque a inspiré les idéaux français de la Renaissance, des Lumières et de la Révolution française.

Et le mouvement philhellène français a accompagné, en retour, l’émancipation héroïque de la Grèce moderne, de Delacroix à Victor Hugo sans oublier les héros anonymes de Navarin.

La France, encore aujourd’hui, est fière d’avoir toujours été l’amie de la Grèce moderne dans ces combats prestigieux et héroïques.

Ce mouvement est toujours présent dans le sentiment profond d’amitié qui anime la France à l’endroit de la Grèce.

Ce mouvement était là quand le général De Gaulle s’est exprimé ici même,
il y a quarante-cinq ans. Mais ce mouvement d’amitié, il était là quand toute la France a soutenu l’adhésion de la Grèce à l’Europe.

Et ce mouvement, cher Costas, il était encore là lors du dernier sommet de l’Alliance Atlantique à Bucarest, lorsque la France a apporté à la
Grèce son fraternel et inconditionnel soutien.

Ce lien particulier entre la France et la Grèce, depuis 1974, depuis le retour d’exil de Constantin Caramanlis après les années sombres, un slogan l’incarne Monsieur le Président :
« Grèce, France, Alliance ». Ce que je suis venu vous dire aujourd’hui, c’est que cette alliance est plus que jamais une réalité.

Car d’instinct, nous les Français et vous les Grecs savons que
nous pouvons compter l’un sur l’autre.

La France peut compter sur la Grèce, la Grèce peut compter sur la France.

Face à tous les défis, je suis venu vous proposer un nouveau pacte
entre nous : « Grèce, France, nouvelle alliance ».

Cette « nouvelle alliance » nous devons la mettre au service de la construction de l’Europe de demain.

L’Europe, c’est sans doute ce que nos nations ont accompli de plus remarquable au cours des cinquante dernières années.

L’Europe nous a permis la paix, l’Europe nous a permis une prospérité, et l’Europe nous a protégés contre les tentations nationalistes et, dans cette région d’Europe, on sait ce que signifient les tentations nationalistes.

Ici, en Grèce, on le sait mieux qu’ailleurs.

L’Europe, elle a d’abord eu pour but essentiel de rendre la guerre impossible, impensable entre ses membres.

Mais avec l’adhésion de la Grèce, il s’agissait non plus seulement de
garantir la paix mais également d’ancrer la liberté pour tous les peuples.

Vous-même qui avez connu les années sombres et qui en êtes sortis seuls, vous avez montré le chemin à d’autre pays, l’Espagne, le Portugal.

Mais le grand élargissement à l’Est a poursuivi cette oeuvre d’unification d’une Europe libre.

Et, dans toute cette phase historique, la Grèce et la France
ont partagé les mêmes valeurs et les mêmes engagements.

Vous aurez bientôt à vous prononcer sur le traité de Lisbonne. Ce traité n’est pas parfait.

Mais il met fin à dix années de débats institutionnels. La ratification grecque sera une étape importante pour que nous puissions, ensemble, relever les défis d’aujourd’hui.

Cela n’a pas été facile y compris dans mon pays. Mon pays a voté non au référendum à 55% et, pourtant,mon pays est membre fondateur de l’Union européenne. Il a fallu prendre ses responsabilités,faire des choix et engager la France à nouveau dans la construction européenne. Et, avant quene débute la Présidence française, j’ai souhaité m’en entretenir avec les dirigeants grecs pour les associer à cette présidence.

Car j’ai parfaitement conscience que le Traité simplifié ne résout pas la crise entre l’Europe et les Européens.

Il est un moyen, il est une condition, mais il n’est pas la résolution de la crise. La résolution de la crise, c’est quand nous aurons
démontré aux Grecs comme aux Français, que l’Europe est là pour les protéger et non pas pour les inquiéter.

C’est la raison pour laquelle l’immigration sera l’une des priorités de la Présidence française.

La France et la Grèce ne veulent pas d’une Europe fermée. Nous ne voulons pas d’une Europe repliée sur elle-même.

Mais nous ne voulons pas non plus d’une Europe qui assiste
impuissante à la montée d’une vague d’immigration non maîtrisée.

Je sais que votre pays doit faire face à une pression migratoire très forte.

Mais vos problèmes en la matière sont les nôtres.

Nul pays ne doit être abandonné seul à une pression migratoire qu’il ne pourra pas contrôler et maîtriser seul. Les problèmes de la Grèce sont les problèmes de l’Europe, en l’occurrence.

Quelles que soient vos convictions, nous ne pouvons pas, à la fois, faire un espace commun de libre circulation des femmes et des hommes et avoir 27 politiques nationales sur ce sujet alors que notre frontière est commune.

Voilà pourquoi la Présidence française proposera un pacte européen sur l’asile et sur l’immigration.

Il en va aussi d’une compétence profondément européenne que d’avancer dans le domaine de la défense et de la sécurité. Les Grecs et les Français fournissent les efforts de défense parmi les plus importants d’Europe.

Nous disons à nos partenaires que l’Union européenne est l’une
des régions les plus riches du monde.

On ne peut pas être riche, vouloir être puissant, espérer compter politiquement et ne pas être capable d’assurer soi-même sa défense.

Qu’adviendra-t-il de la puissance économique de l’Europe ? Qu’adviendra-t-il de la puissance politique de l’Europe si l’Europe n’est pas capable, par elle-même, d’assurer sa défense ?

Je voudrais d’ailleurs dire que, dans mon esprit, Il ne s’agit pas de faire concurrence à l’OTAN.

Je veux l’affirmer ici, à Athènes : l’Europe de la défense et l’Alliance Atlantique sont complémentaires. Nous avons besoin des deux, l’OTAN et l’Europe de la Défense.

Opposer l’une à l’autre n’a proprement aucun sens.

J’ajoute que la Grèce est placée à la charnière de plusieurs mondes.

C’est un grand atout pour vous, mais ce n’est pas qu’un atout. Et mieux que quiconque, vous savez que notre paix, notre stabilité dépendent directement de ce qui se passe à vos portes.

C’est vrai du Proche-Orient où, soixante ans après la création de l’Etat d’Israël, nous devons tout faire pour que progresse un règlement de paix permettant la coexistence pacifique d’un État israélien et d’un Etat palestinien dans des frontières sûres et reconnues.

A quoi sert-il d’attendre pour que l’évidence finisse par triompher ?

La meilleure garantie de la sécurité d’Israel, c’est l’existence d’un Etat palestinien aux frontières délimitées, modernes et
démocratiques.

C’est l’affaire du Liban. Le Liban martyrisé qui doit survivre comme pays indépendant, parce qu’il est un exemple de diversité dans un Proche-Orient qui en a bien besoin.

Et je serai demain à Beyrouth, pour dire que l’Europe et que la France seront aux côtés du peuple libanais, de tout le peuple libanais sans exception.

C’est vrai pour la mer Méditerranée. Nos deux nations sont filles de la Méditerranée.

Qui,davantage que la Grèce, a noué avec cette mer civilisatrice une alliance étroite et intime ?

Tout vous attache à la Méditerranée.

J’ai la conviction que ce qui se joue autour de la Méditerranée est vital pour notre avenir.

En tournant le dos à la Méditerranée, l’Europe a cru tourner le dos à son passé, elle tournait le dos à son avenir. C’est là où, Grecs et Français, nous pouvons préparer l’avenir.

Et c’est là où nous avons besoin de la Grèce dans le cadre du projet d’Union pour la Méditerranée.

Nous pouvons faire ensemble de la Méditerranée la mer la plus propre au monde.

Nous pouvons encore développer nos moyens de sécurité civile.

Lorsque vous avez été ravagé par les feux de forêts, l’an passé et les autres années, c’est toute l’Europe qui doit se mobiliser pour vous
aider.

Et lorsque cela arrive au Portugal, c’est toute l’Europe qui doit se mobiliser pour aider les Portugais.

Et lorsque cela arrive en France, nous avons, nous aussi besoin de la
mobilisation de toutes les forces de sécurité civiles européennes.

Pourquoi ne pas imaginer une force européenne de sécurité civile ?

A quoi nous sert-il d’acheter pour nous seuls des avions qui ne servent que trois mois dans l’année alors, qu’avec l’Europe, nous pourrions être
plus forts, plus efficaces et plus rapides.

Voilà ce que peut apporter l’Europe aux Grecs et aux Français.

Alors, je mesure tous les problèmes de la Méditerranée.

Et, dans la Méditerranée, il y a Chypre. Il est temps que tombe, enfin, le mur de Nicosie ! C’est le voeu que je forme ici.

Tout le monde s’est réjoui de la chute du mur de Berlin. On ne peut pas se réjouir du mur de Nicosie.

Trente ans, cela suffit. Soyez assurés que la France mettra tout son poids, notamment au Conseil de sécurité des Nations Unies, pour faire aboutir toutes les initiatives qui iront dans ce sens.

Aujourd’hui, les consultations reprennent, l’espoir renait. Je salue les engagements pris par les dirigeants chypriotes et j’appelle à ce que chacun fasse preuve de courage au service d’une Chypre durablement et équitablement réunifiée.

Chypre est membre de l’Union européenne, est membre de la famille.

Je sais que la relation de l’Europe avec la Turquie fait également partie des questions que nous devons aborder avec responsabilité.

Je voudrais dire ici que j’ai toujours considéré la Turquie comme un grand pays, un grand peuple, avec lequel la France entretient des relations historiques et je souhaite que nous conservions des liens étroits et même amicaux.

La question de son intégration dans l’Union européenne est posée.

Pas depuis hier, depuis les milieux des années soixante. Et ce n’est quand même pas de ma faute, si la réponse n’a pas été apportée.

C’est donc que cela ne doit pas être si simple que cela.

Ma position sur cette question est claire et bien connue ; elle n’a pas changé : je suis convaincu qu’une association, aussi étroite
que possible, est la meilleure réponse, pour l’Europe comme pour la Turquie.

Je sais que d’autres envisagent une réponse différente et je la respecte. Et je sais aussi que, vu de Grèce, le sujet est sensible, complexe, que sans doute même, au sein de chacun d’entre vous, il peut y
avoir, compte tenu de ce que sont l’histoire et la géographie, des sentiments mitigés.

Je sais également qu’il y a ce que l’on dit et qu’il y a parfois ce que l’on pense. Que parfois ce que l’on dit n’est pas forcément ce que l’on pense.

Qu’il y a aussi la raison et qu’il y a le coeur.

Que la raison fait dire des choses et que le coeur en fait sentir d’autres.

Et, sans doute, si j’étais grec, et pas simplement par mon grand-père maternel, je serais, moi aussi, partagé de sentiments divers et multiples.

Mais, en tout état de cause, je veux affirmer ici, devant le
parlement héllénique que pendant son semestre de présidence, la France se comportera comme un porte-parole loyal et impartial des 27 Etats membres.

C’est cela le rôle d’une Présidence et je suis décidé à m’y conformer strictement.
Et puis, il y a les Balkans. La stabilisation de cette région est un objectif essentiel.

La Grèce joue un rôle capital dans les Balkans.

Votre pays y est une puissance majeure.

La France, comme la Grèce, est convaincue que les Balkans ont besoin d’une perspective européenne.

Il est essentiel que cette promesse d’Europe s’exprime dans une double dynamique : d’un côté une ouverture et un soutien déterminés de l’Union ; de l’autre, une volonté de réforme dans les Balkans.

Nous avons intérêt à la stabilité des Balkans. Et nous avons intérêt à dire à tous les pays des Balkans qu’ils ont vocation à intégrer l’Union, s’ils deviennent des démocraties et s’ils progressent vers
l’état de droit.

Ceci est vrai aussi pour l’ancienne république yougoslave de Macédoine. La France, comme la Grèce, souhaite que ce pays puisse rejoindre l’OTAN et l’Union européenne le moment venu.

C’est son intérêt comme le nôtre. Mais je veux le dire, la question du nom doit être réglée avant toute adhésion.

La France est solidaire de la Grèce et la France le restera ! J’ai dit
au Premier ministre que la position de la Grèce était légitime, qu’elle était responsable, parce qu’elle était ouverte au dialogue.

Si, dans les mois qui viennent, le gouvernement de Skopje et la Grèce trouvent, sous les auspices des Nations Unies, un compromis sur le nom, la France le soutiendra.

Mais sachez que la France a choisi la Grèce. Et que cette position ne changera pas.

De la même façon, il me semble raisonnable de dire à la Serbie, après les difficultés que ce pays a rencontrées sur les trente dernières années, que la perspective d’une adhésion de la Serbie à l’Europe est une perspective non seulement raisonnable, mais souhaitable.

La Présidence française agira avec détermination pour que soit offerte à la Serbie la perspective européenne qu’elle mérite.

Ne laissons pas les Serbes en dehors de l’Europe.

Ils font partie de la famille. Ce serait une erreur de les condamner à être en dehors de la famille.

Mesdames, Messieurs, pour terminer, je voudrais dire que la Grèce et la France, ce ne sont pas seulement des lieux sublimes qui fascinent tant de Français, d’Athènes au Mont Athos, de Corfou à Delphes.

Ce ne sont pas seulement les mythes fondateurs de la civilisation
européenne, d’Icare à Prométhée. Ce ne sont pas seulement ces combats pour la liberté que nous avons menés ensemble durant deux guerres mondiales.

La France est une alliée pour la Grèce fraternelle et, je le dis ici, indéfectible.

La « nouvelle alliance franco-grecque » doit développer cette relation exceptionnelle.

Une relation fondée sur une proximité culturelle sans égale.

Une relation fondée sur l’intimité même de nos deux peuples : en France, nombre de familles ont des origines grecques, et pas
seulement de Thessalonique ! Même si, quand même, Thessalonique, c’est spécial !

Le monde se transforme. De nouveaux géants émergent. Face aux bouleversements, nous avons besoin donc de travailler ensemble.

Nos deux nations sont fondatrices de la culture européenne, elles ont donc un rôle à jouer pour imposer ou proposer au monde le modèle de
civilisation européenne.

Malraux avait dit chez nous : « La Grèce, comme la France, n’est jamais plus grande que lorsqu’elle l’est pour tous les hommes ». Et il poursuivait : « Vieilles nations de l’esprit, il ne s’agit pas pour nous de nous réfugier dans notre passé, mais d’inventer l’avenir ».

C’est bien le problème de la Grèce comme de la France, fiers que nous sommes de notre passé.

Nous avons parfois, dans nos deux pays, trop tendance à le revisiter avec nostalgie.

Ce n’est pas parce que notre histoire est multi-séculaire, que l’avenir nous est promis.

Nous aurons, la Grèce et la France, l’avenir que nous méritons par notre travail, par nos efforts, par notre intelligence, par notre talent.

Amis grecs, ensemble nous serons plus forts.

Je voudrais que vous compreniez que, pour moi, prononcer dans ce parlement qui représente tant de chose pour les Français, les mots :

vive la Grèce,
vive la France,
vive la nouvelle alliance franco-grecque,
cela restera un grand moment de ma vie politique.

Venant du site de l Elysee

http://www.elysee.fr/documents/index.ph…

Sarkozy m a ettone,il a parledes choses importantes qui concernent la Grece

Chypre et le probleme de la candidature de la Turquie

Le probleme onomastique de la Fyrom ou il va loin en declarant qu il n y aurait pas d adhesion de la Fyrom sans compromis de cette derniere avec la Grece,et du soutient inconditionelle de la France qui a choisi son camps et son camps est la Grece

Que la grece est une force regionalle majeure et de l importance de cette derniere dans les Balkans,la mer noire,le proche orient et dans toute la mediterrannee africaine orientale

Sarkozy sait que la Grece est devenu incontournable dans les balkans

Il a parle de la Serbie qui est pour la Grece ,un de ses combats majeurs et la france s alligne sur l optique grecque,que la Serbie doit faire partie de l U.E

Il a parle d Israel,du Liban et de la Palestine,Sarkozy sait que la Grece est un pays pro arabe qui a des rellations hors pair dans le monde arabe pour un pays europeen,un pays considere comme frere et entendu

Il parle de la defense de l Europe et insiste que la France et la Grece depense enormement pour la defense de l Europe alors que d autre veulent avoir des ambitions mais ne mette pas la main dans la poche

Il parle de solidarite a des problemes qui touche toute l Europe,le probleme de l immigrations clandestines et des catastrophes naturelles

Il est venu avec un discour fort et dans la lignee des discour dU Generalle de gaule et des Phillhellenes Giscard et Mitterand

Chirac lui etait un president obnibule par l importance de la France en Afrique,sa politique etrangere etait sur l Afrique et son heritage qui restera visible en france est son musee sur l Afrique,Mitterand etait un orientaliste,Giscard etait un Gaulien comme Pompidou et De Gaulle etaitun president d envergure mondial

Sarkozy est le premier President Francais qui a pour projet une Europe forte pas dans les mots ,mais dans les projets

Une Europe forte est pour lui le projet promordiale et de ses origines diverses il est ouvert a l Europe de l Est et a la mediterrannee

Mais c est aussi un opportuniste

Il sait que sa politique etrangere concernant la Turquie a coute aux hommes d affaire et a la France plus de 5 milliards de contrats pour les societes francaises,fini Nabucco,des centralles atomiques made in France,vente d arme de defense etc etc

Il sait que la Grece est un pays qui depense tout autant que la Turquie pour son enegie,sa defense et pour les nouvelle technologie meme si la Grece est un pays 7 fois moin peuple que la Turquie

Que la Grece est en froid avec les states et qu il est un pays tres tres pros europeens dans ses achats

Donc en propasant une nouvelle alliance avec la Grece ,Sarkozy veut aussi recupere les pertes de marche avec la Turquie en le recuperant avec la Grece et faire la nique aux USa et meme a Allemagne,avec on Eurofighter

Dans son édition de jeudi, le quotidien grec Kathimerini croyait savoir que Paris suggérerait "un échange de 40 avions Mirage" contre des Rafale.

Ta Néa faisait état vendredi de 40 Rafale, de quatre à six frégate FREMM, de 15 hélicoptères de sauvetage Super Puma et de la modernisation de 20 Mirage 2000.

http://www.boursorama.com/pratique/actu…

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/economi…

http://www.lexpress.fr/actualite/econom…

Pourquoi pas acheter que du materielle francais pour aider la France

Ca fait plus d un demi siecle qu aon a achete du materielle americains et on a vu le soutient americain a Bucarest

On a besoin de plus de Fregates pour surveiller nos cotes et on doit moderniser notre arsenal aerien

Vu qu on refuser la commande que nous avions passe pour des F16 americains cette derniere decade

Acheter du materiel de vrais allies qui nous soutiennent et qui nous rapportent tant qu en politique que pour l economie comme la France ou la Russie ,je suis pour

De toute facon on doit les achetes

Et ce n est pas la premiere fois qu on achete du made in France

En politique ,il y a toujours des idees commercialle qui aboutissent en alliance qui proffite a tous les allies de cette alliance

mais dans le discour de Sarkozy ,tout n etait pas une question d interet ,mais aussi de point de vue identitique de deux peuples qui ont des affinites et qui on apporter enormement de lumiere a leur continent et au monde

Ta leme

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Σάβ, 06/07/2008 - 21:15 Μόνιμος σύνδεσμος