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Immigration en Grèce : Régularisation massive et conséquences

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Submitted by Philippe on
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Bonjour à tous et joyeux Noel.

La Grèce a régularisé massivement un nombre très important de clandestins depuis quelques années. J’ai lu des chiffres qui me paraissent ahurissants : 15 % de la population en chiffres purs. La Grèce n’est pas le premier pays à tenter par ce moyen de limiter le travail au noir et ses conséquences sur l’économie du pays, de débloquer des situations sociales malsaines interminables, d’encourager l’intégration. La Belgique, la France, l'Allemagne, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne ont fait de même à des époques diverses depuis près de 25 ans.

Néanmoins, tous ces pays, quelque soit l’orientation politique des gouvernements en place, font à présent face à des conséquences incontrôlables et révisent leur politique d’immigration. On pense notamment à l’Espagne de Zapatero qui a régularisé récemment quelques 500 000 clandestins et subit à présent un flux incontrôlable de nouveaux migrants, notamment par ses îles proches de l’Afrique. Le gouvernement de ce pays revient sur ses positions en matière de régularisation et appelle l’Union Européenne à l’aide face à la masse de miséreux qui tente quotidiennement de franchir les frontières par tous les moyens possibles.

Comment un « petit »pays comme la Grèce pourra-t-il gérer les conséquences économiques et sociales du boom de l’immigration clandestine. La Grèce aussi a appelé à l’aide l’Union Européenne face à l’explosion récente de l’afflux de migrants en barques venus d’Afrique ou d’Asie, et ce n’est probablement que la partie émergée de l’iceberg.

Je pense que c’est l’avenir du pays qui est en jeu, avec à terme des conséquences imprévisibles et incontrôlables tel que les ghettos, la délinquance, le communautarisme, l’islamisme, les tensions raciales… Des problèmes que tout le monde connait très bien en Europe de l’ouest et qui pourrissent la vie quotidienne, auxquels il ne semble pas exister pour l’instant de remède malgré tous les efforts de prévention ou de répression entrepris par les différents gouvernements.

Néanmoins je manque d’informations précises sur le cas de la Grèce. Pourriez-vous me renseigner sur la/les régularisations effectuées dans ce pays ?

- A quelle date, quel gouvernement a-t-il décidé les régularisations ?
- Quelles sont les populations concernées (Albanais, Africains… ?)
- Combien de personnes ont été régularisées ?
- Quel type de régularisation (Permis de travail ? Valable combien de temps ? Naturalisation ?...)
- Sur quels critères ces régularisations ont-elles été accordées ? (Connaissance de la langue, preuve d’un travail, séjour prolongé sur le territoire national, présence d’enfants ?...)
- Le « regroupement familial » (Autorisation aux régularisés de faire venir leur famille, qui sont à leurs tours régularisés) tel qu’il se pratique en France ou en Espagne leur a-t-il été accordé ?

Ces trois dernières questions me paraissent essentielles. C’est ce qui pourrait expliquer le fameux « appel d’air » (Augmentation massive des tentatives d’entrées illégales) auquel sont confrontés des Pays comme l’Italie, l’Espagne le Portugal ou la Grèce.

Si possible, j’aimerais qu’on me réponde en terme objectifs chiffrés, sans considération politique. Le sujet est sensible et, même en France, il n’est pas facile d’obtenir ces informations. Les statistiques ethniques y sont interdites (contrairement aux Etats-Unis qui pratiquent sans complexe une politique de discrimination positive, appuyée sur nombre d’études ethniques). C’est pourquoi il est difficile d’avoir une vue globale de la situation.

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alex

Salut Philippe ,mes meilleurs voeux a toi et a tout les lecteurs de ce site

Je vais essayer de repondre globalement a toutes tes questions

D abord concernant la peur de l immigration

Sans-papiers, l'exemple grec
par Gilles Manceron et Anastassia Tsoukala
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AVEC l'arrivée massive en Grèce, dans les années 90, d'immigrés clandestins, originaires pour la plupart d'Europe balkanique et orientale dont une moitié d'Albanais, il y aurait actuellement sur le territoire de ce pays 500 000 à 600 000 immigrés en situation irrégulière, soit 5 % à 6 % de la population. Mutation considérable pour un pays d'émigration qui, à l'instar des autres pays de l'Europe du Sud (Espagne, Portugal et Italie), s'est brusquement transformé en pays d'immigration.

Le gouvernement grec a décidé, pour entrer pleinement dans l'espace Schengen (les accords de Schengen sont appliqués depuis décembre 1997 mais les contrôles aux frontières avec les autres pays de l'Union européenne ne sont pas encore supprimés), de procéder à une vaste régularisation de tous les clandestins présents sur le territoire.

Bien que les syndicats l'aient demandée pour assainir le marché du travail, elle était loin d'être souhaitée par la majorité d'une opinion apeurée par une hausse de la criminalité que la presse écrite et télévisée, peu soucieuses d'une déontologie élémentaire dans le traitement des faits divers, attribuent unanimement à la présence des étrangers.

Cette décision repose tout entière sur une volonté politique. Sa mise en oeuvre, initialement prévue au printemps 1997, a certes été retardée. D'abord, par le ministère de l'ordre public qui considérait qu'elle risquait d'appeler une forte hausse des flux migratoires, de permettre la régularisation de délinquants et de renforcer les minorités ethniques dans les régions frontalières où vivent déjà des musulmans grecs.

Aussi demandait-il, pour la freiner, que la délivrance de toute carte de séjour soit soumise à l'avis de la police. Ensuite, par les troubles du printemps 1997 en Albanie. Mais, sous la pression du ministère du travail, des syndicats et des associations de défense des droits des immigrés pour qui une telle décision aurait privé de sens la régularisation en excluant la majorité des clandestins si les Albanais en étaient exclus, le gouvernement a annoncé en septembre 1997 que la régularisation serait applicable à partir du 1e janvier 1998 à tous les clandestins, quitte à donner partiellement satisfaction au ministère de l'ordre public.

Cela n'a pas manqué de déclencher les vives réactions d'une partie de la presse, ouvertement hostile à cette mesure. L'opinion n'y était pas davantage favorable. Selon un sondage effectué en novembre 1997 parmi les jeunes de 15 à 29 ans, 67,5 % d'entre eux souhaitaient voir tous les immigrés clandestins éloignés du territoire. Autant de réactions qui s'inscrivent dans une vague de xénophobie de plus en plus forte associant de manière lancinante la hausse de l'immigration à celles du chômage et de la criminalité.

Le gouvernement a tenu bon. Deux étapes ont été prévues : la délivrance d'" une carte blanche " de séjour provisoire, puis celle d'" une carte verte " valable comme permis de travail pour une durée de un à cinq ans. 300 000 demandes de régularisation ont été déposées entre le 1e janvier et le 23 avril. Tous ceux qui se sont pliés aux formalités demandées ont obtenu immédiatement un titre provisoire de séjour. La plupart d'entre eux sont en passe d'obtenir " une carte verte ".

La " carte blanche " pouvait être demandée jusqu'au 31 mai par tout clandestin présent sur le territoire avant le 28 novembre 1997, même s'il n'y travaillait pas, à l'exclusion, notamment, des retraités, des personnes condamnées à une peine de prison ferme supérieure à trois mois (sauf si elle sanctionnait l'entrée et le séjour irréguliers avant le 28 novembre 1997) et celles figurant sur la liste de personnes indésirables du ministère de l'ordre public. Cette carte, valable jusqu'au 31 décembre 1998, sert de permis de travail provisoire. Pour l'obtenir les intéressés devaient fournir une pièce d'identité, une preuve de leur entrée en Grèce avant la date prescrite, un certificat médical délivré en Grèce, un extrait de casier judiciaire et un certificat attestant qu'ils ne figuraient pas sur la liste des indésirables.

Une fois la " carte blanche " obtenue, ils peuvent demander " une carte verte " autorisant de séjourner pour une durée de un à trois ans, voire cinq ans si l'étranger prouve qu'il réside en Grèce depuis cinq ans au moins et justifie un minimum de revenus annuels ; dans ce cas, il peut aussi bénéficier du regroupement familial. Le titulaire jouit de tous les droits garantis aux travailleurs grecs, mais ne peut quitter le territoire que pendant deux mois au maximum. La carte est renouvelable pour deux ans, s'il prouve que, entre la délivrance et la demande de renouvellement, il a gagné en moyenne la moitié du SMIC grec. Afin de réduire les pressions qui pourraient être exercées sur les clandestins par leurs employeurs pour les dissuader de demander la régularisation, le législateur a prévu un moratoire de toutes les dettes envers la sécurité sociale des employeurs qui déclaraient avant le 31 mai leur(s) employé(s) clandestin(s).

Rapportées à la population de la France, les 300 000 demandes en voie de régularisation en Grèce correspondraient en France à plus d'un million et demi de personnes... soit plus de dix fois le nombre de dossiers effectivement déposés.

Il y a certes en Grèce des ombres au tableau. Face à l'afflux des immigrés, une certaine pagaille, fréquente dans toutes les administrations, a perturbé la mise en oeuvre de la première étape de la régularisation. Ce désordre a suffi à donner naissance à de multiples trafics aux dépens des immigrés. Malgré les déclarations gouvernementales, la police a continué à effectuer des reconduites à la frontière, sous prétexte que les intéressés ne remplissaient pas les conditions requises pour la régularisation. Mais la majorité écrasante des immigrés en situation irrégulière sera régularisée. Parmi eux, une majorité d'hommes célibataires. On est bien loin de la France où la plupart des déboutés, dont beaucoup vivent ici depuis cinq, dix ans ou davantage, le sont au motif qu'ils ne sont pas mariés.

Faire un calcul électoral, par peur de devancer une opinion française influencée par la vague de xénophobie qui sévit à ses marges, relèverait d'un choix politique, profondément discutable, mais fondé sur une conception défendable de la démocratie.

A condition de le présenter comme tel, comme une concession jugée malheureusement nécessaire à la " lepénisation des esprits ". Déclarer que l'économie française ne peut absorber le dixième de la proportion de clandestins qu'un pays comme la Grèce, à l'économie combien moins puissante et aux raisons d'inquiétude combien plus nombreuses, est en train de régulariser ne pourra convaincre personne.

Gilles Manceron est historien et rédacteur en chef d'Hommes et libertés, revue de la Ligue des droits de l'homme.
Anastassia Tsoukala est chercheuse au Centre d'études sur les conflits (Paris) et à l'Institut des relations internationales de l'université Panteïon d'Athènes.

Venant de ce site

http://bok.net/pajol/debat/presse/lemon…

Cet article date de dix ans et depuis la Grece est un pays qui attire encore de l immigration mais elle n a pas les effets negatif de ce qui existe au Nord de l europe

Pourquoi ??

Application de La loi europeenne concernant la regularisation appliquee a la lettre

MONDE, samedi 8 avril 2006, p. 11

Philippe Cergel, Athènes correspondance

Athènes impose aux immigrés des tests de langue et de culture.

Une centaine d'heures de cours de langue et vingt-cinq heures de cours d'histoire et civilisation sont désormais nécessaires, en Grèce, pour les immigrés désireux d'obtenir un permis de résidence de longue durée.

En vertu d'une directive européenne de 2003 (1), les Vingt-Cinq sont censés délivrer un titre de séjour permanent d'au moins cinq ans aux immigrés qui se trouvent
régulièrement sur leur sol depuis cinq ans. Toutefois, la Grèce n'a pas lésiné sur les conditions subsidiaires que chaque Etat membre est libre d'ajouter au socle minimal requis.
900 euros.

En plus de devoir prouver leurs cinq ans de présence légale et ininterrompue dans le pays, d'avoir un logement, d'être à jour de leurs cotisations à la Sécurité sociale, et de gagner au moins le salaire minimum d'un ouvrier non-qualifié (soit 8 500 euros par an, plus 1 275 euros par personne à charge), ces candidats devront accompagner leur demande d'un timbre fiscal de 900 euros (non remboursable en cas de rejet). Et démontrer une «connaissance suffisante de la langue et de la civilisation grecques».

Ceci suppose soit d'avoir accompli la scolarité obligatoire dans une école grecque soit de suivre 125 heures de formation pour adultes, validées par un examen. Une mesure censée prouver l'intégration et la volonté de rester dans le pays, estime Alexandros Zavos, le président de l'Institut de la politique migratoire, qui conseille le gouvernement.

Le programme d'enseignement et les commissions d'examen, a-t-il promis, seront en place dès l'automne. «Les conditions posées nous paraissent irréalisables, du moins à court terme», critique Yorghos Alevizakis, responsable du dossier immigration à la Confédération générale des travailleurs (GSEE, principal syndicat grec).

Bien que favorables à l'instauration de ce statut de résident de longue durée, les syndicats soulignent qu'il n'existe aucune structure où les travailleurs extra-communautaires pourront aller apprendre le grec. Quels seront, d'autre part, les critères de réussite de l'examen, s'interrogent-ils.
En attendant de savoir si le maçon albanais et l'ouvrier pakistanais devront remonter aux guerres du Péloponnèse et maîtriser la pensée d'Aristote, le coût des démarches paraît prohibitif à nombre d'immigrés, notamment les femmes
travaillant au noir comme aides domestiques.

Protection.
Le statut de résident de longue durée ­ qui constitue une protection renforcée contre l'expulsion ­ a été conçu à Bruxelles comme un moyen de renforcer l'intégration des immigrés, en leur ouvrant des droits économiques, sociaux,
voire, à terme, politiques. Mais, en Grèce, seule une infime minorité du million d'étrangers a des chances d'en profiter. A peine 500 000 d'entre eux disposent d'un permis valable pour un ou deux ans, alors que 100 000 demandes sont en cours d'examen dans le cadre d'une troisième phase de régularisation massive d'illégaux. Pour la plupart des immigrés, l'urgence est d'alléger la
bureaucratie qui les pousse souvent à la clandestinité et d'accélérer la délivrance du fameux «tampon» sur leur passeport, garantissant le droit de rentrer en Grèce après un voyage dans leur pays, et qu'il faut attendre des
mois, voire des années. Cela n'empêche pas Liouta, une Ukrainienne dont le permis expire en juin, de rêver à cette fin de la précarité : «Je veux bien payer 900 euros et prendre des cours si c'est pour avoir la tête tranquille pendant cinq ans !»

(1) A la date butoir fixée au 23 janvier 2006, à peine un quart des Etats membres (dont l'Autriche, la Lituanie, la Pologne, la Slovénie et la Slovaquie) avaient transcrit cette directive dans leur droit national

La legislation est durre et elle incite le candidat immigre d avoir en sa possesion un background culturelle et linguistique compatible a sa regularisation en Grece

Les albanais qui sont majoritaire sont ceux qui sont le mieux armee de reussir cette regularisation

Va voir sur ce site en anglais qui explique tres bien ,en long et en large malgres les difficultes ,les strategies qui facilitent l integration des immigres albanais pour s integre en Grece

http://www.scribd.com/doc/87062/Albania…

La politique de regularisation grecque est concernant la regularisation de nos amis albanais

Grèce

L’immigration de masse y étant un phénomène relativement nouveau, la Grèce a mis en œuvre trois programmes de régularisation depuis 1998. Bien que le pays connaisse, à l’instar de ses homologues européens, des flux migratoires divers, plus de 67 % des immigrés viennent d’Albanie. Une très importante économie souterraine et des lois restrictives en matière d’immigration perpétuent la présence d’une vaste population d’immigrés clandestins. Les programmes de régularisation expérimentés par la Grèce ont, par le passé, été critiqués pour leur mauvaise organisation et l’insuffisance de données disponibles, le manque de supervision du Gouvernement, l’absence de mesures d’accompagnement visant à contrôler l’emploi illégal de migrants et l’absence de mesures visant à contrôler les flux migratoires et à intégrer les immigrés7.

Le dernier programme de régularisation, mené en 2005-2006, a été amélioré dans plusieurs de ces domaines. Il a donné lieu à quelque 170 000 candidatures, sur une population totale d’immigrés clandestins8 se situant, selon les estimations, entre 200 000 et 400 000 personnes 9. L’objectif de ce programme, comme des programmes passés, a été de transformer les emplois illégaux en emplois légaux, tout en améliorant la situation de nombreuses personnes vivant en situation irrégulière.

Certaines conditions administratives ont été assouplies par l’unification des demandes de permis de travail et de titres de séjour, des campagnes d’information ont été organisées pour informer les migrants de la nouvelle législation, un programme cohérent d’intégration a été adopté par le ministère de l’Intérieur et un certain nombre de mesures d’accompagnement ont été prises, telles que l’introduction de sanctions sévères pour les entreprises qui emploient des immigrés clandestins (amendes de 3 000 à 15 000 € et peines de prison de 3 à 6 mois).

Le programme a néanmoins donné lieu une nouvelle fois à de nombreuses critiques. De longues queues ont été observées devant les bureaux des autorités locales chargées de traiter les demandes, d’importants retards ont été enregistrés dans les hôpitaux publics pour obtenir les certificats de santé, des difficultés ont été signalées pour obtenir les timbres de la sécurité sociale et la durée du programme a dû être prolongée de quatre mois pour permettre aux personnes d’accomplir toutes les formalités. De nombreux immigrés n’ont pu se porter candidats en raison de conditions trop restrictives (documents requis, coût élevé des timbres d’assurance, etc.). Certaines conditions ont toutefois été assouplies au cours du programme pour permettre à davantage d’immigrés d’en bénéficier.

Des critiques ont également été formulées concernant l’absence de mesures d’accompagnement adéquates pour éviter l’immigration clandestine à l’avenir : absence de possibilités d’immigration légale pour répondre aux besoins du marché du travail, absence de progrès dans la mise en œuvre du programme d’intégration proposé, non application des sanctions prévues contre les entreprises qui emploient des immigrés clandestins et difficultés à exécuter les décisions d’expulsion, faute d’accords de réadmission avec de nombreux pays tiers.

Le dernier programme de régularisation grec a cependant été largement soutenu par la société civile, les immigrés et le Médiateur grec,même si beaucoup ont pensé qu’il n’était pas allé assez loin et si de nombreux immigrés clandestins n’ont pu répondre aux strictes conditions exigées (preuve de résidence dans le pays avant le 31 décembre 2004). Ces dernières ont cependant été fixées dans un esprit de compromis, afin d’éviter d’encourager une nouvelle vague d’immigration clandestine dans le pays. Cet esprit de compromis transparaît également dans la durée de validité du titre de séjour accordé, à savoir un an renouvelable pour deux ans, puis pour deux autres années avec la possibilité d’obtenir par la suite un titre de séjour de longue durée. Ce système progressif d’octroi de titres de séjour montre que le programme de régularisation grec ne peut être assimilé à un programme de naturalisation. Il laisse en outre toutes les possibilités ouvertes aux immigrés, qui peuvent choisir de rester ou de retourner dans leur pays d’origine.

Nationalités concernées

Les Albanais représentent la majorité des immigrés régularisés par les programmes de la Grèce. Les autres nationalités concernées ont été, par ordre d’importance, les Bulgares, les Roumains, les Pakistanais et les Ukrainiens. Le vaste littoral et la position géographique de la Grèce rendent ce pays particulièrement attractif pour les immigrés clandestins, à la fois en tant que pays de destination et de transit.

Venant de ce site

http://www.assembly.coe.int/Mainf.asp?l…

Va voir aussi cette these de doctorat,de Pierre Sintes

La métropole athénienne dans les parcours migratoires

http://www.ifea-istanbul.net/oui/SED/pi…

Pour le changement de politique concernant l immigration qui au depart dans les annees 90 etait une politique de refoulement mais depuis les choses ont litterallement change

http://www.conflits.org/document363.html

Immigration, réseaux et espace métropolitain : le cas athénien

1 - L’absence de ghetto

Mais, ici, contrairement aux grandes capitales de l’immigration de l’Europe de l’Ouest, pas de quartier ethnique, pas de ghetto. Il s’agit là du fait le plus original des rapports entre l’espace athénien et les communautés étrangères qui y vivent.

La cause est à chercher dans la genèse de l’espace social athénien et ses caractéristiques. La ville est, en effet, pour une capitale de pays industrialisé, étonnamment homogène et son tissu urbain ne semble pas avoir subi de puissant mouvement polarisateur.

Les causes de cette homogénéité sont multiples. T. Maloutas en retient cinq : la faible polarisation sociale de la société athénienne, l’importante mixité dans l’usage du sol où se côtoient industries et zones d’habitation, les pratiques atypiques de l’espace favorisant des sociabilités de quartier faisant frein à la mobilité résidentielle, la domination des critères de la classe moyenne dans la reproduction sociale n’entraînant pas de séparation nette entre couches moyennes et couches populaires, et, enfin, les pratiques des Athéniens dans l’acquisition des logements (T. Maloutas, 1992).

Cette suite de facteurs fait de la ville un ensemble relativement homogène dans lequel les processus de ségrégation spatiale sont peu avancés. Ils ont pourtant conduit, dans la dernière décennie, à la création de zones résidentielles plutôt aisées sous la forme de deux traînées partant du centre ville, l’une vers le sud-est, la mer et les beaux quartiers de Voula, l’autre vers le nord-est et le quartier au mode de vie post-moderne de Kiphisia (V. Kotzamanis, 1997).

Dans cette hiérarchie spatiale peu accusée, les immigrés sont venus, comme cela a souvent été le cas à Athènes, combler les vides laissés par les mouvements internes de la population athénienne. Ainsi le quartier très central du marché de même que celui des places Koumoudrounou et Omonia, ont certaines similitudes avec des quartiers centraux déclassés accueillant des minorités ethniques en mal d’intégration.

Il s’agit d’une zone triangulaire délimitée par les boulevards Pireos, Athinas et la rue Evripidou où les hôtels de passes côtoient les commerces ethniques. Les rues Evripidou et Sofokleous sont les lieux de nombreux restaurants, magasins et alimentations exotiques et les enseignes en chinois disputent les façades à celles en caractères arabes des pakistanais. Cependant, le phénomène demeure circonscrit à un petit quartier et il est frappant de constater que les communautés les plus fortes en nombre sont celles qui demeurent les plus muettes en ce qui concerne l’expression spatiale.

Les interviews de travailleurs albanais montrent qu’ils considèrent de trop gros regroupements comme une sorte de danger. Il est vrai que ces regroupements (comme ceux de la place Omonia, “ bourse du travail ” des premiers temps…) facilitèrent le travail des forces de l’ordre lors des fameux “ coups de balais ” orchestrés par le gouvernement grec, comme ceux de l’été 1999 durant lesquels de nombreux Albanais, en situation irrégulière, furent expulsés.

D un article a nouveau de Pierre Sintes

A voir ici

http://cdlm.revues.org/document82.html

Est-ce-que les Albanais quittent leur pays avec l’espoir d’y revenir ou de faire fortune ailleurs comme les suédois vers les Etats-Unis au XIXème ?

Ce n’est pas comparable, l’immigration albanaise est une immigration de proximité. Les flux sont constants, la voie facile, les taxis circulent en 25 minutes entre les deux pays. Les Albanais émigrés ne coupent pas les ponts avec leur pays, gardent leur langue mais apprennent le grec pour avoir du travail. L’émigration familiale est plus fixe. Ils rêvent alors de retourner chez eux fortune faite. Ils changent parfois de nom, mais c’est pour éviter une certaine xénophobie soutenue par certains discours dans la presse.

La Grèce ne peut plus fonctionner sans main d’œuvre étrangère. Au quotidien, la tolérance est assez grande sauf en moment de crise. Les frontières sont peu contrôlées. Peut-être est-ce du à l’inexpérience de la Grèce, longtemps pays d’émigration et tout récemment, confrontée à l’arrivée de milliers de migrants. Les rapports économiques se normalisent : salaires minimum, assimilation facilitée par une religion commune. Voisinage culturel et alimentaire

Citation qui dit tout de Michel Sivignon venant de ce site

http://www.cafe-geo.net/article.php3?id…

La proximite culturelle des albanais avec les grecs donnent a cette immigration albanaise une gageure de reussite en Grece

La peur de l Occident et le syndrome francais

De l'utilité d'une régularisation massive
Alors que l'on dit que la régularisation massive de sans-papiers est une opération néfaste, certains pays, comme l'Italie ou la Grèce, ont effectué à de nombreuses reprises des opérations régularisant à chaque fois plus de 150000 sans-papiers, sans avoir vu d'arrivées massives de "clandestins".

C'est le spectre que fait planer le Front National (vite suivi par d'autres d'ailleurs), après avoir épuisé le thème "3 millions de chômeurs = 3 millions d'immigrés". Cet amalgame primaire ne doit pas nous faire oublier que ce ne sont pas les immigrés qui sont la cause de la situation sociale actuelle, mais bien les erreurs des différents gouvernements

Venant de ce site

http://asso.francenet.fr/cdsl/sanspap.h…

Et tout les chiffres concernant limmigration en Grece

http://209.85.129.104/search?q=cache:Yk…

Amicalement

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Τετ, 12/26/2007 - 14:22 Μόνιμος σύνδεσμος
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Louis-philippe

Σε απάντηση του από alex

Pensez-vous qu'il y a des imigres monegasques en Grece ? Doivent-il avoir une carte de sejour etant donne qu'ils ne font pas partie de la communaute europeenne (heureusement d'ailleurs) ?

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Πέμ, 01/17/2008 - 12:11 Μόνιμος σύνδεσμος
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Philippe

Σε απάντηση του από alex

Merci beaucoup à Alex pour les informations. Je résume, corrigez-moi si je me trompe :

La Grèce a procédé à 3 vagues de régulation massive depuis 1998. Il n’y a pas de naturalisation.

2 étapes sont appliquées à ces régularisations : d’abord l’obtention d’une « Carte Blanche » de séjour provisoire, sur présentation des documents suivants (en 1998) :

- Pièce d’identité.
- Preuve de l’entrée en Grèce avant la date prescrite.
- Certificat médical obtenu en Grèce.
- Extrait de casier judiciaire.
- Certificat attestant qu’ils ne font pas partie de la liste des indésirables.

Ensuite vient l’étape de l’obtention d’une « Carte Verte » de séjour prolongé, valable de 1 à 5 ans, sur présentation de :

- Preuve d’un travail rémunéré au minimum du revenu annuel.
- S’il prouve qu’il réside depuis au moins 5 ans en Grèce il obtient un permis de séjour de 5 ans et a droit au regroupement familial.

Mais depuis 2003 une réglementation Européenne stipule qu’un pays membre doit délivrer aux étrangers résident depuis plus de 5 ans sur le territoire national un titre de séjour « permanent » valable au moins 5 ans. Cette règlementation est appliquée en Grèce, assortie de ces conditions :

- Preuve de résidence ininterrompue d’au moins 5 ans.
- Avoir un logement.
- Cotiser à la sécurité sociale grecque.
- Gagner au moins le salaire minimum d’un ouvrier qualifié (8500 Euros/an +1275 Euros par personne à charge).
- Payer un timbre fiscal de 900 Euros non-remboursable en cas de rejet.
- Démontrer une connaissance suffisante de la langue et civilisation grecque : avoir été à l’école classique ou avoir suivi 125 heures de cours pour adulte, validées par un examen. Cela m’amène à une autre question : les enfants des clandestins ont-ils le droit de s’inscrire à l’école, de suivre les cours comme les autres, sans présentation de papiers en règle ? (Comme en France).

Des conditions relativement sévères, donc. Je pense que peu d’immigrés tentent cette démarche, à moins qu’il y ait un laxisme administratif ou une pratique courante d’établissement de faux justificatifs.

Concernant les chiffres : en 2001, lors du dernier recensement de la population, on compte :
- 10 250 000 Habitants en Grèce dont 800 000 étrangers en situation régulière.
- Il faut ajouter à cela un nombre de clandestins estimé aujourd’hui entre 200 000 et 400 000. Chiffre en évolution permanente et invérifiable.
- En 1998 371 000 demandes de Carte Blanche ont été enregistrées. En 2005-2006, lors de la dernière vague de régularisation, 170 000 candidatures sont enregistrées. La Grèce a donc régularisé plusieurs centaines de milliers de sans-papiers depuis 1998, lors des régularisations massives : combien en tout ? Je n’ai pas les chiffres. 400 000 ? 500 000 ?
- La plupart possèdent des papiers provisoire de 1 à 5 ans, probablement renouvelable indéfiniment. (A confirmer).
- Les Albanais atteignent près de 70% du nombre total des immigrés. Après on trouve des Pakistanais, des Bulgares, Roumains, Bangladesh…
- Un étranger en situation régulière faisant l’objet d’une condamnation en justice est susceptible de perdre son permis de séjour.

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Παρ, 12/28/2007 - 01:20 Μόνιμος σύνδεσμος
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alex

Σε απάντηση του από Philippe

Philippe va lire les deux sujets qui furent publie par ma personne sur ce site concernant l integration des immmigres en Grece

http://www.info-grece.com/agora.php?rea…

Et de l octroie de la nationalite aux homogenis vorio epirotes

http://www.info-grece.com/agora.php?rea…

Va voir aussi si tu sais lire le grec ce blog vraiment interessant de Himara des vorios epirotes grecs

http://himarablog.blogspot.com/

Et un blog albanais d immigres albanais en Grece

http://agonek.blogspot.com/

ces blogs sont aussi pour nos lecteurs et participants albanais pour qu ils aient des sources d infos plus pointu concernant la realite sur place tant en grece qu en Albanie de la coexistence albano-grec

Philippe tes analyses sont correctes pour le nombre de regularise ils sont plus de 500 000 et tu dois rajoute aussi l octroie de la nationalite grecque aux vorio epirote et russo pontiques qui est aussi un chiffre d a peu pres 500 000 personnes de nationalite etrangeres d origines grecque qui ont la carte d identite d homogenis

Mais tout autant pour recevoir la citoyennete grecque ou la nationalite grecque,il faut aux prealable prouve aux authorites que le candidat a un bagage suffisant concernant la langue,la culture du pays

Je crois que la Grece le fait bien et met un frein et donne un gage aux grecs que nous irons pas dans les travers de l europe du Nord concernant la politique d integration

Ta leme file

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Παρ, 01/04/2008 - 14:26 Μόνιμος σύνδεσμος
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terfi

Σε απάντηση του από makengo vita

je suis jeunne algerien et j'ai 25 ans et je suis déplomé en science economie(bac+4)je cherche une immigration au grece entre tout l'euroupe
parce que la grece pour moi c'est la civilisation tous la temps merci

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Κυρ, 07/27/2008 - 22:45 Μόνιμος σύνδεσμος
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ait amer

Σε απάντηση του από makengo vita

Bonjour,

j'ai l'honneur de solliciter votre haute bienveillance de bien vouloir m'accorder une visa d'immigration en grece.

je porte porte à votre connaissance que je suis un jeune marocain agé de 30 ans,ayant un diplome de technicien en maintenance hotelière.

dans l'attente de votre réponse favorbale veuillez agréer les meilleures salutations.

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Τετ, 02/11/2009 - 07:55 Μόνιμος σύνδεσμος
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fatima zora

Σε απάντηση του από ait amer

monsieur ait on demande 1 visa au consulat mais pourquoi partir en grèce puisqu'ils sont rassiste moi j'ai 1 fils qui se trouve la bas ce n'est pâs la vie a laquelle esperer il aete vite desenchante .je voudrai qu'il quitte cette misere au plus vite mais il n'a pas assez d'euros pour partir .il attend

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Κυρ, 03/01/2009 - 17:15 Μόνιμος σύνδεσμος