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15 août 1118, mort D'Alexis 1er Komninos (Comnène)

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Προτάθηκε από Th. Efthymiou την
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Le 15 août 1118 meurt Alexis 1er Komninos (Comnène).

L'après-midi du 15 VIII 1118, le vassilefs-basileus Alexis Komninos, Alexis 1er Comnène, appela auprès de lui Iôannis Komninos Kaloïannis, Jean II Comnène. Il lui remit l'anneau impérial et lui ordonna de se faire proclamer basileus. Jean alla à Sainte-Sophie où le Patriarche le couronna. Malgré les réticences de la garde varange, aux ordres de l'impératrice Irène, il ne put approcher son père mourant qu’en montrant l’anneau. Le lendemain, l'empereur qui venait de mourir fut inhumé au monastère du Christ philanthropos.
Alexis 1er, 76e empereur de Constantinople, avait sauvé l'Empire. 13 monarques différents en 56 ans avaient plus que fragilisé l'Empire. Neveu d’Isaac 1er, soldat à 14 ans il avait commencé à combattre les Turcs seldjoukides. Il régna 37 ans (son fils régnera 25 ans, jusqu'à sa mort accidentelle, et son petit-fils Manuel 1er Comnène, 37 ans).
Alexis avait été intronisé le 4 avril 1081, à Hagia Sophia. Le pape Grégoire VII l’avait excommunié (levé par Urbain). Son épouse, Irène Doukas, lui donna neuf enfants, dont Anna sa biographe, et ennemie de son frère. Il avait été soutenu par Maria d'Alanie (du Caucase), veuve du césar Michel VII Doukas « parapinace » (fausse mesure utilisée pour vendre le blé au peuple), devenue l’épouse du vieux Nicéphore III Botoniate. Elle adopta Alexis en 1080. Il avait aussi le soutien de Maria Traïana Doukas, mère de Maria d’Alanie, et de son influent beau-frère Géôrgios Paléologos. Isaac, le frère aîné d'Alexis, « céda sa place » et Alexis, acclamé par l’armée, chaussa les brodequins pourpres à l'aigle bicéphale. Un carême de 40 jours fut suivi par Alexis et sa famille, prescrit par le Patriarche, pour ce coup d’état…
Alexis avait courageusement défendu son peuple contre les nombreux ennemis de l'Empire, avec une armée capable, qu'il avait formée. Ses soldats le vénéraient. Il était à leur tête chaque fois que ce lui fut possible.
Il dut combattre, à l’ouest, Robert Guiscard, investi par son allié le pape Nicolas II des duchés, inexistants, d’Apulie, Calabre et Sicile, dans l’ancienne Grande Grèce byzantinisme, où la majorité des habitants parlaient le grec, leur langue maternelle, ou le « rite grec » prévalait, et son fils Bohémond 1er vaincu à Larissa. Il combattit au nord, aidé par les Coumans, les Petchenègues, peuples turcomans tous deux.
Il épargna à la capitale les pillages et brutalités des croisés en haillons de Pierre l’Ermite, qu’il fit passer en Asie où les Seldjoukides les anéantirent. Alexis obtint l’allégeance des nobles de la 1ère Croisade, organisés avec armes et bagages, sachant qu’ils voulaient territoires et richesses : Hugues de Vermandois, frère du roi de France Philippe 1er ; Bohémond devenu prince de Tarente l’ancien ennemi qui prit et voulut garder Antioche, ville patriarcale byzantine grecque et arabe; Raymond IV, comte de Toulouse et marquis de Provence (qui n’accepta que de respecter la vie de l’empereur et de l’honorer) ; Robert, duc de Normandie, fils de Guillaume le Conquérant. Ces croisés chrétiens, soldats du Christ, prirent Jérusalem le 15 VII 1099, noyant la ville dans le sang des Juifs et des Mahométans …
Il avait rétabli l’Empire, évité le pillage de Constantinople par les Croisés, fut économe de son armée auprès des Croisés, et profita de leurs victoires sur le terrain pour reprendre Nicée et Antioche, qui étaient sous sa suzeraineté.

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