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La Tunisie, un parfum de la Grece

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La Tunisie et son histoire

Fondation de Carthage

En 814 av. J.-C., des colons pheniciens venus de Tyr fondent la ville de Carthage. D'apres la legende, c'est la reine Elyssa (Didon chez les Romains), s?ur de Pygmalion, roi de Tyr, qui fonde la cite

Un siecle et demi apres la fondation de la ville, les Carthaginois etendent leur influence sur le bassin occidental de la Mediterranee.

Ils s'affirment en Sicile, en Sardaigne, aux Baleares, en Espagne et en Afrique du Nord (du Maroc a la Libye) qui est partagee entre les Grecs de Cyrenaique et les Carthaginois (y compris sur la cote atlantique du Maroc).

Cette presence prend diverses formes, y compris celle de la colonisation, mais elle est d'abord commerciale (comptoirs de commerce, traites, etc.). De plus, les Carthaginois s'appuient dans ces regions sur une presence phenicienne ancienne (sauf peut-etre sur la cotes atlantique) datant d'avant la creation de Carthage. En effet, la nouvelle puissance de Carthage supplante celle declinante des anciennes cites de Phenicie dans cet espace de la Mediterranee.

De meme, ils s'allient aux Etrusques et leurs deux flottes reunies sortent victorieuses de la bataille navale d'Aleria, au large de la Corse, contre les Grecs de Massalia (antique Marseille). Ces Grecs, venus des cotes de l'actuelle Turquie (Ionie), tentent de s'installer en Corse qui est une ile situee en face de l'Etrurie et au nord de la Sardaigne (zone d'influence et de colonisation punique). Cette ile est egalement sur le trajet le plus court et la plus indique entre les cites massaliotes et les autres cites grecques du sud de l'Italie puis, plus loin, avec la Mediterranee orientale.

La Corse est par la suite une sorte de zone tampon entre les Massaliotes, les Carthaginois et les Etrusques. En effet, les Massaliotes gardent leur influence sur le nord de la Mediterranee occidentale, des cotes nord de l'Espagne aux cotes de Provence. Mais avec le declin etrusque, la Corse entre dans l'orbite carthaginoise. Ainsi, se forme un empire marchand de la mer dans cet Occident mediterraneen.

Mais sa mutation vers un empire plus terrestre se heurte aux Grecs de Sicile, puis a la puissance montante de Rome et ses allies (comme les Massaliotes, les Campaniens ou les Italiotes). En effet, le c?ur carthaginois, la Tunisie, a la veille des guerres puniques possede un terroir agricole superieur a celui de Rome et de ses allies reunis. Ce riche terroir, dont l'exploitation fait l'admiration des Romains, est d'ailleurs l'une des premieres zones agricoles de l'Empire romain.

Ainsi, malgre cette expansion (la Sardaigne est aussi en cours de colonisation, les implantations espagnoles se consolident, etc.), cette superpuissance commerciale, maritime, terrestre et agricole, qui est en passe de vaincre les Grecs en Sicile, depasse en perennite la civilisation etrusque, bute puis s'effondre face a la puissance montante qu'est Rome. L'explication de cette chute n'est pas encore pleinement comprise. Mais la civilisation punique perdure un temps sous l'Empire romain par sa langue, sa culture, son ecriture ou sa religion. En effet, la capitale — Carthage — est detruite mais les autres villes tunisiennes continuent a subsister. D'ailleurs, la Tunisie garde son dynamisme economique et reste l'un des poles de prosperite agricole, artisanal et commercial de l'Empire romain.

Enfin, parmi les legs faits au monde figure le traite d'agronomie du punique Hannon (pas celui qui partit en expedition le long des cotes atlantiques d'Afrique), traduit en latin, qui est le meilleur traite agricole de l'Antiquite.

Les guerres contre les grecs : 480-268 avant J.C.

En -480, les marins pheniciens forment en grande partie la marine Perse.

Ils sont ecrases par les Grecs a Salamine.

De son cote, le Grec Gelon, tyran de Syracuse, bat les Carthaginois a Himere, en Sicile.

Les Magonides evacuent la Sicile, se replient en Afrique du Nord et mettent leur territoire en valeur.

A la fin du Ve, un nouveau conflit eclate entre les Carthaginois et les Grecs.

Le roi magonide Himilcon debarque en Sicile, prend Selinonte, Gela, Agrigente, mais echoue devant Syracuse bien defendue par Denys l'Ancien (Vers -390).

Cet echec marque la fin des Magonides.

La noblesse punique, qui veut la paix, installe vers -380 au pouvoir le Tribunal des Cent-Quatre, charge de surveiller les generaux qui ont remplace les rois.

Au pantheon carthaginois, Baal Hammon est evince par Tanit Pene Baal, et le culte de Demeter est introduit dans la cite.

La lutte contre les Grecs continue, mais avec moins d'intensite, surtout apres la mort de Denys en -367.

Carthage signe alliance avec Rome en -348.

La guerre avec les Grecs en Sicile reprend avec intensite en -339.

Les Carthaginois sont vaincus par Timoleon et chasses de Sicile.

Le Tyran de Syracuse Agathocle debarque meme en Afrique en -310.

S'alliant au grec, le roi de Carthage Bomilcar tente alors de renverser l'oligarchie punique, mais il echoue en -307.

Cette date marque le debut de la puissance de l'oligarchie carthaginoise.

Apres la mort d'Alexandre le Grand, la cite punique s'allie avec la dynastie Lagide qui succede a Alexandre en Egypte, Phenicie et Palestine. Carthage s'ouvre largement aux influences hellenistiques de Sicile, d'Italie et d'Egypte.

l'etat punique domine economiquement la Mediterranee Occidentale et entretient d'excellentes relations avec le monde Oriental.

En -268, une nouvelle alliance avec Rome permet d'eliminer Pyrrhus d'Epire, qui tentait de creer un empire hellenistique en Occident.

Ce suivit les 3 guerres puniques, province romaine ,les vandals,province byzantine ,evidement l avenement du monde arabe et l empire ottoman

A voir ici

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d…

Trois noms vont marques l histoire de la Tunisie arabomusulmane et ottomane

Ibn Khaldoun, le pere de la sociologie

Ibn Khaldoun, de son nom complet Abou Zeid Abd ar-Rahman ibn Mohammed ibn Khaled al-Hadhrami, ne le 27 mai 1332 a Tunis et decede le 17 mars 1406 au Caire, est un historien, philosophe et homme politique d'Afrique du Nord. Sa facon de considerer les conflits sociaux est consideree comme le signe avant-coureur d'un mode de pensee sociologique.

C’est cette « utilite » de l’anthropologie et de la sociologie qui est demeuree si longtemps etrangere aux modes de pensee.

Ibn Khaldun lui-meme semble ne pas se faire trop d’illusion sur l’avenir immediat de sa decouverte : « Les sciences qui ont ete perdues sont plus nombreuses que celles qui nous sont parvenues. Ou sont les sciences des Perses, des Chaldeens, des Babyloniens ? Ou sont leurs oeuvres et les resultats qu’ils ont acquis ? Les sciences qui sont arrivees jusqu’a nous proviennent d’une seule nation, la Grece, grace a la passion mise par Al-Ma’mun [souverain de Tolede de 814 a 833] a les faire sortir de la langue grecque et aux moyens qu’il a pu mettre en oeuvre : un grand nombre de traducteurs et beaucoup d’argent. »

Voir sur ces deux liens

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_Khaldo…

http://cf.geocities.com/tihert2000/khal…

Khayr ad-Din Barberousse le plus mythique corsaire de l Histoire

Khizir Khayr ad-Din (turc : Barbaros H?z?r Hayreddin Pasa, arabe : ayr ad-din, bienfait de la religion) dit Barberousse, grand amiral de l'Empire ottoman, frere cadet d'Arudj Reis, ne en 1467 dans l'ile de Lesbos a Mytilene, mort le 4 juillet 1546.

Il fut avec Andrea Doria le plus grand marin de son temps.

Le nom de Barberousse designe en realite deux freres:

Baba Arudj (Mytilene, v.1474-Tlemcem, 1518)et

Khizr, Khayr ed-Din (Mytilene, v.1476-Istanbul, 1546) .

Tous deux furent corsaires

Ils furent les fils d'un certain Yakoub, un soldat roumeliote qui devint potier dans l'ile de Mytilene (en Grece).

Mais Yakoub fut enleve, laissant les deux adolescents orphelins.

Voir sur ces site

http://www.publius-historicus.com/barbe…

http://fr.wikipedia.org/wiki/Khayr_ad-D…

Hussein Ben Ali qui fonde l'Etat husseinite en 1705.

Le bey Husayn Ben Ali, lui-meme petit-fils d'un renegat grec, eut un fils d'une Genoise, capturee par les corsaires et dont il avait fait sa femme.

En 1710, il obtint d'une assemblee de juristes et de notables le principe de la transmission de la charge par ordre de primogeniture.

A partir du XVIIIe siecle, les beys issus de la dynastie des Husseinites acquierent une autonomie de fait, c'est-a-dire une quasi-independance, vis-a-vis de leur suzerain : le sultan d'Istanbul.

Voir sur ce site

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hussein_I_…

Et pour tout les bey de Tunis

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bey_de_Tun…

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alex

Les grecs sous la Tunisie ottomane et le protectorat francais

Le terme de Millet a connu une extension de son utilisation a partir de l'epoque ottomane.

A l'origine, il designait une confession, une communaute religieuse, y compris lorsqu'il s'agissait de musulmans.

Au temps de l'Empire ottoman, ce mot a connu une evolution semantique l'amenant a designer "les groupes religieux interieurement autonomes au sein de l'Empire tels que les juifs, les Armeniens, les grecs orthodoxes ou Millet i-Rum" .

Le statut de membre du Millet, ainsi defini, et surtout lorsqu'il s'agit de celui relatif aux rums (grecs-orthodoxes) qui avaient beneficie, de la part du sultan, de la qualite de second peuple de l'Empire , apparait superieur a celui de dhimmi.

D'un autre cote, ces membres du Millet occupaient une place privilegiee par rapport a celle que donnaient les capitulations aux autres chretiens installes dans les territoires de l'Empire.

En application des traites entre la France et l'Empire Ottoman, ces derniers, meme s'ils beneficiaient, comme nous le verrons plus loin, de la protection de leurs biens et de leurs personnes , etaient toujours consideres comme des "etrangers" et ne pouvaient s'installer d'une maniere definitive ni acquerir des biens immobiliers ni fonciers jusqu'a la proclamation du Pacte fondamental en 1857.

Dans le cas de la Regence de Tunis, c'est la communaute grecque-orthodoxe qui a pu beneficier du statut du Millet .

En effet, les quelques centaines de Grecs de Tunis, venus de territoires qui faisaient partie de l'Empire se sont vus accorder ce statut par les autorites beylicales et, a ce titre, ils etaient regroupes en une communaute dirigee par un Caid.

Du point de vue religieux, la communaute fut placee en 1647 sous l'autorite du Patriarcat oecumenique d'Alexandrie d'Egypte.

Cette situation va durer pendant deux siecles et ne commence a connaitre des mutations qu'apres les evenements survenus en Grece suite a la proclamation d'independance a partir des annees 1920.

Influences par la naissance du mouvement hellenique, encourages par la nouvelle conjoncture en mediterranee, marquee par le Congres de Vienne en 1816 et surtout la conquete d'Alger en 1830, les Grecs de la Regence vont chercher a entrer sous la protection des puissances europeennes dont le poids etait devenu de plus en plus important.

Ces dernieres vont de plus en plus chercher a obtenir des privileges superieurs a ceux que leurs accordait le regime des capitulations

Les capitulations sont des privileges accordes par Soliman le magnifique a Francois 1 er , allie a l'Empire Ottoman dans sa lutte contre Charles Quint.

Par la suite, avec la crise de l'Empire, elles ont ete etendues aux autres puissances europeennes .

Initialement elles comportaient quatre garanties fondamentales accordees aux Francais vivant sur les territoires de l'Empire : liberte de sejour dans l'Empire Ottoman, liberte religieuse, inviolabilite du domicile et transmission du patrimoine aux heritiers .

Ce regime de faveur accorde a la France en 1534 sera etendu a la Regence apres l'installation definitive des Turcs dans le pays en 1574.

C'est ainsi qu'en 1577, Henri III nomma Louis de la Motte d'Aries premier consul de France avec juridiction sur Tripoli .

Ainsi, l'installation de la colonie francaise et des autres colonies europeennes en Tunisie a su profiter, au debut, des clauses offertes par les capitulations en attendant le renversement de la conjoncture en Mediterranee en faveur des puissances europeennes a partir de 1815 .

Ces dernieres, vont desormais agir en combinant les pressions et intrigues de leurs consuls installes sur place et la politique de la canonniere.

C'est dans cette ambiance mouvante que vont evoluer les communautes mediterraneennes de Tunisie au cours des periodes precoloniale et coloniale.

Tunis dans la seconde moitie du XIX siecle,sur une population totale estimee a 100.000 habitants vers 1860, Tunis comptait plus de 20.000 juifs dont 1500 Livournais, 6 a 7000 Maltais, 3 a 4000 Siciliens, 700 Grecs et 600 Francais

Parallelement a cette restructuration urbaine, nous assistons, au cours cette periode, a des mutations du statut des communautes non-musulmanes.

C'est le cas des Grecs qui cessent de se considerer comme membres d'une Millet autonome mais dependante du Bey.

En effet, ces derniers vont de plus en plus chercher la protection des consuls europeens, de France et d'Angleterre et plus particulierement du consul de Russie.

C'est de 1827 que date la derniere nomination d'un Caid des Grecs par le bey de Tunis.

Tout etranger qui veut etablir sa residence en Tunisie ou y exercer une profession, un commerce ou une industrie quelconque, doit, dans un delai de cinq jours a partir de son arrivee, faire devant l'autorite de police locale une declaration de residence en justifiant de son identite.

Le bey a le droit d'expulsion mais les arretes d'expulsion doivent etre contresignes par le Resident General.

Les etrangers etablis en Tunisie sont justiciables des tribunaux francais, au meme titre que les Francais.

L'etranger n'a pas la jouissance de ses droits politiques en Tunisie." Quelques etrangers : Italiens, Anglo-Maltais, Grecs, sont parfois admis a faire partie des conseils municipaux, dont les membres sont, du reste, nommes par le gouvernement.

Pour augmenter les effectifs de la colonie francaise de Tunisie, les autorites coloniales encouragent aussi, par etapes successives, la naturalisation des membres des autres petites communautes europeennes deja implantees en Tunisie, telles que les Maltais ou les Grecs, mais elles encouragent aussi la naturalisation de ceux qui viendront s'installer en Tunisie dans l'entre-deux-guerres, comme les Russes (arrives apres 1917), les Polonais (installes au cours de annees vingt), les Armeniens fuyant le genocide turc, ou encore les Espagnols (apres la guerre civile de 1936-39).

Ainsi, au lendemain de la Premiere guerre mondiale, (premier recensement general de la population) constatant toujours l'inferiorite numerique des Francais par rapport aux Italiens (54.000 contre 80.000), les autorites coloniales font promulguer en decembre 1923 une nouvelle loi facilitant et encourageant l'acquisition de la nationalite francaise par les membres de ces differentes communautes.

Ce mouvement de naturalisation entame surtout a partir de 1923, porte ses fruits des le debut des annees trente. En effet, beneficiant de la naturalisation devenue presque automatique pour les Maltais residant en Tunisie, et sous certaines conditions (desormais plus favorables) pour les Tunisiens, musulmans et juifs, mais aussi pour les Grecs ou les Russes, la communaute francaise reussit a depasser legerement sa rivale italienne, atteignant en 1931, le chiffre de 91.427 contre 91.178 pour les Italiens.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les effectifs de la population francaise de Tunisie atteignent 143.977 personnes contre 84.935 Italiens. Cette augmentation de la population francaise ne resulte pas de sa croissance naturelle, restee au niveau de 1,5% pour l'ensemble de la periode, et encore moins d'une nouvelle immigration en provenance de la metropole.

La raison fondamentale en revient a l'acquisition de la nationalite par de nombreux elements de la population europeenne deja etablis dans le pays a titre individuel ou collectif(52). Mais il faut signaler que l'accroissement du nombre des naturalisations a surtout concerne les petites minorites : Maltais, Grecs, Espagnols, Russes, auxquels etait destinee la loi du 20 decembre 1923, les Italiens etant encore regis par la convention de 1896.

Ces naturalisations vont egalement avoir des prolongements au sein de la communaute grecque : a partir de la fin des annees vingt, cette derniere s'est divisee en deux groupes. Un premier groupe qui se dit toujours grec et s'identifie a l'hellenisme avec toutes ses composantes religieuses et ethniques, et un second qui, tout en continuant a professer la foi orthodoxe, se dit de nationalite francaise.

Cette division n'a pas manque de provoquer des dissensions au sein des institutions de la communaute grecque orthodoxe, dissensions qui prirent parfois l'allure de luttes ouvertes suscitant interventions et intrigues de la part des autorites coloniales

La communaute grecque de Tunisie

Les ressortissants grecs vivant en Tunisie sont peu nombreux, a savoir 50 personnes tout au plus concentrees essentiellement dans la capitale et possedant, pour leur majorite, la double nationalite.

Parmi ces Grecs de Tunis, rares sont ceux qui sont issus de la communaute - jadis puissante - d’hommes d’affaires, commercants et pecheurs d’eponges qui residaient a Sfax, Djerba et Tunis, notamment pendant la periode du Protectorat francais. A l’exception de quelques hommes d’affaires, la communaute grecque en Tunisie est constituee de femmes qui ont epouse des Tunisiens et qui se sont installees dans le pays au cours des vingt dernieres annees.

Tunis est le siege de l’Eveche de Carthage, qui couvre une region geographique importante, a savoir du nord ouest de l’Egypte a la Mauritanie, en comptant la Tunisie, l’Algerie, le Maroc mais sans la Libye. La cathedrale de Saint Georges de Tunis, qui contient une petite residence pour le pretre, a ete restauree par le Ministere grec des Affaires etrangeres. M. Alexios est a la tete de l’Eveche de Carthage.

Son intronisation a eu lieu recemment, lors de la visite a Tunis du Patriarche d’Alexandrie et de toute l’Afrique, Theodore II, son premier voyage hors d’Egypte depuis son election (27-30/11/2004).

Enfin, a l’exception de l’Eglise de Saint Georges, il existe deux eglises orthodoxes grecques a Sfax et a Djerba, qui temoignent d’une presence grecque jadis importante.

[img]http://www.tunisie-cpa-1900.net/images/…]

Venant de ce site avec de admirables cartes postales amcienne de Tunis

http://www.tunisie-cpa-1900.net/tunis/i…
ou voir aussi ici

http://www.harissa.com/D_Souvenirs/egli…

L etat actuel de l Eglise grecque completement renove

[img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c…]

Carte de Tunis 1937

http://www.profburp.com/plan37/image13…

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Παρ, 07/06/2007 - 00:01 Μόνιμος σύνδεσμος
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alex

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Les pecheurs d eponges de Kalymnos a Djerba et a Sfax

" …Toute la famille de mon pere etait originaire de l'ile de Kalymnos, du Dodecanese, ile proche de Rhodes…

Kalymnos, etait l' ile de des pecheurs d eponges depuis la plus haute antiquite…

Mon grand-pere Sakellaris (1863-1914) avait quatre freres, ils avaient tous fait des etudes brillantes a Athenes…

Mais mon grand-pere s'etait contente de rester dans la tradition de son ile et a consacre sa vie a la peche et au commerce des eponges…

Mon pere Ioannis est ne le 02 avril 1888.

Il a ete eleve par une de ses tantes jusqu'a l'age de douze ans, et en l'an 1900, mis en pension dans un college dirige par des freres marianistes Francais dans l'ile de Syros…

… Sakellaris Kindynis s'etait retrouve vers le milieu des annees 1890, a la tete d'une flottille de caiques armes pour la peche des eponges, et il fut l'un des premiers armateurs a envoyer ses bateaux et ses scaphandriers pecher sur les cotes d'Afrique ou se trouvaient en abondance, les plus belles eponges de Mediterranee …

Mon grand-pere decida de s'y installer (a Djerba) aux alentours des annees 1895.

Les bancs d'eponges de Tunisie et de Tripolitaine etaient abondantes, les eaux chaudes, le climat agreable, les insulaires hospitaliers et l'administration francaise qui gerait le pays depuis le debut du protectorat de 1881, offrait toutes les garanties desirables, a ceux qui souhaitaient cette activite commerciale serieuse.

Mon pere Ioannis Kindynis (1888-1949) avait dix-huit ans lorsqu'il arriva en Tunisie pour la premiere fois en 1906…

Mon grand-pere avait quitte Djerba pour Sfax ou il avait installe sa nouvelle famille, et fut tres heureux de pouvoir accueillir son fils aine et lui confier, l'infrastructure commerciale mise en place sur le port d'Houmt Souk…

Mes parents s'etaient maries le 26 fevier 1925…Je suis ne le 10 janvier 1929 et j'ai vecu en Tunisie jusqu'en 1955.

A cette date je suis parti a Tahiti, ou j'ai vecu apres ma jeunesse djerbienne et mediterraneenne, pres de 43 ans… ".

Extraits des Memoires de Laris Kindynis (Sous presse).

Venant du site

http://barthes.ens.fr/clio/seminaires/k…

Savoir un peu plus sur l eponge

http://www.badault.com/eponge_encyclo.h…

La Grece et la Tunisie sont des pays connus pour leurs eponges et la aussi cette activitee est entremele dans l histoire de nos deux peuples

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Παρ, 07/06/2007 - 00:07 Μόνιμος σύνδεσμος
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Peter

Σε απάντηση του από Bertrand

Thank you for showing the image of the Eglise Grecque in Sfax. Do you have any information on the date when this church was built? I am living in Sfax and studying the history of the city.

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Τρί, 12/04/2007 - 11:10 Μόνιμος σύνδεσμος
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Marie Jeanne

Σε απάντηση του από alex

Bonjour,
Je viens juste de recevoir le livre des mémoires de Laris Kindynis, dans lequel je vais me plonger.
Pour l'avoir feuilletté, je retrouve des similitudes avec le peu d'infos que j'ai sur la vie de mon grand-père qui était pêcheur d'éponges à cette époque à Djerba, donc grec, et qui venait de l'ile d'Hydra.
Je sais qu'il est décédé à Houmt Souk le 17 janvier 1925 d'un accident de plongée.
Existe-t-il des régistres relatant ces accidents de plongée, où des archives de journaux locaux?
Où peut-on s'adresser? à quelles administrations?
Je suis moi-même née en Tunisie, à Bizerte plus précisemment.
La communauté grecque de Djerba a-t-elle toujours un diocèse sur place?
J'aimerais tellement avoir les bonnes adresses, et remercie vivement tous ceux qui pourraient me communiquer ces adresses.
Cordialement.
Marie Jeanne

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Τρί, 10/07/2008 - 18:12 Μόνιμος σύνδεσμος
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kleniec vassiliki

Σε απάντηση του από alex

est-ce que le nom d'antoine paraskevas vous dit quelque chose ? A sfax bien sûr C'était mon père J'essaie de constituer mon arbre généalogique et je n'y arrive pas étant donné qu'il était né en Libye à Tripoli

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Παρ, 06/06/2008 - 19:18 Μόνιμος σύνδεσμος
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alex

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METLINE et Mytilene, un bout de Grece en Tunisie

En ce qui concerne les Ottomans de METLINE, il existe deux hypotheses :

- Une premiere hypothese dit qu'ils sont les descendants de soldats Ottomans Musulmans, commandes par les freres Barberousse : Khayr ed-Dine & Baba Arouj.

Ces soldats sont d'origine Grecque, et sont originaires de la ville de Mytilene (tout comme les freres Barberousse). Ces soldats ont participe avec les autres forces Ottomanes dans la guerre contre les forces navales Espagnoles ayant occupe plusieurs villes cotieres Tunisiennes au 16 eme siecle (Tunis, Bizerte, Jerba...).

Ces soldats Ottomans se sont installes a l'emplacement actuel de METLINE apres la fin de la guerre, et la defaite des Espagnols (1574), et ont donne a cette localite le nom de leur ville d'origine : Mytilene (Mitilini ou Metelin en prononciation Grecque).

Mytilene est une ville Grecque localisee au niveau de la cote Sud Est de l'ile de Mytilene, elle a ete occupee par les Turcs de 1462 a 1912, quand elle a joint le royaume Grec.

Mytilene compte de nos jours 50.000 habitants.

- Une deuxieme hypothese dit que ce sont les soldats de Sinan Pacha (chef de l'armee Ottomane en Tunisie, et qui est d'origine Albanaise), et qui etaient la cible de la revolte des Deys (1596) et ont ete mis par consequent a la retraite, et se sont installes a METLINE.

Parmi ces soldats, certains sont originaires de Mytilene, et ont par consequent donne le nom de leur ville d'origine au territoire ou ils se sont installes.

Voir sur ce site terriblement interessant de Metline

http://groups.msn.com/metline/metlinema…

Article grec sur la mythilene de Tunisie en Grec

http://groups.msn.com/metline/metlineau…

Et ici toujours du meme site

http://groups.msn.com/metline/metlineda…

Sidi Bou Said ,un village aux couleurs grecques

Cet ancien village de marabout fut jadis voue a la religion. En 1207, un mystique nomme Abou Said Khalafa ben Yahia s'y installa afin de developper le soufisme. La mort en fit un saint et la colline de Sidi Bou Said et devint un haut lieu de la spiritualite.

Autrefois village paisible de pecheurs, il doit sa renommee internationale au baron anglais Rodolphe d'Erlanger qui s'y installa en 1912 et y fit construire un somptueux palais.

Voir sur ce site

http://www.nachoua.com/Tunisie/photos-s…

LA GRECE ET LA TUNISIE ONT UNE HISTOIRE COMMUNE DATANT DE L ANTIQUITE JUSQU A NOS JOURS MAIS MEME AUJOURD HUI CES DEUX PAYS ET LEURS PEUPLES SE RESSEMBLES ETONNAMENT

Ce sujet est dedie a mon ami Alexios et a sa femme

Bonne lecture

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Παρ, 07/06/2007 - 00:14 Μόνιμος σύνδεσμος