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Chasse au trésor dans un palais de l'ex-famille royale de Grèce

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Chasse au trésor dans un palais de l'ex-famille royale de Grèce

TATOI (Grèce) (AFP) - Plus de 200 antiquités et 300 tableaux: c'est le "butin" découvert jusqu'à présent par des experts du ministère de la Culture dans l'ancien domaine royal de Tatoï, au nord d'Athènes, après l'ouverture de caisses scellées depuis des décennies.
"C'est une véritable chasse au trésor, nous sortons des merveilles de caisses entassées en vrac, à chaque fois c'est la surprise", s'enthousiasme auprès de l'AFP Nikos Minos, directeur du service de restauration du ministère.

Mobilisant 21 archéologues et restaurateurs, l'opération a été lancée il y a trois mois, dans le cadre d'un ambitieux projet de mise en valeur du domaine, déserté après le départ en exil de l'ex-famille royale de Grèce au début de la Junte des Colonels, en 1967.

En matière d'antiquités, la collection retrouvée est "de grande valeur et heureusement elle était en bon état, en dépit des conditions de stockage" difficiles, dans l'ancienne écurie, souligne Dimitris Kaziannis, archéologue, lors d'une visite du site organisée mardi pour la presse.

Le fleuron de la collection est un vase peint datant de 760 avant notre ère "intact, ce qui est exceptionnel pour une pièce aussi vieille", explique-t-il.

Au milieu des vases, cratères et amphores qui témoignent de l'évolution de l'art antique sur dix siècle se détache aussi une petite fiole à parfum en verre, datant de l'époque romaine.

Couchés dans des boites, dans un atelier en préfabriqué installé pour le recensement et l'entretien, ces pièces devraient à terme regagner les vitrines où elles étaient exposés dans le palais, cette fois au profit du grand public.

Il en va de même pour 50 icônes, dont certaines datant du XVIe siècle, ainsi que de 326 tableaux découverts dans 88 caisses au sous-sol du palais que les restaurateurs s'emploient dans l'immédiat à sauver des ravages de la moisissure.

Composée sans grande audace artistique, pour l'essentiel de toiles grecques du XIXe siècle, la collection de peintures fait aussi des incursions dans les écoles françaises et vénitiennes du XVIIIe.

Pour retrouver et recenser ces pièces, passées officiellement en possession de l'Etat grec en 2002 à l'issue d'une longue bataille légale, les experts disposaient d'inventaires plus ou moins complets, dont le dernier établi en 1991, quand l'ex-roi Constantin, installé à Londres, avait été autorisé à récupérer une partie de ses biens.

Face à l'impopularité de la monarchie, abolie en 1975 par référendum, ce déménagement avait alors fait scandale, la gauche hurlant au pillage de biens nationaux. En janvier 2007, Athènes avait également tenté, en vain, de s'opposer à la vente par Christie's à Londres d'une partie du patrimoine royal.

Mais finalement, "nous avons trouvé beaucoup plus que ce qui était recensé (...) et nous continuons nos recherches, il y a sûrement encore des pièces à découvrir", relève M. Kaziannis.

Car une fois fini d'inventorier et de vider le palais principal, les équipes auront encore de l'ouvrage: le domaine, qui s'étend sur 4.700 hectares compte au total 37 bâtiments à aménager. Selon le ministre de la Culture, Georges Voulgarakis, il faudra donc compter au moins cinq ans pour que le site puisse accueillir visiteurs et touristes.

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alex

Bravo anonyme pour cet article

Voila ce que c etait la royaute en Grece, des dirigeant peut scrupuleux avide de pouvoir et des richesses temps pecuniere que de patrimoine voler a l insus de la Grece et de son peuple

Mais qui est Constantin II

Le roi Constantin : de l'exil à l'exil

13 décembre 1967 -

Grand, beau, riche, jeune... Constantin avait, comme on dit, tout pour être heureux lorsqu'il monta, à la mort de son père, le roi Paul, sur le trône de Grèce.

"Je promets de servir la patrie, dévoué de toute mon âme et de toutes mes forces, gardien vigilant des libres institutions du régime démocratique", devait-il déclarer à cette occasion, le 6 mars 1964.

Simples paroles de circonstance ou engagement soigneusement pesé? Bien peu se posèrent alors la question : la Grèce, disait-on volontiers, vivait en plein conte de fées, et les contes de fées n'ont rien à voir avec la politique.

Ce jeune homme charmeur, élevé à la spartiate, ce sportif émérite qui avait sauvé l'honneur de son pays aux Jeux olympiques de 1960 en remportant l'épreuve de yachting, ne pouvait pas souiller son image aux jeux sordides de la politique il n'avait qu'à régner et laisser "le gouvernement gouverner".

Mais, très vite, le jeune homme surprit : pour lui, le temps du yachting était passé.

La Constitution lui accordait d'importants pouvoirs il les utiliserait.

Son père, qui avait tenté de l'initier très tôt au jeu subtil de la politique grecque, n'avait-il pas fait de même ?

Mais le roi Paul avait toujours été prudent Constantin, très vite sûr de lui, allait être cassant lorsque son vieux premier ministre osa s'attaquer aux remparts de son trône, c'est-à -dire à l'armée.

M. Georges Papandréou, en effet, est écarté du pouvoir pour avoir voulu placer l'armée sous son contrôle en éliminant le ministre de la défense du moment, M. Garoufalias, qui passait pour "l'homme du palais".

C'est le même Garoufalias que le roi Constantin a nommé, mercredi, à la tête d'un éphémère contre-gouvernement.

Du 15 juillet 1965, date du renvoi de M. Papandréou, au 21 avril dernier, la situation n'avait pas cessé de pourrir.

Constantin se heurtait alors au jeu parlementaire : il avait les moyens de "casser"un gouvernement qui ne le satisfaisait pas, il n'avait pas la possibilité d'imposer une nouvelle équipe.

Les colonels allaient résoudre la crise pour lui.

A-t-il approuvé le coup d'Etat contraint et forcé?

En préparait-il lui-même un autre mais fut-il pris de vitesse ?

Il laissa planer l'ambiguïté longtemps, justifiant même le coup d'Etat une semaine plus tard, affirmant que "les institutions démocratiques ont été sapées la nation, la monarchie, les forces armées, la justice, ont été continuellement attaquées".

Huit mois plus tard, il est évident que Constantin s'est toujours méfié des colonels d'Athènes, qui entendaient le confiner dans un rôle purement honorifique.

Il était aussi évident pour le jeune roi qu'il n'y avait plus d'espoir de reprendre la situation en main.

En tentant le tout pour le tout, Constantin n'en a pas moins oublié que ses huit mois de silence et de compromissions avaient permis aux colonels d'épurer l'armée de bon nombre d'officiers royalistes.

Né en 1940, Constantin avait commencé sa vie par l'exil, en Egypte et en Afrique du Sud, où l'avaient entraîné ses parents pour fuir l'envahisseur allemand.

Revenu en 1946 à Athènes, il allait bientôt être marqué par la guerre civile, et par ce qu'il appellera plus tard "le matérialisme athée, le crime et la violence qui essaient d'asservir le monde". Son bref règne aura été dominé par la poursuite de cette lutte. Tout se passe comme s'il s'était trompé d'ennemi.

Article apparu au Monde du 15 décembre 1967

21 Avril 1967: Coup d’Etat militaire organisé par une junte de colonels soutenu par la famille royale.

Le roi Constantin déclare que la Constitution doit être modifiée pour renforcer le pouvoir exécutif et subordonner les libertés civiles et politiques à la paix sociale. En mars 1967, à un mois du coup d'Etat, le quotidien Etnos, dirigé par le fils de Georges Papandréou, Andréas, paraît avec ce titre: "Nous déclencherons la révolution si on tente de violer la Constitution", alors que Ta Nea, plus modéré, écrit: "Si le roi opte pour le coup d'Etat, l'unique solution sera la révolution."

C'est dans ce climat que, le 21 avril 1967, le coup d'Etat est accompli par Georges Papadopoulos, Stylianos Pattakos et Nikola Makarezos. Les trois militaires déclarent leur fidélité à la couronne, annoncent que les chefs des partis les plus importants sont aux arrêts forcés à domicile et que dans le pays le putsch s'est déroulé sans effusion de sang. Toutefois des milliers de personnes sont déportées sur les îles de Yaros et Leros, y compris de nombreux intellectuels, parmi lesquels le célèbre compositeur Mikis Theodorakis

13 Décembre 1967: Echec d’un contre-coup d’Etat du roi Constantin II.

En 1973, Georges Papadopoulos déposa officiellement le souverain, l'accusant d'avoir fomenté une insurrection dans la marine depuis son exil romain. Une "République parlementaire présidentielle" fut instaurée et Papadópoulos, seul candidat, fut élu Président pour huit ans.

À la chute de la dictature, à cause des événements de Chypre, Constantin resta en exil. Il se contenta d'interventions télévisées enregistrées depuis son exil en Grande-Bretagne. Un référendum concernant la forme constitutionnelle du régime eut lieu en novembre 1974. Seuls 30% des électeurs se prononcèrent en faveur de la restauration. Ce référendum est considéré comme le plus libre des six référendums concernant la monarchie au XXe siècle.

ANAS LES ROYAUTES, VIVE LA REPUBLIQUE

Amicalement

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Παρ, 06/15/2007 - 16:11 Μόνιμος σύνδεσμος