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Les Albanais sont-ils des envahisseurs au Kosovo ?

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A l'attention de nos voisins grecs curieux (comme alex par exemple), un texte long mais fort intéressant sur un extrait de l'ouvrage d'un scientifique expert des Balkans médiévales qui puise dans plus de 30 références différentes sur la génèse et la véritable histoire du Kosovo qui a été travestie par la propagande serbe à des fins de conqûetes territoriales. Bonne lecture !

[b]Les Albanais sont-ils des envahisseurs au Kosovo ?[/b]

[b]par Alain Ducellier, Professeur à l’Université de Toulouse-II Le Mirail, Spécialiste de l’histoire médiévale des Balkans[/b].

Préface de Gisèle Kurti-Clerc (écrite à l’époque où le criminel Milosevic dirigeait la Serbie).

Les peuples des Balkans, comme en général les peuples dont l’histoire tumultueuse a été semée de souffrances, ont un malaise commun, qui consiste en une immense difficulté à envisager leur avenir sans se référer à un passé, lui-même objet de manipulations. Aussi, chaque peuple tente-t-il de s’approprier un morceau de l’Histoire, un peu à la manière d’une recette de cuisine à laquelle on ajouterait tel ou tel ingrédient en vue d’en accommoder la saveur à des goûts bien particuliers.

La référence à un passé, aussi bien fictif que réel, se faisant souvent par le biais d’arguments pseudo-historiques - le plus souvent politisés - peut être une arme dangereuse entre les mains de qui sait en tirer parti. L’actuel président de la Serbie, Slobodan Milosevic, ainsi que l’écrivain Dobrica Cosic, idéologue du nationalisme serbe et président de "la nouvelle Yougoslavie" - Serbie et Monténégro, se sont abondamment servis du levier que représentait la Kosova - la prétendue "Vieille Serbie", pour soulever un peuple tout entier ([i]les serbes[/i]) contre une population autochtone ([i]les albanais[/i]) qui n’avait, de loin, pas les moyens de se défendre.

D’un autre côté, en Bosnie- Herzégovine, la purification ethnique à laquelle nous assistons aujourd’hui, orchestrée par les autorités de Belgrade, nous rappelle douloureusement les tragiques événements de la deuxième guerre mondiale, où l’anéantissement de millions de Juifs fut organisé sous le pernicieux prétexte de rendre à la "race aryenne" sa pureté originelle. La notion d’"aryen", d’ailleurs, n’eut jamais aucun fondement scientifique digne de ce nom. Elle ne fut qu’un délire de plus, qui avait germé dans les cerveaux de déments.

Si l’on considère maintenant la démographie historique de la région qui nous intéresse, en l’occurrence la Kosova, on constate, qu’entre les arguments pseudo-historiques imaginés par les représentants de la Serbie et la réalité effective qui nous est livrée par l’archéologie, la linguistique et l’histoire, il y a un immense décalage. En effet, il est très largement admis, aujourd’hui, que les Albanais sont les descendants directs des peuplades illyriennes, elles-mêmes attestées dès la plus haute Antiquité sur une vaste zone de peuplement comprenant, en gros la Dalmatie, le Monténégro, une partie de l’ex-Macédoine yougoslave et la Kosova.

Cette dernière région se nommait alors "Dardania". La clé de cette appellation nous est livrée par la langue albanaise le mot "dardhë" signifiant "poire". Il s’agissait donc du "Pays des Poires", peuplé de Dardanes, population illyrienne d’où sont issus la majorité des actuels Kosovars albanophones. A l’arrivée des tribus slaves, de nombreux Illyriens s’assimilèrent naturellement aux nouveaux venus - notamment en Dalmatie, et le noyau de peuplement illyro-albanais se réduisit, pour atteindre à peu près les dimensions des régions actuellement habitées par les Albanais.

La période cruciale de l’Histoire de la Kosova commençant avec le Moyen-Age, nous donnerons la parole à Alain Ducellier, éminent historien, professeur à l’Université de Toulouse et auteur de nombreux ouvrages sur l’Empire byzantin, l’Eglise orthodoxe et l’Histoire médiévale des Balkans. Lui, mieux que quiconque, a su éviter les pièges tendus par les nationalistes de tout bord qui n’utilisent l’histoire que dans un but politique, où les visées d’extension territoriales ne sont même pas voilées. Dans un langage clair et à la portée de tous, il nous donne une vision objective - chose précieuse et rare - de l’histoire de la Kosova.

[b]Les Albanais ont-ils envahi le Kosovo ?

Par Alain Ducellier

Extrait de "L’Albanie entre Byzance et Venise", Londres, 1987[/b].

Soyons donc clair dans les Balkans plus encore que partout ailleurs, il n’est pas d’autre argument soutenable, pour déterminer l’appartenance nationale de telle ou telle région, que le constat de son occupation actuelle par une majorité nationale dûment reconnue ; en ce sens, le Kosovo, habité aujourd’hui par une population aux deux tiers albanaise, ne saurait être évidemment considéré que comme albanais, et ceci en-dehors de toute idée de rattachement à l’entité politique nommée "Albanie". Que dirait-on, en effet, si, constatant l’existence d’une majorité germanique en Alsace, on voulait en faire une province allemande au sens politique du terme ?

Ces considérations d’évidence font mesurer, le danger qu’il y a à utiliser des arguments "historiques" pour fonder le bon droit d’un peuple à dominer des territoires qu’il a perdus ou qu’il n’occupe plus que minoritairement : on sait le rôle que l’idée de " patrie originelle " a joué dans la genèse et la justification d’Israël.

Cependant, lorsqu’on voit l’obstination avec laquelle on emploie l’argument historique pour prouver que les Serbes ont un "droit" sur le Kosovo dont ils seraient les plus anciens habitants, ensuite dépossédés par les Albanais, il n’est pas mauvais de montrer que, pour une fois, l’histoire et la situation actuelle concordent.

Dans un article récent, Michel Aubin rappelle, ce qui est vrai, que le Kosovo constitua "le centre économique et politique du royaume médiéval serbe aux treizième et quatorzième siècles [1]" ; ce serait donc seulement la conquête turque qui, après avoir éliminé les Serbes des meilleures terres, les aurait enfin contraints, surtout en 1690 et 1738, à émigrer vers la Hongrie méridionale pour les remplacer par des éléments islamisés venus d’Albanie du Nord.

N’insistons pas sur le fait que [b]l’installation d’un centre de pouvoir politique et économique dans un territoire donné ne garantit nullement, surtout au Moyen Age, le caractère ethniquement dominant de ceux qui détiennent l’autorité politique[/b] c’est ainsi que le petit despotat " serbe " de Serrès, en Grèce du Nord, a pu dominer, de 1355 à 1371, une population massivement grecque [2]. On ne répétera jamais assez que [b]le nationalisme est une invention moderne, heureusement inconnue des peuples médiévaux qui n’étaient pas aussi sensibles que nous au caractère "étranger" de ceux qui pouvaient les dominer temporairement[/b].

Admettons cependant que les Serbes aient été majoritaires au Kosovo au treizième siècle on ne peut alors s’empêcher de se demander qui habitait la région auparavant. Chacun sait que [b]les Slaves sont le peuple indo-européen le plus tard venu en Europe, puisque les vagues successives de leurs invasions s’étalent sur les VIe et VIIe siècles [/b][3]. On sait aussi que, à cette époque, plusieurs siècles de romanisation n’avaient pas pour autant fait disparaître les vieilles [b]populations autochtones, Daces en Roumanie, Thraces en Bulgarie, Illyriens en Dalmatie, Albanie, Macédoine[/b].

Pour nous en tenir au Kosovo, nul ne nie que, depuis au moins le XVIIIème siècle avant notre ère, il ait vu naître et se développer plusieurs formations politiques illyriennes qui passèrent peu à peu du stade tribal au statut de véritables petits royaumes, Dardanes, Pénestes, Paéoniens, pour ne citer que les plus importants [4]. Or [b]les travaux les plus récents, aussi bien linguistiques qu’archéologiques, tendent tous à prouver aujourd’hui que les Illyriens sont sans aucun doute les ancêtres directs des Albanais [/b][5].

En ce qui concerne l’archéologie, l’étude de la céramique et de la bijouterie (boucles d’oreilles, broches, bagues et surtout fibules) prouve qu’il y a une extraordinaire continuité dans les formes et les techniques entre les nécropoles illyriennes antiques et les trouvailles faites sur les sites médiévaux que l’on peut dater des VIe-VIIe siècles de notre ère (Kalajë e Damalcës près de Pulca et surtout Kruja) la chose est si vraie que l’archéologue yougoslave B. Ćović a pu dater le matériel de Kalaja e Dalmacës des VIe-VIIe siècles avant notre ère [6]. Or, il faut rappeler que les fouilles de Kalaja e Dalmacës ont été entreprises au cours du dernier siècle et que chacun convenait, à l’époque, qu’elles étaient le témoin de l’"ancienne civilisation slave" [7].

A coup sûr, [b]cette continuité illyro-albanaise ne se lit pas seulement sur le territoire actuel de l’Albanie : les découvertes faites dans la nécropole de Mjele, près de Virpazar, en Monténégro, et sur deux sites de la région d’Ohrid, en Macédoine, ont en effet permis de mettre au jour des objets appartenant à la même civilisation [/b][8]. Bien entendu, l’activité particulièrement grande des archéologues albanais depuis la Libération doit être seule prise en compte pour expliquer la plus grande abondance des trouvailles faites sur le territoire national. En l’absence de tout document qui prouverait l’anéantissement, ou l’émigration des populations illyriennes locales lors des invasions slaves, il est donc naturel de penser que, [b]pendant tout le Haut Moyen Age, le Kosovo, comme l’Albanie elle-même, a gardé constamment une population, essentiellement illyrienne, c’est-à-dire albanaise[/b].

Certes, on assista à un phénomène de slavisation, dont la toponymie est le meilleur témoin, mais on sait que [b]la toponymie est un argument de peu de valeur pour déterminer l’ethnie d’une population : songeons au très grand nombre de toponymes slaves que l’on trouve en Albanie même, où nul ne songerait à soutenir que la population ait jamais été majoritairement slave[/b]. Au reste, un tel argument ne servirait guère les tenants de la "thèse serbe" puisque la majorité des toponymes slaves du Kosovo comme de l’Albanie semblent bien être plutôt bulgares que serbes, ce qui est fort naturel puisque les Bulgares ont occupé la région dès le IXe siècle et surtout à la fin du Xe, à l’apogée du dernier empire bulgare dont la capitale était Ohrid [9]. A cette époque, les Serbes sont encore loin du Kosovo : en effet, aux IXe-Xe siècles, leurs premières formations cohérentes sont la Rascie, dans la vallée de l’Ibar, à l’ouest de la Morava, et la Zéta, qui correspond en gros à l’actuel Monténégro ; ce n’est qu’au moment où le prince Stjepan accède au titre royal, en 1217, que l’Etat serbe se dilate et englobe la région de Peja (Peć) [à l’époque Ipek], l’essentiel du Kosovo restant pourtant encore en dehors de ses limites. N’insistons donc pas : [b]toute argumentation de type "historique" ne peut que se retourner contre la thèse "serbe" puisque l’Histoire nous apprend que les Serbes sont, à l’égard du Kosovo, des envahisseurs très tard venus[/b].

La domination serbe a-t-elle fait disparaître la vieille population illyro-albanaise ? En fait, ce sont les textes serbes eux-mêmes qui nous prouvent le contraire : [b]en 1348, une donation faite par le grand tsar Stepan IX Dušan au monastère des Saints Michel et Gabriel de Prizren nous prouve qu’il existait, probablement dans les environs de cette ville, au moins 9 villages qualifiés d’albanais (arbanaš) [/b][10]. L’an suivant, [b]le célèbre code promulgué par ce même souverain nous prouve qu’il existait, dans nombre de villages de son domaine, aux côtés des populations slaves, des éléments valaques et albanais [/b] dont le dynamisme devait être considérable, puisque le tsar s’efforce de limiter leur installation sur les terroirs [11]. Précisons que si les Valaques et les Albanais sont désormais considérés comme des nomades, ce n’est certes pas parce qu’ils sont des "pasteurs originels", mais simplement parce qu’ils ont été réduits à cette situation par la pression économique et politique du peuple dominant ; déjà en 1328, il en allait de même [b]dans les régions de Diabolis, Kolônée et Ohrid où Jean Cantacuzène narre la rencontre de l’empereur byzantin Andronic III avec les "Albanais nomades" de la Macédoine centrale [/b][12].

A coup sûr, la domination serbe paraissait lourde aux Albanais soumis ; même compte tenu des claires intentions de propagande de l’auteur, il y a sans doute du vrai dans ce qu’écrit, [b]vers 1332, un propagandiste de la Croisade, Guillaume d’Adam : "parce que les dits peuples, tant Latins qu’Albanais, sont opprimés par le joug insupportable et la très dure servitude du seigneur des Slaves qui leur est odieux et abominable, parce que leur peuple est chargé d’impôts, leur clergé abattu et méprisé, leurs évêques et leurs abbés très souvent enchaînés, leurs nobles dépossédés... Tous, ensemble et individuellement, croiraient rendre leurs mains sacrées s’ils les plongeaient dans le sang des susdits Slaves[/b]" [13].

Ajoutons que [b]les auteurs byzantins sont très sensibles à l’unité de population depuis l’Albanie jusqu’à la Macédoine : l’historien Laonikos Chalkokondylis, qui écrit au XVe siècle, après avoir souligné que les Albanais de son temps sont fort différents des Serbes et des Bosniaques [14] conclut qu’il n’y a pas d’autre peuple qui, plus que les Albanais, ressemble aux Macédoniens [/b][15].

C’est dans ce contexte que commence la conquête turque, dans la seconde moitié du XIVe siècle, et il est vrai que c’est à la faveur de cet épisode que les Albanais peuvent se réaffirmer au Kosovo, mais certainement pas de la manière dont la chose est présentée d’ordinaire : loin d’arriver "dans les fourgons de l’ennemi", [b]la population albanaise, depuis le lac de Shkodra jusqu’au Kosovo, fit bloc avec les autres populations chrétiennes. Lors du choc décisif de 1389, les auteurs grecs mentionnent, auprès des Serbes et des Bulgares, les Albanais du Nord, ceux de Himara, d’Epire et de la région côtière [/b][16]. Quant à la chronique turque d’Idrisi Bitlisi, elle mentionne spécialement [b]la participation des Albanais de la région de Shkodra dont le prince, Georges Balsha, aurait mené 50 000 hommes à la bataille [/b][17] ; les mêmes renseignements sont d’ailleurs repris par d’autres chroniques ottomanes comme celles d’Ali et de Hoca Saadeddin [18].

La défaite de 1389, en désorganisant complètement l’Etat serbe, laissa le champ libre aux seigneurs locaux les plus dynamiques, parmi lesquels [b]les princes albanais du Nord et du Nord-Est le plus remarquable est Jon Kastrioti, le père de Skanderbeg qui, depuis les hautes régions du Mati, réussit, à la fin du quatorzième et au début du quinzième siècle, à se tailler une vaste principauté qui va de l’estuaire de l’Ishmi jusqu’à Prizren, au coeur du Kosovo[/b]. En 1420, en conséquence, il délivrait aux Ragusains un privilège commercial depuis la côte "sur ses terres jusqu’à Prizren" [19].

Ce nouveau pouvoir albanais ne fut certainement pas sans conséquences sur le développement d’une classe marchande au sein d’une population jusque là fort déprimée : [b]les archives de Raguse (Dubrovnik) prouvent, par exemple, qu’un certain nombre de négociants albanais de Raguse séjournent désormais volontiers au Kosovo [/b]; en mars 1428, c’est le cas de Marcho de Tani à qui la République expédie une lettre à Prishtina [20] et, même après la soumission des Kastriot aux Turcs, on trouve encore, dans la même ville en 1448, le marchand albanais Chymo Mathi de Tani [21].

Aussi n’avons-nous aucune raison de penser que les Ottomans, dans cette phase de leur conquête, se soient spécialement appuyés sur les Albanais qu’ils auraient opposés aux Slaves. Il n’est sans doute pas inutile de rappeler que les Albanais sont alors chrétiens comme les Serbes et n’ont aucune propension spéciale à se soumettre aux Ottomans. S’il est hors de propos ici de parler de l’oeuvre de Skanderbeg, dont certaines actions se situent d’ailleurs aux confins du Kosovo, on rappellera que [b]l’historien byzantin Doukas, au milieu du XVe siècle, donne pour principale cause du triomphe turc l’amoindrissement des Albanais, depuis la Dalmatie jusqu’à la Thrace [/b][22]. Quant aux chroniques turques, elles ne manquent pas de mentionner [b]les soulèvements albanais au Kosovo, spécialement celui de 1467 qui voit les "révoltés" piller les troupeaux dans la région de Tetova, sous la direction d’un "traître" nommé Iskender (Skenderbeu) [/b][23].

Il est donc [b]évident qu’une importante population albanaise se trouvait au Kosovo dès avant la conquête turque[/b], sans qu’il soit besoin pour expliquer ce fait, de supposer le déclenchement de migrations massives dont les sources ne parlent pas ; [b]le fait qu’il ne soit jamais question de heurts entre Slaves et Albanais à l’époque du tsar Dušan et surtout lors de l’élaboration de la principauté des Kastriot tend au reste à prouver que le "pouvoir albanais" s’est étendu progressivement et a été généralement bien accepté par les populations locales, sans doute parce que celles-ci comprenaient déjà, de tous temps, d’importants éléments albanais[/b]. Quant à déterminer l’importance relative des Albanais par rapport aux Slaves au Kosovo au XVe siècle, il faut dire que c’est à peu près impossible, malgré les ressources nouvelles que nous apportent les registres cadastraux ottomans (defterler) que des éditions récentes mettent à notre disposition : le meilleur exemple en est la publication, en 1974, par Selami Pulaha, du registre du Sandjak de Shkodra, daté de 1485, et qui recouvre les régions de Shkodra, Peja (Peć), Podgorica et Bihor [24].

Soulignons d’abord l’extrême honnêteté avec laquelle S. Pulaha traite les riches données toponymiques et anthroponymiques fournies par cette source : il est bon de répéter avec lui [b]qu’un Albanais peut fort bien porter un nom slave et réciproquement, et qu’une toponymie slave ou albanaise ne préjuge pas de la nature des populations considérées [25]. Cependant, il est sûr que l’usage conjoint d’une double toponymie et d’une double anthroponymie témoigne d’un mélange ethnique [/b] dont on peut, suivant les régions, doser les composantes en ce qui concerne le sandjak de Shkodra (qui, rappelons-le, comprend toute la zone kosovare de Peja), S. Pulaha distingue ainsi trois ensembles où l’élément albanais est plus ou moins représenté : région de Shkodra où les Albanais constituent l’énorme majorité, région de Piper, Shestan, Altun-ili, où semble s’établir un certain équilibre entre les deux populations, zone de Peja où les Albanais constituent une minorité considérable [26] et où l’on observe, entre autres choses, que [b]bon nombre de villages qui portent un nom slave sont en réalité peuplés majoritairement d’Albanais [/b][27].

La conclusion essentielle est qu’un mélange aussi intime entre les deux éléments de la population serait tout à fait inimaginable si l’un ou l’autre de ces éléments s’était récemment installé dans la région ; le cadastre ottoman de Shkodra démontre donc, surtout pour la zone de Peja, que [b]les Albanais constituent bien une composante très ancienne de la population locale [/b]; et comme, en outre, nous n’avons pas connaissance d’aucun mouvement massif d’Albanie vers le Kosovo avant le XVIe siècle, il faut penser qu’une bonne part de [b]l’élément albanais kosovar puise ses racines dans la vieille population illyro-albanaise qui dominait depuis l’Antiquité [/b][28].

En ce qui concerne le reste du Kosovo, beaucoup reste à faire, mais on doit savoir qu’a été conservé un très ancien registre cadastral qui, cette fois, s’applique au Kosovo central (Vilkili) de ce registre, daté de 1455, l’historien bosniaque A. Hanžić tire exactement les mêmes conclusions : l’imbrication extrême des deux populations implique, là aussi, la [b]perpétuation du vieux substrat albanais [/b][29].

Il faut ajouter que cet élément albanais fut renforcé, dès les débuts du XVe siècle, par une immigration " économique " surtout entraînée par l’exploitation des richesses minières du Kosovo, spécialement vers les importantes exploitations argentifères de Srebrenica et de Novo Brdo ; ces Albanais, toujours chrétiens bien entendu, sont des techniciens qui, très souvent, ont commencé par émigrer vers Raguse et qui proviennent surtout de l’Albanie côtière septentrionale (Tivar, Shkodra), mais aussi des zones montagneuses (Mati) [30]. Cependant, ces techniciens sont établis au Kosovo depuis parfois plusieurs générations ainsi en est-il de Petar Gonovich Priztenaz (de Prishtina) [31], de Johannes Progonovich de Novomonte (Novo Brdo) et sans doute de bien d’autres [32]. Il n’est pas sans intérêt de noter que, encore au dix-septième siècle, cette immigration d’Albanais catholiques attirés par le travail des mines se poursuivait et entraînait l’établissement de ces travailleurs à Novo Brdo, Gjakova, Prishtina, Trepça, au rapport des visiteurs envoyés par le pape dans la région [33].

Concluons : [b]au Kosovo, ce sont évidemment les slaves ou les peuples slavisés, Bulgares puis Serbes, qui ont occupé, à partir du VIIe siècle, une région dont la population était massivement illyro-albanaise depuis l’Antiquité[/b]. Certes, l’implantation slave et la slavisation inévitable d’une partie de la population originelle a permis aux Serbes, au début du XIIIe siècle, de faire du Kosovo leur principal centre politique et économique, mais nul ne pourra jamais savoir quelles étaient, à cette époque, les proportions respectives des deux éléments, dont la coexistence semble pourtant avoir été sans grand problème. Ensuite, la conquête ottomane et l’affaiblissement progressif de la Serbie a permis à la population albanaise, à la fois par réaction interne et grâce au flux migratoire pacifique des Albanais chrétiens du Nord, de peser d’un poids de plus en plus grand au Kosovo. Beaucoup d’études sont encore nécessaires pour pouvoir l’affirmer, mais il est probable que, avant même les migrations slaves de 1690 et 1738 [pure invention de l’historiographie pseudo-nationaliste serbe, comme Malcolm l’a montré], [b]les Albanais constituaient, au Kosovo, une importante minorité, sinon la majorité de la population[/b].

Il serait d’ailleurs injuste d’oublier que les Serbes ne furent pas les seuls à fuir les zones dès lors islamisées au moment même de la grande émigration serbe de 1737-38 : [b]plusieurs milliers d’Albanais chrétiens quittent les zones montagneuses de la région de Shkodra et vont s’établir dans les environs de Karlovac, en Croatie [/b] où le gouvernement autrichien les utilise dans le cadre de sa politique de colonisation militaire ; or, ces "Klementiner" [Këlmendi], comme les nomment les textes autrichiens, s’y trouvent intimement mêlés à des éléments serbes, émigrés au même moment et installés de la même manière, ils y maintiendront leurs traditions et leur langue jusque vers 1910, date de leur slavisation définitive [34].

La "déslavisation" du Kosovo est donc un faux problème : elle est seulement le résultat de ces vastes mouvements de convexion qui ont toujours caractérisé l’histoire des peuples balkaniques ; appuyé sur un vieux substrat resté albanais, ce mouvement s’est fait sans violence tout au long du Moyen Age et des premiers Temps Modernes en sorte que les épisodes de 1690 et de 1738 doivent seulement être considérés comme son point d’aboutissement. Ce mouvement séculaire n’a évidemment rien à voir avec les vastes projets du gouvernement yougoslave qui, entre les deux guerres, cherchait à combiner le partage de l’Albanie avec l’Italie fasciste et l’expulsion massive des Albanais vers la Turquie [35].

[b]CONCLUSION : LES ALBANAIS SONT DES AUTOCHTONES EN DARDANIE (EX-KOSOVA) ET LES SERBES DES COLONISATEURS TARDIFS... COMME LES AUTRES COLONISATEURS SLAVES QUI SE SONT EMPARES DE LA THRACE ET MACEDOINE ![/b]

Notes :

[1] Michel Aubin, "Du mythe serbe au nationalisme albanais", Le Monde, 5-6 avril 198 1, p. 2.

[2] Georges Ostrogorskij, Serska Oblast posle Dušanove smrti ("Le district de Seres après la mort du roi Dušan"),
Belgrade, 1965.

[3] Sur les Serbes, en particulier, cf. H. Grégoire, "The Origin and the Name of the Croats and the Serbs", Bizantin,
17, 1945 et S. Novaković, "Srpske Oblasti X.-XI. veka" ("Les territoires serbes aux X-XIèmes siècles), Glasnik
Srpskog društva, 1880, p. 48.

[4] La bibliographie sur les Illyriens est considérable. Il suffit de mentionner la collection archéologique "Illyria"
(6 tomes publiés, Tirana 1971-1976) ; The Illyrians and the Genesis of the Albanians, Tirana 1971 et The Acts of
the Conference of Illyrian Studies, en deux tomes, Tirana 1974.

[5] S.Anamali et M.Korkuti, The lllyrians and the Genesis of the Albanians in the Light of Albanian Archaeological
Studies, dans la collection portant le même titre, pp. 1 1-39 ; sur les données linguistiques, cf. Eqrem Çabej,
The Illyrians and the Albanians, dans le même tome, pp.41-52.

[6] B. Ćović, "Osnovne materialne karakteristike Ilira na njihovom centralnom području", Sarajevo Symposium, 1964,
p. 101. cf. S.Anamaii et M. Korkuti, The lllyrians and the Genesis of the Albanians, p. 35.

[7] S. Anamaii, "From the Albanian Civilization of the Early Middle Ages", The Illyrians… pp. 184-187.

[8] lbidem, p. 185, 192.

[9] A. M. Selichev, Slaviansko naselenie v Albanii, Sofia 1931, à étudier avec précautions, vu l'ardeur de ses
préjugés bulgarophiles.

[10] S. Novaković, Zakonski spomenici srpskih država srednjega veka ("Recueils juridiques des États serbes au
Moyen-Âge"), Belgrade 1912, pp. 628-701.

[11] Cf. en particulier les ch. 77 et 82 du Code de Dušan (N. Radojčić, Zakonik Cara Stefana Dušana, Belgrade
1960, pp. 57-58).

[12] J. Kantakuzen, Histoire, Ed. de Bonn, 1, p. 55, t. 1, p. 279.

[13] Cf. Bokardus, Directorium ad passagium faciendum, "Historians of the Crusades", Armenian Historians, 11, pp.
484-485.

[14] Laonikos Chalkokondylis, Histoire, Ed. E. Darko, Budapest 1922-1926, 1, pp. 277-278.

[15] Ibidem, 11, pp. 277-278.

[16] Hierax, Chronique sur l'empire des Turcs, Sathas ; Biblioteca graeca, 1, p. 247.

[17] ldrisi Bitlisi, "Chronique sur l'empire des Turcs, fols. 188-190 (a)" ; in Selami Pulaha, The Albanian-Turkish
War of the 15th Century (Ottoman sources), Tirana 1968, pp. 134-138, 142.

[18] S. Pulaha, op. cit., pp. 251-252, 297.

[19] Publié par Radonic, Gjuragj Kastriot Skanderbeg i Arbanija u XV. veku, Belgrade 1942, p. 2.

[20] Archives d'État de Dubrovnik, "Litterae et Commissiones Levantis", X, p. 84 v. (17 mars 1428).

[21] lbidem, XIV, f. 248 (5 janvier 1448).

[22] Dukas, lstoria Turko-Byzantina, XXIII, 8. Ed. Grecu, Bucarest, 1959, p. 179.

[23] Kemalpasazade, Chronique, f. 254 in Pulaha, op. cit., p. 191.

[24] Selami Pulaha, The Cadastral Register of the Shkodra Sandjak of 1458, vol. 2, Tirana, 1974.

[25] S. Pulaha, op. cit., pp. 31-32.

[26] lbidem, pp. 33-34.

[27] lbid., p. 34, compte 15 villages dans ce cas.

[28] S.Pulaha, op. cit., pp. 34-35. On doit noter que c'est aussi la conclusion du grand historien yougoslave [mais
non, il était croate — F. G.], Milan Šufflay, tué en 1925 par les Oustachis [les Oustachis n'avaient aucune
raison de lui en vouloir ; c'étaient évidemment des pseudo-nationalistes Grand-serbes] (M. Šufflay, Povijest sjevernih
arbanaša, réimprimé à Prishtina 1968, pp. 61-62).

[29] A. Hanžić, Nekoliko vijesti o arbanašima na Kosovu i Metohiji sredinom XV. vijeka ("Quelques informations
sur les Albanais de la Kosova et du Plateau de Dukagjin au milieu du XVème siècle), "Symposium on Skanderbeg", Prishtina
1969, pp. 201-209. S. Pulaha, "Albanian Element according to the Onomastics of the Regions of the Shkodra Sandjak
in the Years 1485-1582", Studime historike, 1972, 1, pp. 63 et suiv.

[30] Consulter notamment les documents extraits des archives d'État de Dubrovnik et particulièrement le Livre de
Comptes de Mihal Lukarević (M.Dinić, Iz Dubrovačkog arhiva 1 ; Belgrade 1957. Exemples p. 65 ("Dom Marin de Antivaro",
"Andria Nicholich Arbanexo de Matia").

[31] M. Dinić, op. cit., p. 68.

[32] lbidem, v. aussi les Archives d'État de Dubrovnik, Pacta Matrimonalia II, f. 103 v. (11 décembre 1459).

[33] Cf. I. Zamputi, Report on the Situation of Northern and Central Albania in the 17th Century, volume 1 (1610-1634),
Tirana 1968, et le rapport du visiteur apostolique Pjetër Mazreku en 1623-1624.

[34] L. von Thalloczy, "Die albanische Diaspora", Illyrisch-Albanische Forschungen (Vienna 1916), vol. 1, p. 314,
ss. Cet article, outre les archives de la place forte de Karlovac, sur l'Archiv des Gemeinsamen Finanzministeriums,
Vienne, notamment VI, p. 25, 1739.

[35] C'est ce que nous pouvons conclure du mémorandum of Vaso Ćubrilović, "L'Expulsion des Albanais" [Iseljavanje
Arnauta], écrit en 1937, qui envisageait un transfert massif vers la Turquie de la population du Kosovo. Ces problèmes
(et notamment le rapport écrit sur la question en 1939 par Ivo Andrić, et l'ampleur de l'émigration albanaise
vers la Turquie entre les deux guerres) sont traitées par M. Roux, "Language and the State Power in Yugoslavia. The
Case of the Albanians", Pluriel 22, Paris, 1980.

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alex

Illyria l autochtonie des albanais dans les regions de l ancienne Illyrie ne doit pas etre prouver ,elle est comme celle des grecs permanente depuis des millenaires, ceux qu on peut dire c est que vous avez perdu durant des siecles apres siecles bon nombre de territoire comme ce fut le cas pour les grecs et les roumains qui eux sont descendant des daco-thraces ou comme les grecs et albanais sont present un peu partout dans les balkans

La grece a perdu la thrace orientale, quelques iles et surtout l Ionie par les nouveau envahisseur qu etait les turcs dans la region

Vous aussi avez perdu une tres tres grosses partie des territoires antique que vous aviez en perdant la dalmatie,le montenegros et l actuelle kosovo et une partie de la dardanie qui est dans la Fyrom par les envahisseurs slaves

Idem pour les roumains territoires perdu et repris par les bulgares ,russes,hongrois et serbes

Mais c est ca l histoire des balkans et l injustice qu on subit nos peuples avec l arrivee des envahisseurs hongrois {huns},slaves et turcs

Ta question concernant le Kosovo n a pas lieu d exister,vu que de tout temps vous etiez autochtone de ce territoire qu il fut plus tard envahie par des slaves n a aucune valeur vu qu ils n ont quand meme pas trouver une terre vide d habitant.

Le Kosovo fut une colonie serbe et le bastion de l empereur serbe Dusan ou les serbes on construit dans ce lieu leur identitee serbe par raport aux autre slave, une epoque ou ils se sont completement differencier avec les autres ethnies slaves

Je veus te dire qu une colonie veut dire exploitation de l autochtone comme ce que faisait Rome ou plus tard les Turcs

Nous fumes pres de 400 ans sous les turcs mais nous existames a l epoque pourquoi parce qu ils avaient besoin d ethnies assujeties pour faire tourner economiquement leur empire comme ce qu a fait la France ou l Angleterre avec leurs colonies

Les serbes ont fait la meme chose ,ils avaient leur terre peuple a majorite de Serbes qui etait la vieille Serbie et des regions qu il controllait comme le Kosovo ,la Voivodine et biensur la Fyrom

Le Kosovo fut de tout temps peupler d Albanais qu ils soit a une epoque majoritaire ou etant une tres tres grosses minorite mais de tous temps ils furent autochtones ca personnes ne peut le nier meme pas les serbes

Concernant le statut du Kosovo et la decision de la cour internationale de justice concernant la Bosnie et le genocide de Sebrenica

L implosion de la Yougoslavie fut une histoire mainte fois avorter depuis le debut du 20 eme siecle mais mainte fois essayer durant tout le vingtieme siecle que ce soit avant la deuxieme guerre mondiale ou apres la deuxieme guerre mondiale par les Croates slavomacedoniens et bulgares jusqua la mort de Tito apres sa mort la decade d avant 1991 tout a ete fait pour creer le point de non retour entre Croate et Serbes, volonter explicite des croates de se separer par tous les moyens de la Yougoslavie par l’activisme terroriste international des neo-oustachis qui durant toute l epoque d apres la deuxieme guerre mondiale jusqu en 1981 commirent des attentats terroriste sur toute la planete, chose meconnue par l europeen actuelle ne sachant pas que le phenomene de l implosion de la Yougoslavie n avait pas debuter en 1991 mais bien apres la deuxieme guerre mondiale

Le Kosovo ne fait pas partie de l implosion de la Yougoslavie mais celle de la Serbie la les choses ont ete trop loin les actions disporportionnes des serbes en l encontre des kosovars albanais a entrainer une reactions similaires mais programmes des occidentaux a l encontre de la Serbie

Bilan ,kosovars et serbes ont tous les deux perdu cette guerre merdique faite a l encontre des deux peuples

Les kosovars se sont retrouver 50 ans en arrieres economiquement et sont a nouveau assujetis au meme occidentaux qui les avaient vendu aux sebes 1913

Les serbes furent bombarder et le bilan de ce resultat fut un retout a une epoque pres industrielle dans leur pays

Et de toutes parts ,injustice, mort et demolission et tous ca pourquoi ??

Simplement pour controller ce petit bout de terre qu est le Kosovo

Aujourd hui les negociations sont sur la table, il faut a mon avis decider entre vous kosovar albanais et serbes de votre futur

Je crois que les serbes ne seront pas contre un partage du kosovo equitable entre vous et eux car le projet onusien ne presage rien de bon pour leur petite minoritee sur place et je ne crois pas qu ils ont vraiment envie encore de garder le kosovo en Serbie vu qu ils savent tres bien que vous serez dans quelque decennies le double du chiffre demographique que vous etes actuellement,ils le savent mais font semblant actuellement de vouloir le garder dans la Serbie, juste pour ne pas dire qu ils sont pour un partage du Kosovo

Vous albanais du Kosovo n acceptez pas ce statut onusien du Kosovo car il vous empechera pour des longue decennies d etre libre et independant de vos actes et etre sous la tutelles d europeen tres peu enclin actuellement d aider un pays qui est un gouffre a pognon pour eux
Un partage equitable entre vous et les serbes est pour moi la bonne solution et si il faut meme faire des echanges de villages serbes a majoriter albanaise ajouxtant le kosovo contre des villages serbes du sud du kosovo

Si un partage logique ce fait entre vous et decider par vous ,vous serez tres tres vite debarasser de cette tutelle europeenne et de cette minoritee serbes une fois pour toute

Le cas du Kosovo me fait penser a l Irlande du nord ou la aussi ils n ont pas voulu diviser et separer difinitivement les cathos des protestant et on voit bien ce qui c est passe depuis un siecle sur ce territoire, rien que des problemes ,mal de vivre ,chomage endemique, loi martialle ,couvre feu, terrorisme et un bilan une region la plus pauvre d Europe

Votre futur au kosovo doit etre fait par le peuple qui y habite c est a dire vous et les serbes et une fois pour toutes vous separer l un de l autre pour pouvoir vivre en paix et independant

La Serbie doit payer pour ses crimes et erreurs faite au peuple albanais au Kosovo mais la solution doit etre definitive c est a dire la seperation definitive entre vos peuples pas un statut qui ameneras une solution nord irlandaise d un conflit sans fin sous tutelle d etranger qui se lasseront de cette region ou le status quo empechera tout developement economique et de prosperite dans une region non pacifie ou rancoeur seront eternellement raviver pour creer une region sinistre de l Europe comme ce qu est l Irlande du Nord et cela depuis cent ans

A+ Illyria

Amicalement

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Τετ, 02/28/2007 - 23:08 Μόνιμος σύνδεσμος
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αλεξιος

Σε απάντηση του από alex

Bravo!

Et merci à vous deux pour l'eclaircissement de cette époque et de cette région.
Il est clair que l'histoire a été remaniée et réécrite maintes fois.
Il est heureux de constater qu'il existe des gens intéressés par la vérité et le rejet du mensonge de masse (nouvelle écriture de l'histoire ottomane à l'époque de la naissance de la république turque par exemple).

@+

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Πέμ, 03/01/2007 - 18:09 Μόνιμος σύνδεσμος
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Skipp

Σε απάντηση του από alex

Bonjour,

Il est clair que pout tout spécialiste sérieux: les albanais sont bien autochtones à la région. Sur l'ascendance des albanais il existe 2 théories: celle qui veut que les albanais descendent des illyriens, présents dans les balkans depuis presque 3 millénaires, et celle qui veut que les albanais descendent de la famille Daco-gétes et thraces, situé en partie sur les balkans... alors que les slaves eux ne sont arrivés dans la région que beaucoup plus tard. Maintenant, tout ces peuples de cultures différentes sont installés dans les balkans... et il faudra bien que chacun reconnaissent les droits des autres. Il faudra que ces peuples apprennent à vivre ensemble. Et celà ne pourra se faire que lorsque les nationalistes ([i]principalement serbes[/i]) et les dictateurs locaux auront perdus toute emprise sur le peuple et lorsque la laïcité garante du droit entre individus d'origines, de langues et de religions sera respectée.

Je ne suis ni albanais, ni slaves, ni grecs, seulement quelqu'un qui espère qu'un jour prochain la paix et la prospérité reviendront dans les balkans.

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Πέμ, 03/01/2007 - 20:28 Μόνιμος σύνδεσμος
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Makedonikos

Trés intéressant texte, bien documenté, avec de nombreuses références irréfutables. Comme le dit Alex l'ont voit bien que les Albanais ont subis le même destin que nous avec la perte de nombreuses terres historiques à cause des invasions slaves et turcs. Il est indéniable que les Albanais sont des autochtones au Kosovo, même si les aléas de l'histoire ont fait qu'ils ont souvent perdu le contrôle de ce territoire auparavant.

C'est pourquoi concernant le Kosovo le problème est plus profond parce que dès le départ une grosse erreur a été commise à la suite de la fin de l'empire ottoman. On a laissé les grandes puissances occidentales faire n'importe quoi dans la région après la Ière GM où elles ont attribués n'importe quel territoire à n'importe qui sans prendre en compte la réalité ethnique du moment.

De même on a créer dans la région des états ethniques entre 1912 et 1918 dont au fond on savait très bien qu'il manquerait une partie des populations à ces états. On a jamais songé à faire vivre des peuples balkaniques qui ont tout de mêm vécu ensemble dans l'empire ottoman dans un nouvel grand ensemble mais cette fois-ci balkanique.

La Yougoslavie elle-même fut dès le départ une grosse erreur puisqu'elle ne correspondait à aucune réalité ethnique. Les Yougoslaves sont une nation artificielle qui n'a jamais existé contrairement aux Grecs, Bulagres, Roumains ou Albanais. C'est une pure invention occidentale de 1918 où certain vont même encore plus loin en voyant dans la Yougoslavie une sorte de Serbie agrandie dans laquelle les non-serbes ne s'y sont jamais reconnu. Alors c'est tout de même incroyable de voir ces mêmes occidentaux contribuer à détruire 70 ans plus tard un état artificiel qu'ils avaient eux-mêmes créés de toute pièce en 1918 pour je ne sais quelle raison obscure.

Plus je regarde en arrière dans l'Histoire de notre région et plus j'ai l'impression que la politique occidentale se résume à ceci : empêcher par tout moyen l'émergeance d'une puissance balkanique trop forte.

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Πέμ, 03/01/2007 - 23:43 Μόνιμος σύνδεσμος
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Illyria

Σε απάντηση του από Makedonikos

Vos réactions à vous tous sont très honnêtes car au moins vous ne niez pas l'autochtonie des Albanais comme le font si bien les serbes en général. Car nier l'autochtonie des Albanais de Kosova en disant que les serbes étaient là bien avant (ce qui est archifaux) c'est comme nier l'autochtonie des Grecs de Chypre pour dire que les turcs étaient là avant eux. C'est pas en travestissant l'histoire et en s'accaparant à 100% l'histoire d'une terre pour 1 seul peuple qu'on fait avancer les choses.

Et c'est vrai qu'on peut comparer le statut actuel de Kosova comme l'Irlande du Nord où tout est figé parce que personne – ni même la communauté internationale – ne veut régler le statut-quo actuel qui dure depuis 1922 ans et qui pourrit la vie de ce territoire. Et quand on voit que de l'autre côté de la frontière il y a la libre Irlande qui est l'un des pays le plus riche d'Europe face à une Irlande du Nord tiers-mondiste on a mal au coeur pour les pauvres et malheureux nord-irlandais. Londres va-t-elle un jour cesser sa politique coloniale rétrograde qui est en grande partie la cause de la pauvreté de l'Irlande du Nord ? Mais je pense que tôt ou tard on finit par payer ses crimes. Regardez ce qui se passe en Ecosse où le parti séparatiste écossais SNP qui milite pour l'indépendance de leur territoire et qui a reçu le soutien de l'acteur Sean Connnery est favori des élections législatives de mai prochain. Et leur leader a promis d'organiser un référendum sur l'indépendance si le SNP gagne vraiment ces élections. Sommes-nous en train d'assister aux derniers jours du Royaume-Uni qui a été fondé en 1707 et dont beaucoup d'Ecossais ont déjà prévu de boycotter les festivités cette année ? L'avenir nous le dira.

Pour en revenir sur le problème de la Kosova, en fait tout le drame a véritablement commencé lors de la chute de l'empire ottoman en 1912 comme l'a bien dit Makedonikos. Et ce sont les pays occidentaux d'alors qui ont tracé les frontières des actuels états balkaniques sans tenir compte des populations locales. Ainsi le peuple albanais à cause de sa religion majoritairement musulmane s'est retrouvé coupé en plusieurs morceaux dont les plus grandes parties ont été placés sous contrôle de l'Albanie (pour les chanceux !) et l'autre de la Serbie. Et une toute petite partie s'est retrouvée en Grèce et au Monténégro. Alors dans la partie qui a été conquise militairement et annexée par la Serbie en 1912 il y avait les Albanais de Kosova et Macédoine. Et [b]dans la partie consacrée à la seule Kosova les derniers registres ottomans notaient la présence de 62% d'Albanais[/b] pour 26,5% de Serbes. Ce qui a fait dire au [b]dirigeant du partie social-démocrate de Serbie Dimitrije Tucovic, qui s'y opposait à l'annexion du Kosova par son pays : « NOUS SOMMES ENTRES EN TERRE ETRANGERE. »[/b]

Ce qui prouve qu'il y avait et qu'il y a des Serbes honnêtes. Et l[b]es travaux des sociaux-démocrates serbes du début 20ème siècle dénonçaient une politique coloniale accompagnée de crimes contre des populations civiles en Kosova[/b]. Ainsi [b]Dimitrije Tucovic, en 1913, présentant les actions de l'armée serbe au Kosovo parle, dans le journal La parole de l'ouvrier, " des crématoriums barbares dans lesquels des centaines de femmes et d'enfants [Albanais] furent brûlés vifs ". Ses analyses ne se limitent pas à la présentation de la politique du régime serbe. Elles indiquent également une issue : " Si on rattache l'ancienne Serbie [la Kosova] à la Serbie, alors on aurait pour chaque Serbe libre deux Albanais, Turcs, etc., opprimés. Nous voulons la liberté de notre peuple qui ne détruirait pas la liberté des autres. Ce but ne peut être atteint que par la création dans les Balkans d'une unité politique, dans laquelle tous les peuples seraient égaux, [...] sans égard à la question de savoir dans quelle région a régné, il y a quelques siècles, un souverain[/b]. "

L'armée serbe ne s'est donc pas du tout gênée pour envahir la Kosova et massacrer 20 000 albanais qui résistaient et s'opposaient à l'annexion de leurs terres (y compris des femmes et des enfants en les brûlant vifs). Le gouvernent serbe instaure ensuite la loi martiale et entretient alors un climat de terreur qui est même dénoncé en 1913 par Trotsky (alors journaliste). Mais ce n'est qu'après la 1ère guerre mondiale que la Kosova sera formellement rattachée à la Serbie qui va mettre en place une politique de désalbanisation (aides à l'installation de colons serbes, interdiction de la langue albanaise, interdiction de la scolarité aux enfants albanais, aides financières aux albanais qui désirent quitter la Kosova, etc...), mais cette politique sera un échec du fait de la courageuse résistance albanaise à ces projets scandaleux des nationalistes serbes.

Au cours du 20ème siècle la Kosova sera annexée au total 4 fois par la Serbie, avec à chaque fois des massacres contre les populations civiles albanaises : 1912-13, 1918-19, 1944-47 (40 000 Albanais morts suite aux combats contre les communistes yougoslaves en Kosova), 1988-89 (suppression de la province de Kosova par le dictateur Milosevic qui envoit l'armée serbe). Mais malgré tous ces malheurs les Albanais de Kosova tiennent bons face à la politique coloniale de la Serbie. C'est pourquoi je dis qu'avec tout ce qu'ils ont endurés comme souffrances depuis 1912 ils méritent enfin leur état indépendant pour couper définitivement les ponts avec la Serbie qui pendant 86 ans s'est comportée comme un monstre en Kosova.

Et Makedonikos a raison de dire que la fabrication de la Yougoslavie en 1918, qui n'est rien d'autre qu'une sorte de Serbie agrandie, fut une grosse erreur de la part des occidentaux. Car la Yougoslavie fut dès le départ un état artificiel qui ne répondait à aucune logique historique et ethnique. Il n'y a avait dans ce pays artificiel aucun peuple qui se proclamait yougoslave, parce que les habitants de ce pays artificiel se nommaient albanais, monténégrins, croates, bosniaques, serbes, etc... Mais la plus grosse erreur monumentale des occidentaux c'est d'avoir placé une moitié de population albanaise sous contrôle de la Serbie en 1913, une grave erreur qui sera la cause des drames de tout le 20ème siècle en Kosova occupée. C'est pourquoi les Albanais ne regrettent vraiment pas du tout la disparition de cet état artificiel de Yougoslavie, même si ça aurait mieux que cette disparition se fasse comme l'URSS de façon non sanglante, tout simplement parce que la Yougoslavie représentait à elle seule une sorte de Grande Serbie pour les Albanais et donc le symbole de leur malheur durant tout le 20e siècle.

Maintenant j'espère que la Kosova aura rapidement son indépendance et se sépare définitivement de cette Serbie qui a fait tant de mal aux Albanais. Et je crois qu'il y aura une indépendance avec conservation totale des frontières de Kosova et non pas une partition du territoire parce que je pense que la Russie va voter blanc à l'ONU et ne prendra pas le risque de mettre un veto qui sera lourd de conséquences. En tout cas même avec l'indépendance de Kosova on aura perdu 94 ans pour rien dans cette région tout ça à cause des occidentaux et des nationalistes serbes. La Kosova aurait dû dès le départ en 1913 être rattachée à l'Albanie, du moins en grande partie car sa population était à 62% albanaise. Près d'un siècle de gâchis, alors qu'on sait très bien que les bonnes frontières font les bons voisins. C'est ce qu'il aurait fallu faire au siècle dernier au lieu de faire perdre à tout le monde 94 ans de drames pour rien au final. Soit un siècle de générations perdues, détruites, saccagées.

On peut aussi faire le parallèle avec Chypre qui comme la Kosova et l'Irlande du Nord est en situation figée avec un statut-quo bloqué qui n'est pas réglé depuis 1974 et qui plombent les relations entre Grecs et Turcs. Pourquoi ni à Chypre ni en Irlande du Nord ni en Kosova on a voulu rattaché ces territoires aux états existants (Grèce, Irlande, Albanie) par respect envers les populations dominantes (Grecs, Irlandais, Albanais) mais avec en plus des droits étendus pour les populations minoritaires (Turcs, Anglais, Serbes) ? On n'a même pas non plus voulu faire de partitions équitables quand c'était possible comme 2/3 de Kosova à l'Albanie et 1/3 à la Serbie en 1913 ou comme 3/4 de Chypre à la Grèce et 1/4 à la Turquie lors de son indépendance en 1960. Je ne comprend pas la politique internationale qui semble faire durer les tensions que ce soit en Kosova, Irlande du Nord ou Chypre au lieu de les régler une fois pour toutes ces statut-quo insoutenables qui ne satisfait personne.

Bref lamentable la politique internationale, dont les Albanais en ont souffert pendant un siècle des conséquences directs néfastes de ces mauvais politiques... Et pour la Kosova il serait temps de tourner définitivement la page et qu'elle vole de ses propres ailes.

Amicalement.

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Σάβ, 03/03/2007 - 11:50 Μόνιμος σύνδεσμος
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Beograd

Σε απάντηση του από Illyria

[i]Et dans la partie consacrée à la seule Kosova les derniers registres ottomans notaient la présence de 62% d'Albanais pour 26,5% de Serbes. [/i]
Auriez vous les premiers registres des ottomans a leurs arrivé au kosovo svp?de nombreux serbes ont fuient le kosovo peu apres la bataille perdu du kosovo...et depuis leur nombre n'a fait que degraisser pour en arrivé a 6 ou 7%(et memes en etant aussi peu,ils arrivent a gener les albanais :s)
Certains disent que les ottomans ont fait appellent a des albanais(du nord de l'actuel albanie)pour repeupler les parties deserter par les serbes(en recompense a leurs convertion a l'islam)
Aucun de vous ne peux affirmer une filiation entre le peuple illyrien et le peuple albanais car personne ne le peux a l'heure actuel!
Pour les albanais,les serbes ont voler leur terre en 1912,pour les serbes,ils n'ont fait que recuperer ce qu'il leur avait ete pris par les ottomans!
Le kosovo est serbe,rien que son nom le prouve,ses eglisses,ses monasteres,ses cimetieres sont la aussi pour le prouver(ce n'est pas pour rien que les albanais tentent des les rayer de la cartes labas...)
ps:le nationaliste albanais n'a rien a envier au nationalisme serbe,messieur skipp,ce n'est pas parce que les medias n'en parlent pas qu'il n'existe pas!(surtout au kosovo,ou l'appartenance a une autre ethnie est souvent source de discrimination,humiliation allant jusqu'a la destruction pur et simple de totu ce qui peux representer une autre ethnie(eglisse,monastere et cimetiere pour les representation serbes!ou encore la destruction de quartier roms)

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Παρ, 03/09/2007 - 22:02 Μόνιμος σύνδεσμος
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Makedonikos

Σε απάντηση του από Beograd

Désolé Beograd mais ton message ne passe pas. Il existe une foule de preuves par nos ancêtres chroniqueurs byzantins de la continuité entre Illyriens et Albanais. De même la langue albanaise n'a pas d'équivalent dans la région et comporte de nombreux mots illyriens, thraces, grecs, étrusques et latins qui prouve son ancienneté. Et les Albanais sont aussi divisés en deux groupes culturels qui suit la ligne de Thédose de 385 entre un nord latin (guègue) et un sud hélléne (tosque) qui prouve encore une très longue ancienneté.

Et ton texte est typique de la propagande nationaliste serbe, il faut que vous arrêtez avec ça car vous ne ferez croire à personne qu'il n'y avait jamais eu d'Albanais au Kosovo. Les Albanais sont nous voisins depuis des temps immémoriaux et sont bien les enfants directs des Illyriens. Et votre propagande ressemble à s'y méprendre à ceux des slavoskopiens où là aussi ils tentent par des artifices douteux de nier la continuité entre Grecs actuels et anciens. Mêmes techniques de propagandes contre deux peuples anciens (Albanais et Grecs) de la part de deux pays ex-Yougoslaves, désolé mais ça ne passe pas. Et faut vous ouvrir les yeux l'ami, les Albanais auront leur indépendance au Kosovo tout simplement parce que ce sont des autochtones.

Et si tu pensais trouver un soutien grec c'est raté. T'auras pas le mien en tout cas. Et puis je vais te dire aussi franchement les Grecs en ont rien à foutre de l'indépendance du Kosovo. C'est leur droit et c'est pas nos oignons. Et puis aussi faut nous expliquer l'ami pourquoi tous les peuples ex-Yougoslaves vous ont aussi quittés vous les Serbes ? Slovènes, Croates, Bosniaques, Slavoskopiens et mêmes vos cousins Monténégrins l'an dernier. Pourquoi l'ami ??? B)-

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Παρ, 03/09/2007 - 23:25 Μόνιμος σύνδεσμος
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beograd

Σε απάντηση του από Makedonikos

[i]Et ton texte est typique de la propagande nationaliste serbe,[/i]
Bé la je ne vois pas de propagande dans mon texte,si tu fais direct l'amalgame serbe=propagandiste c'est mal barré....
Je demandais simplement les registes cadastraux des ottomans a leurs arrivées dans le kosovo...
Et si dire que les eglises,cimetierres et monasteres detruient par les albanais (parcequ'ils representent l'image de la serbie)est de la propagande nationaliste....Alors oui mon texte en est fourré

[i]Il existe une foule de preuves par nos ancêtres chroniqueurs byzantins de la continuité entre Illyriens et Albanais[/i]
Bé si tu le dis,certain albanais disent aussi qu'homere est albanais,non?Que zeus,athena et d'autres sont des dieux albanais,alors s'ils le disent je n'ai qua les croire...

[i]Et si tu pensais trouver un soutien grec c'est raté. T'auras pas le mien en tout cas.[/i]
Et bien oui,je suis deçu de ta reaction mais ce n'ai pas la fin du monde qd memes,j'aimerais toujours la grece

[i]Et puis je vais te dire aussi franchement les Grecs en ont rien à foutre de l'indépendance du Kosovo. C'est leur droit et c'est pas nos oignons[/i]
Et non,ils n'en ont pas le droit justement,juridiquement du moins,la souveraineté territoriale de la serbie est menacé,et c'est dans c'est moment la que le soutien des amis ou allié est indispensable...

[i]Et puis aussi faut nous expliquer l'ami pourquoi tous les peuples ex-Yougoslaves vous ont aussi quittés vous les Serbes ?[/i]
Bé ils ne voulaient plus vivre dans une federations ou les serbes avaient la main mise,et le nationaliste de tout bord a envenimé le tout(sans parlé des interets de chacun,independant=plus de compte a rendre a personne) et surement une haine viscerale des serbes....

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Σάβ, 03/10/2007 - 13:51 Μόνιμος σύνδεσμος
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Makedonikos

Σε απάντηση του από beograd

[b]e demandais simplement les registes cadastraux des ottomans a leurs arrivées dans le kosovo..[/b].

Ecoute on connait ceux de 1912 où les ottomans avait recensé 62% d'Albanais et 27% de Serbes au Kosovo. Et toi tu demandes n'importe quoi pour faire sortir le sujet de son contexte. Et pourquoi ne pas demander aussi les registres byzantins du IIIe siècle ou les registres préhistoriques de 5000 ans avant JC ? :D

La b^tise qu'a faites la Serbie en 1912 c'était de ne pas avoir pris au moins seulement 1/3 du Kosovo par un partage équitable avec l'Albanie. Vous auriez sauvez un minimum et on n'aurait pas connu un siècles de drames entre Albanais et Serbes qui n'a fait gagnés personnes. Hors la Serbie en voulant tout le Kosovo va finir par tout perdre. C'est triste mais il fallait savoir partagé. :)o

L'autochtonie des Albanais et le fait que ce soit des Illyriens ne se discutent même pas, comme ne se discute pas que nous Grecs soient les descendants de l'antiquité. La vérité est bien la suivante : ce sont les slaves les derniers arrivés dans les Balkans, pas les Grecs ni les Albanais ni les Roumains.

Allez l'ami si s'est encore possible demandez un partage du Kosovo équitable, sinon bah tant pis il fallait partager avant au lieu de tout prendre sous prétexte que c'est votre berceau et comme si les Albanais avaient débarqués du Kosovo depuis le ciel alors que ce sont des autochtones. Et pis c'est pas possible non plus d'obliger les Albanais du Kosovo à vivre avec un pays qui les a toujours fait souffrir et ne les a jamais respecté. Et pis ils sont le droit d'avoir leur état issu d'un pays qui n'existe plus comme l'ARYM, le Monténégro et les autres qui sont devenus indépendant avec la fin de la Yougoslavie. Il serait juste bon que le Kosovo indépendant soit contrôlé par l'ONU et l'UE et que les populations tourne la page d'une histoire noire des Balkans.B)-

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Σάβ, 03/10/2007 - 20:30 Μόνιμος σύνδεσμος