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22 décembre 1971 : un diplomate ex-officier d'occupation austro-allemand des Balkans à l'ONU.

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Le 22 XII 1971, l’ONU élit pour secrétaire général Kurt Waldheim (jusqu’en 1982).
Or…
or en 1986, durant la campagne pour présidentielle d’Autriche, des documents révélèrent qu’il fut officier des Services secrets des Balkans qui commirent des atrocités. Waldheim prétendit être resté Presque toute la guerre à Vienne. Il reconnu avoir menti et dit n’avoir rien su des atrocités. Il fut élu malgré ces tromperies, mais mis au ban moral des autres nations.
Après l’occupation de l’Autriche par l’Allemagne en 1938, Waldheim incorporé dans l’armée germanique, combattit en URSS, y fut blessé en 1941. Il dit avoir été après ça étudiant en droit à Vienne. En fait il fut officier des services secrets d’occupation en Yougoslavie et en Grèce de 1943 à 1945. Ces unités exercèrent des représailles cruelles, contre Résistants et civils en Yougoslavie et déportèrent pratiquement la totalité des nombreux Juifs thessaloniciens vers les camps de la mort. Il n’y aurait pas de preuves directes qu’il ait personnellement tué, torturé ou déporté, mais ses fonctions ont rendu ces choses possibles. Il fut apprécié et promu par ses supérieurs. Pour certains, il y aurait preuve qu’il ait (une fois) ordonné d’exécuter des prisonniers.

Après la guerre, diplomate de carrière, il dirigea en 1955 la première délégation autrichienne à l’ONU, fut ambassadeur au Canada, servit aux Affaires étrangères d’Autriche, et en 1964 en devint le représentant permanent à l’ONU. En 1971 il ne fut pas élu président de son pays, mais en XII 71 il devint le secrétaire de l’ONU : Chypre... Moyen-Orient... Bengladesh... Guerre irano-irakienne... guerre sino-vietnamienne... otages américains d’Iran. Le veto de la Chine l'exclu ensuite.

En 1986, candidat à la présidence d’Autriche, il reconnut sa guerre dans les Balkans, nia avoir su les atrocités, et fut élu.

En 1987, les USA lui refusèrent l’entrée du pays (comme visiteur) du fait de ses fonctions en guerre. En 1994 le US Justice Department publia les détails de ses faits et gestes militaires plus graves qu’on l’eut su.

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