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Grecs et Albanais, des voisins divisés que tout rapproche.

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[b]Grecs et Albanais, des voisins divisés que tout rapproche.[/b]

Hommes politiques et chercheurs de Grèce et d’Albanie se sont réunis pour faire le point sur les relations entre les deux pays, constatant la grande proximité culturelle des deux peuples, malgré les problèmes qui subsistent entre les deux États, depuis la question de la minorité tchame jusqu’aux débats sur la citoyenneté. Les résultats d’une enquête sur l’image de la Grèce en Albanie ont également été présentés lors de ce colloque.

Malgré les bonnes relations entre l’Albanie et la Grèce, il existe quatre questions, auxquelles il faut répondre de manière à éviter les mauvaises surprises. Selon le leader d’honneur du Parti républicain, Sabri Godo, la question de loi sur la guerre, la reconnaissance du problèmes des terres appartenant à la minorité tchame de Grèce, l’attribution de citoyenneté aux citoyens albanais d’origine grecque et l’éducation en langue albanaise des enfants émigrants en Grèce, demeurent des problèmes dont il faut discuter et auxquelles il faut apporter une solution.

En ce qui concerne la loi proclamant l’état de guerre, Sabri Godo précis que, même si depuis 1940 le gouvernement grec a exprimé officiellement la non-existence d’une telle loi, il faut une décision du Parlement voisin pour l’abroger. « Je pense qu’il faut qu’ils soient justes et sincères envers nous, et il faut que l’on se penche sur tous les obstacles aux relations entre nos deux pays. On parle depuis des années de cette loi de guerre. Le gouvernement proclame que la loi n’existe pas, mais du point de vue juridique, son abrogation doit passer par une décision du Parlement », a affirmé Sabri Godo lors du débat sur le thème : « Albanie et Grèce, deux pays voisins qui partagent des problèmes et des valeurs ».

Concernant la question tchame, Sabri Godo a souligné la tendance des hauts fonctionnaires d’Athènes à éviter cette question, qui ne peut pourtant éluder le fait que près de 200 000 Tchames revendiquent leurs terres, s’appuyant sur toutes les conventions universelles signées par tous les pays. Selon le leader républicain, la solution de cette question est urgente, et l’on doit trouver un terrain d’entente raisonnable pour tout le monde. Quant à la dernière décision du gouvernement grec d’accorder la double nationalité, Sabri Godo estime que cette affaire devrait être suivie de près, ainsi que la question de l’éducation des enfants des émigrants albanais dans la langue albanaise.

Besnik Mustafaj : « changer de regard sur nos voisins proches »

Le ministre des Affaires étrangères Besnik Mustafaj s’est exprimé sur l’importance de l’amélioration de la perception mutuelle des deux pays voisins. Durant le débat, le ministre a souligné l’existence de plusieurs facteurs qui influencent les regards d’un pays sur l’autre, mais auxquels on peut largement pallier. « Je considère qu’il faut absolument tenter d’améliorer nos mentalités respectives, de plusieurs manières possibles. Nous devons tous nous y employer », a affirmé Besnik Mustafaj. Le changement de notre image aux yeux de nos voisins ne doit se faire qu’en reconnaissant et en acceptant la réalité. Selon lui, la guerre contre les stéréotypes a déjà commencé depuis longtemps : depuis plus d’une décennie, l’Albanie et la Grèce sont engagées dans le chemin de l’intégration. Une mauvaise connaissance des uns et des autres entraîne une dégradation des relations politiques et économiques, et elle est nocive pour l’avenir. Les Albanais présentent certains stéréotypes pour leurs voisins proches plutôt que pour leurs voisins éloignés ».

Constantinos Kokossis : « Nous sommes des peuples sentimentaux et explosifs »

L’ambassadeur de Grèce à Tirana Constantinos Kokossis a justifié les incidents intervenus entre les deux pays par le caractère facilement irascible des Albanais et des Grecs. Il a affirmé que la perception des uns et des autres ne pouvait changer du jour au lendemain, mais qu’il fallait travailler en ce sens pour l’avenir. « C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour nos deux pays », a souligné l’ambassadeur grec.

Il a aussi affirmé que les administrations publiques étaient les forces les plus conservatrices, sans oublier l’influence de la presse, qui reprend souvent les stéréotypes diffusés dans la population, alors que son rôle pourrait être plus éducatif. Ceci explique, selon l’ambassadeur grec, cette piètre perception que les deux peuples ont parfois l’un de l’autre. Antigoni Lymperaki, directrice du département de l’économie et du développement régional à l’Université Pantion a rappelé pendant le débat qu’un grand nombre des émigrants en Grèce sont Albanais. « Les émigrants albanais installés à Athènes ou à Thessalonique ne sont pas des SDF mais des personnes qui ont une bonne situation ». Ioannis Diakogiannis, journaliste au quotidien Ta Nea a, quant à lui, assuré que le peuple grec était satisfait de la présence d’autant d’Albanais qui contribuent, grâce à leur travail, au développement de l’économie.

Spyros Sfetas, professeur d’histoire moderne des Balkans à l’Université de Thessalonique a mentionné dans son discours que « la Grèce ne voit pas d’un mauvais œil le développement culturel albanais. Les Albanais sont reconnus comme des alliés de la Grèce. Nous devons considérer les deux peuples comme étant très très proches ».

Une enquête sur l’image que les Albanais ont de la Grèce

L’étude présentée par le fameux chercheur albanais, le philosophe Artan Fuga, donne les résultats d’une enquête réalisée parmi les Albanais pour connaître la manière dont ils considèrent leurs voisins grecs. Il en ressort que les Albanais apprécient la Grèce, qui arrive en troisième place dans leurs sympathies, après la Turquie et l’Italie, et qu’ils en ont une perception aussi bien négative que positive.

L’enquête a été effectuée auprès de 1100 Albanais, interviewés dans tout le territoire albanais au cours des six derniers mois. Les facteurs contribuant à créer une image positive de la Grèce chez les Albanais tiennent au fait que la Grèce est un État membre de l’Union Européenne et qu’elle est un partenaire économique offrant des possibilités d’émigration. « L’image positive de la Grèce vient aussi de la proximité culturelle entre les deux pays, la proximité géographique permettant de préserver les liens familiaux des émigrants, qui assurent un apport économique », explique le Professeur Artan Fuga.

L’image de la Grèce auprès des Albanais n’est pourtant pas uniquement positive. Les Albanais ont donné plusieurs raisons à cela, notamment le fait que les médias, l’art et la culture grecque n’ont pas le même impact dans la société albanaise que leurs équivalents d’autres pays, notamment italiens. Une autre raison tient aux expériences amères vécues par des Albanais ayant souffert de discriminations pendant leur séjour en Grèce. Le statut de l’Église constitue aussi une raison nuisant à la bonne image de ce précieux voisin, tout comme l’attitude du gouvernement grec qui n’a jamais accepté de reconnaître la question tchame.

Une personne interrogée sur huit a placé la Grèce en première place de ses pays préférés. Cela s’explique par la facilité de se rendre en Grèce pour y travailler. En revanche, la Grèce passe au troisième rang quand en ce qui concerne la politique, alors que la Turquie et l’Italie viennent en premier. C’est plutôt la population urbaine et la génération des 35-55 ans qui préfèrent la Grèce comme destination d’émigration, aux autres pays, Les différences sont aussi confessionnelles : un musulman sur 25 préfère la Grèce aux autres pays, ce qui est le cas de 50% des orthodoxes albanais.

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alex

Megara par cet article parut dans ce journal albanais reflete bien les divisions du peuple albanais entre le clivage nord sud et chretiens catholiques,orthodoxes et musulmans

Par cet article les albanais reconnaisse que l image a change concernant leurs compatriotes en Grece et ils craignent que ces derniers s hellenise et perde leur conscience albanaise,un point de vue que qui s affirme tous les jours selon moi,les immigres albanais en Grece se moulent de plus en plus sur les criteres grecques ,n oublions pas qu il n y a pas de phenomene de ghetoisation albanaise en Grece,les albanais se melangent partout en Grece avec les grecs,un nombre impressionant de conversions orthodoxes se font dans cette diaspora albanaise avec des koubaros et nonous grecs qui apportent a ces convertis un sentiment d appartenance a la societe grecque

C est surtout chez les jeunes de cette diaspora que le modele grec est apprecier,ils s y retrouvent et ils sont assoifes d etre reconnu comme faisant partie de la jeunesse grecque avec une conscience grecque,car pour eux la civilisation grecque est une civilisation si riche qu ils feront tous ce qui est possible d en faire partie et d etre reconnu dans un futur comme des citoyens grecs a part entiere

Par la decision recente du gouvernement d octroyer la nationaliter grecque aux grecs d albanie a renforcer encore plus cette volonter d assimilation de cette diaspora, n oublions pas qu un candidat a la nationalite doit avoir au moin un grand parent grec,donc si un albanais du troisieme age qui est deja grand pere a un grand parent grec automatiquement lui et ses petits enfants auront droit a la nationalite grecque c est la dessus que se base les statistiques de Karathano, le président du groupe nationaliste grec Vorioepir,lui et son groupe aident les albanais orthodoxes ou tosques de trouver leur origine grecque par des grands grands parents en cela fortement aider par l Eglise orthodoxe d Albanie,tres puissante et fortement aider economiquement par les grecs d amerique

Nous voyons ici le meme exemple qui a ete realiser il y a peu avec les russopontiques de l ex URSS ou ils etaient 500 000 avant la chute de l Urss,depuis lors 500 000 d entre eux se sont installer en Grece mais selon les statistiques de le CEI il y a encore 500 000 ex sovietiques dans la CEI qui se declarent d origine grecque c est du au meme phenomene que j ai citer plus haut et maintenant il va etre appliquer a nos freres d origine grecque en Albanie

Pour la Grece ces hellenisations des russopontiques ou des orthodoxes albanais est son action contre la denataliter qui sevit en Grece ,pour un pays a nataliter nulle datant d au moin vingt ans ,grace a ce phenomene de naturalisation de peuple d origine grecque a permit a la Grece de passer d une population de 9 millions 800 milles a plus de 11 millions aujourd hui tout en incluant dans son territoire des naturaliser qui se moulent completement a la conscience grecque ,proceder deja utiliser avec succes de 100% depuis l independance de la Grece

Notre civilisation et notre culture sont des atouts tellement puissant qu ils faconnent tres vite des candidats a la naturalisation en de vrais patriotes grecs

Un phenomene unique en Europe ou les politiques d integration nord europeenne ont echoue en creant des communautees diverse qui se sentent de plus en plus etrangeres envers leurs pays qui leurs ont octroyer la nationalite

A mediter

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Τετ, 11/29/2006 - 22:37 Μόνιμος σύνδεσμος
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Sakellarios

Σε απάντηση του από alex

Oui je connais cette article, c'est "aigle d'or" qui me l'a envoyé.

Oui tu as raison alex, bien que cette politique Grecque, que les personnes réticentes comme les extrémistes albanais du cdb qualifient "d'assimilation", est plutot classique ceci restera pourtant la meilleure comparé aux diverses manières Européen occidentale. Ce ci est bien le meilleur facteur pour un peuple cohésif et uni.

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Κυρ, 12/03/2006 - 11:00 Μόνιμος σύνδεσμος