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Dôra Bakoyannis, Alexia Képhalas ( "Le Figaro", 21 VI 06) : devinez ce dont elles ne parlent pas...

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Προτάθηκε από Th. Efthymiou την

Dans "Le Figaro", 21 VI 06, rubrique Europe (p.(5)

[b]C'est une trahison de ne même pas évoquer Chypre !
C'est une complaisance criminelle qu'une Crétoise oublie à ce point nos congénères et coreligionnaires dont la moitié de l'île est devenue une terre d'occupation et de colonisation !
Se souvient-elle de ce que son île a souffert depuis qu'elle fut promise à Ibrahim pacha ?
De ce qu'elle a combattu pour l'Enôsis ?
De ce qui lui fut infligé durant l'occupation allemande ? [/b]

Voici l'article...

[i]"Dora Bakoyannis, ministre grec des Affaires étrangères, était hier à Paris à l'occasion de l'Assemblée interparlementaire européenne de sécurité et de défense.

[b]Le FIGARO.[/b] – Que pensez-vous du comportement de la Turquie vis-à-vis de l'Union européenne ?
[b]Dora BAKOYANNIS.[/b] – L'UE accorde une très grande importance au respect des modalités et des critères d'adhésion de la Turquie. Ce sont les valeurs sur lesquelles se fonde toute la construction européenne et elles ne sont pas négociables. Pour la Grèce, c'est très clair. Si la Turquie adopte une attitude européenne, aussi bien dans sa politique intérieure – respect des droits de l'homme, liberté de religion, etc. – que dans sa politique extérieure – respect du droit international, reconnaissance du Tribunal de La Haye dans le règlement des conflits de souveraineté en mer Egée par exemple –, il n'y aura plus de différend entre la Grèce et la Turquie.
[b]Que répondez-vous aux peuples européens qui ont émis un avis défavorable à l'entrée de la Turquie dans l'UE ?[/b] Je comprends les craintes des peuples européens, ainsi que celles du peuple grec. Mais il est encore trop tôt. La Turquie ne sera acceptée qu'après avoir reconnu l'acquis communautaire et avoir rempli tous les critères d'adhésion. C'est pour cela que le parcours vers l'UE est très important, il est tout aussi important que l'adhésion. Rappelons qu'en 1977, la Commission européenne était contre l'adhésion de la Grèce. Quatre ans plus tard, et avec le soutien de Valéry Giscard d'Estaing, la Grèce est devenue membre de la Communauté économique européenne.
[b]Quel est le bilan de votre récent voyage en Turquie : les tensions en mer Egée sont-elles apaisées ? [/b]Il y a eu un pas en avant. Mais il reste encore beaucoup à faire. Nos hommes politiques, comme nos peuples, veulent une solution. Ce qui n'est pas facile, car les problèmes sont vieux de plus de trente ans. Dans nos rapports avec la Turquie, la réconciliation franco-allemande d'après la Seconde Guerre mondiale est un modèle. Il faut laisser derrière nous les rivalités du passé et tourner le dos à la logique des «vainqueurs» et des «vaincus». Et faire de la région une région de stabilité et de prospérité.
[b]Où en est la Constitution européenne aujourd'hui ? [/b]Elle est comme La Belle au bois dormant : elle sommeille. Que voulons-nous au juste ? Une Europe forte, mais qui préserve le système social européen. Pour la Constitution, l'UE s'est donné un an de réflexion. C'est une période très utile qui nous permettra de bien analyser les causes des réponses négatives au texte. Mais à mon avis, cette année devrait être suffisante. Après, il faudra prendre des décisions et avoir le courage politique de continuer. En Grèce, nous avons ratifié la Constitution, parce que nous pensons que c'est un bon texte. Si des ajouts s'imposent, nous en débattrons.
[b]Quel avenir voyez-vous pour l'Europe ?[/b] L'avenir de l'Europe dépendra beaucoup du courage dont feront preuve les représentants politiques. J'espère que les peuples européens décideront d'élire des représentants qui auront la vision d'une Europe forte, avec un modèle social et économique, une Europe qui jouera un rôle constructif et qui continuera de remplir ses obligations envers les plus défavorisés. Parfois on oublie qu'en Afrique, ou dans les pays en difficulté, c'est l'Europe qui est présente. Je ne voudrais pas qu'elle oublie son action d'assistance à ces pays. L'Europe peut devenir très forte, et nous devons décider dès aujourd'hui des changements dont elle sera porteuse.[/i]"

Propos recueillis à Athènes par Alexia Kéfalas.

Toutes mes "félicitations" à la diplomate et à la journaliste... Bonne continuation !

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DALI

32 ans des monologue c'est assée.De tout façon tout le monde s'en fout.Les turques comme les chypriotes sont bouché et chaque un reste a ses exigeances .Les grecs on laisse a l'abandon meme les anciens combattant grecs de la guerre de chypre .Handicapés et sans ressources, ils croupissent et regretent leurs participation a ce fiasco de 74.Et en plus ils ont rien a gagner les grecs .Suis le dicton : Opou geis kai patris, et peutetre tu vivras sans rencune pour le passé.Les grecs en 74 on joué Chypre et l'on perdu.Heureusement qu'une petite moitié.Imagine si ils avait tout pris les Turques? Oh lala!

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Σάβ, 06/24/2006 - 16:59 Μόνιμος σύνδεσμος