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6 VI 1944: la marine grecque du Débarquement en Normandie.

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Submitted by Th. Efthymiou on
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Le 6 juin 1944 (D-Day, Jour-J), la gigantesque armada de débarquement en Normandie, la plus grande opération de ce genre dans l'histoire (jusqu'ici...) comportait trois vaisseaux de la marine hellénique: les corvettes [i]Tompazis[/i] et [i]Krièzis[/i] (avec à bord l'enseigne de vaisseau de première classe, Grigorios Pavlakis, de Patmos, âgé de 23 ans)), et [i]l'Hagios Spyridôn[/i]. Ils étaient dans la première vague du débarquement. [La marine de guerre hellénique (à l'époque marine royale grecque) avait été regroupée et réorganisée à Alexandrie, dès l'évacuation de la Crète].

L'état-major d'Eisenhower avait tenu au symbolisme de l'alliance, rappelant qu'il s'agissait des pays ayant combattu les forces de l'Axe. 17 nations étaient représentées dans cette sanglante prise de pied en France occupéeL'escadre était composée de navires des: Grande-Bretagne, USA, Canada, France, Pologne, Pays-Bas, Norvège, et Grèce. Ces trois derniers étaient le "petits pays" mais aux marines réputées, qui n'avaient jamais cessé de combattre, sur mer, bien que territoires occupés.

L'un des "[i]anciens[/i]" de ce débarquement était [i]Grigorios Pavlakis[/i], qui a rapporté: "[i]Déjà avait commencé le bombardement de l'arrière du bord de mer pour neutraliser la défense allemande, qui était aux points de débarquement et il y avait un fort brouillard...Nos sections étaient parties elles aussi et se dirigeaient vers la côte. On voyait le carnage,qui était se faisait en bas, avec des embarcations coulées,des naufragés, des tués. C'était une situation catastrophique. On ne voyait pas le sable, on ne voyait qu'une chose rouge...[/i]"

Ceci fut dit lors de la remise de la Légion d'Honneur ("la croix des braves"), par Jacques Chirac, à ce vieil officier (83 ans maintenant) de la Marine hellénique, ainsi qu'à 14 Britanniques, qui prirent part au Débarquement de Normandie, en présence du président Kôstis Stéphanopoulos, pour le 60ème anniversaire. Dix-sept chefs d'état étaient venus, dont l'américain Georges Bush, le russe Vladimir Poutine et pour la première fois, le chancelier allemand Gerhardt Schroeder.

La cérémonie s'était ouverte aux sons de l'orchestre militaire grec, de 33 hommes, des trois armes, avec les uniformes d'apparat respectifs à chaque corps, sous la baguette du colonel Antônis Gavalas, à Arromanches. On y entendit: Le marin de la mer Egée, Le passage des troupes, Les enfants du Pirée, L’aviateur et Makédonia.

En remerciant, le vieux marin octogénaire, demanda au président de la France de continuer à manifester sa bienveillance envers la Grèce. Ce fut émouvant et tragique car, quelques heures auparavant, Pavlakis avait appris la mort de sa femme...

A 16 ans, Pavlakis avait intégré l'École navale, et en 1940, enseigne de vaisseau, à 19 ans, il prit part à la guerre contre l'Italie qui voulait envahir la Grèce, comme officier observateur de soutien aéronautique (le Dodécanèse était possession italienne).
En 1941, il était à bord du contre-torpilleur grec "[i]Spétsai[/i]" qui avait jeté l'ancre à Alexandrie

Il fut envoyé en entraînement aéronaval aux Indes, avec les FFL (Forces françaises libres). Puis il servit, comme second, avec les navires grecs, français, belges et britanniques, à bord de la corvette [i]Krièzis[/i], en escorte des convois de l'Atlantique nord, entre Liverpool et les USA.
Après la guerre, il servit à bord des dragueurs de mines et les contre-torpilleurs grecs. Il fut membre de "l'Institut naval américain du D-Day".

(voir aussi: Info-Grece 8 VI 04).

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