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25 mai 641, mort de Constantin III à Chalkidôn

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Προτάθηκε από Th. Efthymiou την
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le 25 mai 641, à Chalkidôn (Chalcédoine), meurt à 29a. Constantin III.
Chalkidôn (aujourd'hui Kadiköy, le village du Juge) est en face de Constantinople. Elle fut la ville du IVème Concile Oecuménique, dans l'église d'Hagia Efphimia (Sainte Euphémie, martyre ), en 451, inspiré par Léon le Romain. On précisa que Jésus-Christ est "vrai Dieu et vrai être humain"
Constantin y naquit, le 3 V 612 et y est revenu, pour mourir. Il est très malade, probablement phtisique. Il a demandé à l'armée de le protéger, ainsi que ses enfants. Il n'a régné que quelques semaines. Il avait été associé à l'Empire dès son berceau. Durant la guerre victorieuse de son père contre les envahisseurs perses de Chosroès II (622-9) Constantin III fut le Gardien de la Ville.
Il est le premier fils d'Hiraklios (Héraclius), que lui donna sa première épouse Flavia Evdoxia, très aimée du peuple, morte épileptique en 612. Leur mariage eut lieu lors du couronnement le 5 X 610.
Le testament de son père, peut-être extorqué à Hiraklios par sa deuxième épouse, Martina, lui a associé la marâtre, et son demi-frère utérin de ce deuxième lit incestueux (elle était sa nièce): Hiraklionas (Héraclionas).
On suspecte Martina, l'une des reines les plus haïes à Byzance, d'avoir empoisonné ce malade. On a rapporté qu' Hiraklios aurait confié au Patriarche Pyrrhos I un trésor, repris par Constantin III, et que ça déclencha l'ire de Martina, qui se vengea ainsi, peut-être avec la complicité du prélat.
Constantin III a réussi cependant à faire proclamer, à l'aide du général arménien Valentinus Archakuni et Philagrios son adjoint, son fils de 11a. Constant II (plus tard dénommé "pogoniatis", le barbu) comme vassilefs, à Hagia Sophia.
Un soulèvement, appuyé par le Sénat, venge cette mort, annoncée par la maladie mais provoquée par le poison: Martina a la langue arrachée, Hiralklionas le nez coupé. Ils sont bannis, à Rhodes. Si ce sont vraiment les assassins ils ne s'en tirent pas trop mal...
Cette défiguration barbare vient d'une coutume orientale. Elle fut adoptée par Hiraklios, sachant que les Byzantins n'acceptaient pas de vassilefs porteur d'une tare physique évidente.

En 632 est mort le Prophète Mahomet, dont la prédication, à La Mecque avait commencé en 610, et la fuite à Médine (l'Hégire) eut lieu en 622. Les premiers contacts entre Byzantins et Musulmans arabes remontent à 630.
En France, le bon roi Dagobert est mort en 639, et Saint-Denis où il fut enterré deviendra le nécropole des rois jusqu'à la Révolution de 1789.

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