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Un îlot grec désert, deux drapeaux, un risque de guerre: Imia.

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Submitted by Th. Efthymiou on
Φόρουμ

La Grèce et la Turquie, membres de l’OTAN depuis 1952 ont des vues différentes pour leur sécurité.
Depuis 1974, la Turquie veut modifier le [i]statu quo[/i] en mer Égée, et, sinon annexer les îles grecques à l’est, en faire une zone sous sa responsabilité (plateau continental, navigation aérienne, responsabilités maritimes, responsabilité de commande de l’OTAN, etc.). Ces objectifs, et les demandes turques de démilitarisation des îles grecques face à la Turquie (militarisation remontant à l’invasion turque de Chypre 1974) confirment pour la Grèce la politique turque destinée à ébranler sa souveraineté sur ses îles.
Le refus de reconnaissance par la Turquie de la limite de l’espace aérien grec de 10 milles, et des eaux grecques à 12 milles (convention de l'ONU sur le droit de la Mer) constituerait un [i]casus belli[/i]. Pour la Grèce c'est bien la manifestation de l’expansionnisme turc.
En 1976 et en 1987, les conflits gréco-turcs à propos du plateau continental et, en 1996, l'occupation -brève- parla Turquie d’un îlot inhabité d'Imia, ont presque déclenché la guerre. La compétition aérienne dans le ciel égéen ( avions de chasse) comporte des risques d’escalade.
La résolution du 15 II du Parlement de Strasbourg (342 voix pour, 21 contre) a confirmé l'appartenance de l'îlot (non habité) d'Imia ("Kardak" pour les Turcs) à la Grèce. Elle exprime "[i]sa vive préoccupation face à cette dangereuse violation par la Turquie des droits souverains de la Grèce[/i]" et souligne que les "[i][u]frontières de la Grèce constituent également une part des frontières extérieures de l'Union[/u][/i]"
[i]Hürriyet[/i] publie (16. II. 96), l'éditorial"[u][b]Ce ramassis d'insolents[/b][/u]". Le journal accuse le Parlement européen de ne pas avoir réagi aux massacres de Bosniaques par les Serbes et de chercher à dicter sa conduite à la Turquie... "[i]A croire que ce pays est la ferme de leurs pères et où ils ont ici des valets. Cette bande d'irresponsables et d'insolents vient de décider dernièrement que l'îlot de Kardak appartient à la Grèce. Regardez-moi ces rigolos, on dirait qu'ils ont déjà réglé tous les autres problèmes du monde et que le tour de tracer la frontière entre la Turquie et la Grèce est venue(..) Ces gens sont-ils des illettrés? Ne lisent-ils pas des journaux, ne suivent-ils pas les radio et les TV(..) Que nous veut donc le Parlement européen?[/i]"
La guerre a été évitée. les relations entre la Grèce et la Turquie restent distantes. Ankara,le 22 II, a rappelé "pour consultation" son ambassadeur à Athènes. Dans une interview au [i]Savunma ve Havacilik[/i] (Défense et Aviation), le chef d'état-major accuse la Grèce de " [i]soutenir et de financer le PKK et d'autres organisations terroristes ennemies de la Turquie[/i]". Mme. Çiller se vante d'"[i]avoir obligé par la force les Grecs de se retirer de Kardak[/i]" et préconise "[i]la fermeté[/i]" et la force pour régler les litiges territoriaux en mer Egée. Les Américains, habituellement indulgents envers Ankara ne cachent pas leur irritation devant les discours belliqueux et cocardiers des dirigeants turcs. Echo de cet agacement, le Washington Post a publié un éditorial "[i]Turkey's Truculence[/i]" où on lit: " Le Premier ministre de la Grèce, Simitis, a agi de manière responsable, tenant face aux politiciens et journalistes grecs va-t-en-guerre et soulignant sa préférence pour que la querelle soit réglée sans effusion de sang. Mais le leader de la Turquie, Çiller, a délibérément tenu cette question enflammée avec une rhétorique belliciste, compliquant la vie à M. Simitis et aux possibles modérés turcs. Mme. Çiller s'est vantée après le retrait mutuel, affirmant que c'était l'agressivité et les vaisseaux de guerre turcs et non pas la diplomatie qui avaient conduit les Grecs à se retirer... la Turquie devrait menacer d'user de la force pour appuyer sa revendication sur des milliers d'îlot égéens disputés également ...
Un premier incident a eu lieu à propos de l'îlot d'Imia en XII 1995, ce qui provoqua la crise en I 1996.
Le 30 V 1996, l'État-major turc contesta, (préparation de manoeuvres de l'OTAN), la souveraineté grecque sur l'île habitée de Gavdos, (au sud de la Crète)...

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Sakellarios

Σε απάντηση του από Sakellarios

Je pense qu'il n'ya pas d'autres solutions. La démocratie n'est pas une idéologie sans failles mais simplement le joug le moins dur de toute l'histoire de l'homme. Personnellement je préfère la démocratie (même si elle fait tâche en ce moment) que les autres systèmes de ce monde.

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Παρ, 10/06/2006 - 20:58 Μόνιμος σύνδεσμος
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Th. Efthymiou

Cher ami,
Votre réponse me laisse perplexe:

1. Les réflexes de sécurisation qui se produisent ne proviennent pas, je crois, d'une volonté de nous opprimer;

2. L'équilibre des pouvoirs entre le politique, le judiciaire, le policier, l'économique, etc... est difficile à atteindre, à maintenir quand il est atteint;

3. La prévention par l'éducation est mal faite(d'autant que l'Instruction publique est devenue l'Education nationale, et que le corps enseignant, en France n'est pas "blanc-blanc" et authentiquement neutre), demande du temps, et n'a pas prise sur le fanatisme politique ou religieux, ou ces autres écoles que sont la télévision et la toile...

4. Il reste la possibilité démocratique de récuser le politicien, le programme, l'action, grâce aux votes.

5. Je regrette que le vote ne soit pas obligatoire d'une part, et que les bulletins blancs ne soient pas comptés comme tels d'autre part.
J'ai parfois voté blanc à une question référendaire, comme p.ex.:"Préferez-vous manger du poulet ou faire du vélo?"

Ce débat n'a pas (me semble-t-il) place dans cette rubrique.

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Κυρ, 11/12/2006 - 21:20 Μόνιμος σύνδεσμος