violences verbales , violences urbaines et médias

Irène

En France nous sommes tous enfants ou petits enfants d'immgrés.
Nous avons tous subit le racisme verbal(qui relève de la bêtise humaine, mais qui n'est pas mortel).
Nos parents et grands parents ont tous travaillé très dur et beaucoup ont élévé leur famille avec peu de moyens: Pas de vacances , pas toujours habillé à la dernière mode...
Mais la plupart ont offert à leurs enfants une EDUCATION.

Chaque être humain responsable sait qu'il a des droits mais aussi des devoirs.

Devoir de respecter les lois(ex:du pays qui offre une vie meilleure), la vie humaine( apparement ce n'est pas une évidence pour tout le monde),de respecter les autres(avec toutes leurs différences: de penser, de s'habiller,ect).

Je crois qu'il n'y a pas beaucoup de pays comme la France qui offrent à leur peuple la possibilité de vivre selon son propre arbite, d'avoir une bonne éducation accessible à tous.Je passe les avantages matériels...

Il y a malheureusement une minorité de personnes en France qui n'arrivent pas s'adapter à la culture française,s'intégrer et je ne pense pas que ce soit la faute à l'état français ou aux français eux-même.
Je ne crois pas en la discrimination, les temps sont durs pour tout le monde.

Par hasard les émeutiers se mettent à l'écart de la société. Volontairement et violament. C'est leurs CHOIX, et ils devront supporter les conséquences de leurs actes.

Remarquez que la grande majorité des fils et petits fils d'immigrés ,toutes nationnalités confondues, réussissent très bien.

voila le texte ...

NTM
LAISSE PAS TRAÎNER TON FILS
Paroles et musique: Lopes, Morville, Guion, Firmin, 1998

A l'aube de l'an 2000
Pour les jeunes c'est plus le même deal
Pour celui qui traîne, comme pour celui qui file
Tout droit, de tout façon y'a plus de boulot
La boucle est bouclée, le système a la tête sous l'eau
Et les jeunes sont saoulés, salis sous le silence
Seule issue la rue même quand elle est en sens
C'est pas un souci pour ceux qui s'y sont préparés, si ça se peut
Certains d'entre eux même s'en sortiront mieux
Mais pour les autres, c'est clair, ça sera pas facile
Faut pas se voiler la face, il suffit pas de vendre des "kil"
Faut tenir le surin pour le lendemain
S'assurer que les siens aillent bien
Éviter les coups de surin
Afin de garder son bien intact
Son équipe compacte, soudée, écoute de scanner pour garder le contact
Ou décider de bouger, éviter les zones rouges, et
Surtout jamais prendre de congés
C'est ça que tu veux pour ton fils?
C'est comme ça que tu veux qu'il grandisse?
J'ai pas de conseil à donner, mais si tu veux pas qu'il glisse
Regarde-le, quand il parle, écoute-le!
Le laisse pas chercher ailleurs, l'amour qu'y devrait y'avoir dans tes yeux

REFRAIN:
Laisse pas traîner ton fils
Si tu ne veux pas qu'il glisse
Qu'il te ramène du vice
Laisse pas traîner ton fils
Si tu veux pas qu'il glisse

Putain, c'est en me disant: "J'ai jamais demandé à t'avoir!"
C'est avec ces formules, trop saoulées, enfin faut croire
Que mon père a contribué à me lier avec la rue
J'ai eu l'illusion de trouver mieux, j'ai vu
Ce qu'un gamin de quatorze ans, avec le décalage de l'âge
Peut entrevoir, c'était comme un mirage
Plus d'interdit, juste avoir les dents assez longues
Pour croquer la vie, profiter de tout ce qui tombe
La rue a su me prendre car elle me faisait confiance
Chose qui avec mon père était comme de la nuisance
Aucun d'entre nous n'a voulu recoller les morceaux
Toute tentative nous montrait qu'on avait vraiment trop d'ego
Mon père n'était pas chanteur, il aimait les sales rengaines
Surtout celles qui vous tapent comme un grand coup de surin en pleine poitrine
Croyant la jouer fine. Il ne voulait pas, ne cherchait même pas
A ranger ce putain d'orgueil qui tranchait les liens familiaux
Chaque jour un peu plus
J'avais pas l'impression d'être plus coté qu'une caisse à l'argus
Donc j'ai dû renoncer, trouver mes propres complices
Mes partenaires de glisse
Désolé si je m'immisce

REFRAIN

Que voulais-tu que ton fils apprenne dans la rue?
Quelles vertus croyais-tu qu'on y enseigne?
T'as pas vu comment ça pue dehors
Mais comment ça sent la mort?
Quand tu respires ça, mec, t'es comme mort-né
Tu finis borné
A force de tourner en rond
Ton cerveau te fait défaut, puis fait des fonds
Et c'est vraiment pas bon quand t'en perd le contrôle
Quand pour les yeux des autres, tu joues de mieux en mieux ton orle
Ton orle de "caï-ra", juste pour ne pas
Qu'on te dise: "Voilà tu fais plus partie de la "mille-fa" d'en bas"
C'est dingue mais c'est comme ça
Sache qu'ici-bas, plus qu'ailleurs, la survie est un combat
A base de coups bas, de coups de "tom-ba"
D'esquives et de "Paw!" de putains de "stom-bas"
Laisse pas traîner ton fils
Si tu veux pas qu'il glisse
Qu'il te ramène du vice
Non laisse pas traîner ton fils

REFRAIN

En quoi tout ça ça regarde les Grecs de France ? Ce sont des affaires d'arabes et des blacks. Les Grecs ne sont pas des immigrés mais des méteques, ce n'est pas la même chose. Donc, laissons les Français avec leur dada l'intégration et les banlieus avec leur haine du Français entre eux régler leurs problèmes. La difficulté de nos amis Français est qu'ils n'ont pas réussi à éduquer l'Affrique ni avec les missionnaires, ni avec les colons, ce n'est pas aujourd'hui avec les imams et les travailleurs sociaux qu'ils vont y arriver. Quoique les CRS si on les lâche ils peuvent au moins donner quelques leçons. La merde quoi...

PARIS, 8 nov 2005 (AFP) - Les violences dans les banlieues
françaises ont mis en évidence la profonde rupture survenue
entre les générations d'immigrés, les enfants contestant
l'autorité de parents venus de pays où le respect des aînés
est pourtant une valeur sacrée.

"J'incarne l'échec pour mes enfants", lâche Méziane, 50
ans, père de trois enfants, au chômage.

Cet ancien journaliste en Algérie est arrivé à la fin des
années 80 en France où il a multiplié les boulots :
peintre, serveur et vigile.

"Comment veux-tu que mes enfants m'écoutent ou qu'ils
cherchent à me ressembler alors que je passe mon temps à ne
pas pouvoir répondre à leurs demandes dans une société où
les enfants sont une cible commerciale privilégiée?",
s'interroge Méziane dans sa cité déshéritée de La
Courneuve, au nord de Paris.

Ces difficultés sociales, mais aussi les méthodes
éducatives différentes entre le pays d'origine et le pays
d'accueil et une interprétation divergente de l'islam,
expliquent la fracture entre les générations.

Les banlieues qui brûlent aujourd'hui ont accueilli dans
les années 60/70 des centaines de milliers d'ouvriers
heureux de trouver en France, malgré des conditions de vie
difficiles, le déracinement, et les difficultés
d'intégration, un travail qu'ils n'avaient pas en Afrique
noire ou au Maghreb.

Aujourd'hui, leurs petits enfants ou arrière petits enfants
veulent une vie différente et réclament plus qu'un salaire
d'ouvrier.

"Les parents sont tout simplement dépassés", raconte
Rachid, patron d'une entreprise de sécurité à Saint-Denis.

"Quand le père travaille, il est obligé d'accumuler les
petits boulots pour s'en sortir, ce qui le rend absent de
la maison, y compris la nuit", constate-t-il.

De nombreux adolescents, certains âgés de 12 ou 13 ans, ont
été interpellés pendant les émeutes nocturnes, à une heure
où ils devraient être chez eux.

Si comme le dit le Coran "le paradis est sous les pieds des
mères" auxquelles est due l'obéissance, force est de
constater leur "impuissance", dit Méziane.

Confrontées à l'exiguïté des logements, "les mères se
donnent bonne conscience en se disant que les enfants sont
juste en bas, mais elles ignorent tout de ce qu'ils font en
réalité" au pied des immeubles, là où s'apprennent les
trafics, explique Belkacem, 38 ans, responsable de la
sécurité dans une université parisienne.

"J'ai des élèves dont le coût des vêtements peut dépasser
mon salaire, alors que je connais les revenus +officiels+
de leurs parents. La mère est plus fière d'exhiber ses
bijoux offerts par ce fils que gênée par ses bêtises",
constate Abderahmane, un éducateur de 54 ans qui a sillonné
les banlieues de Paris.

Leïla, 38 ans, mère de deux enfants, née en France et qui
habite à La Courneuve, se rappelle ce jour où sa mère a
brûlé au fer rouge la main d'un de ses frères soupçonné de
vol.

Aujourd'hui, regrette-t-elle, la mère aurait été jugée pour
maltraitance et se verrait, suprême châtiment, privée de
son enfant. Selon elle, "empêchés de reproduire le système
d'éducation autoritaire dans lequel ils ont été eux-mêmes
élevés et incapables de s'adapter, des parents renoncent
tout simplement à leur mission".

Par ailleurs, certains jeunes, sensibles aux thèses
intégristes, "récusent la foi" de leurs parents accusés
de "pratiquer un islam qui ne conteste pas l'ordre social",
explique Samia, 40 ans, qui vit à Drancy.

Ces parents perdent alors le "peu d'autorité morale", qu'il
leur restait. "Les enfants disent: +vous vous soumettez au
gouvernement, et pas à Dieu comme l'exige l'islam+", ajoute-
t-elle.

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Ce texte n'est pas paru sur un site gauchiste, c'est une dépêche AFP de ce matin.
Rien de nouveau dans tout ça, juste pour recadrer la réflexion de certains ici, qui omettent visiblement (volontairement?) certains éléments de réflexion.