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27 septembre 1941: EAM.

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Προτάθηκε από Th. Efthymiou την
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La Grèce, vaincue de Tsolakoglou, est occupée par les Italiens, les Allemands et les Bulgares, dont [u]les troupes vivent sur le pays[/u], affamé (3 milliards de drachmes par mois!).
La bataille de Crète dure du 19 au 31 V 41.
Le 22 VI l'Allemagne attaque la Russie, son alliée jusque là (la Pologne en a subi les conséquences), et le 26 Mannerheim de la petite et vaillante Finlande, attaquée par l'URSS, reprend le combat: on le lui fera payer.
Le 16 VII le KKE (parti communiste grec, dirigé par Siantos, Zachariadis,le secrétaire a été déporté à Dachau, pour toute la guerre) avec les trois unions syndicales fondent l'EEAM (Ergatiko ethniko apéléftherotiko métopo - front ouvrier national libérateur), rejoint par les partis agrarien, d'union populaire pour la démocratie et socialiste. Les politiciens des grands partis hésitent, ne croient pas à la lutte populaire et nationale, tergiversent, se méfient des Communistes (interdits par Métaxas, mort en janvier).
[u]Le 27 IX 41 le KKE fonde l'EAM[/u](Ethniko apéléfthérotiko métopo - front national libérateur). Les formations, groupes de gauche et les syndicats s'associent. Les statuts portent sur la [u]Libération[/u], un [u]gouvernement provisoire[/u], une [u]constituante[/u] élue à la [u]proportionnelle[/u], le [u]droit souverain du peuple à choisir son gouvernement[/u] (donc prévoir l'abolition de la royauté, au besoin par la lutte). On "prépare", avec programme politique, la victoire mais aussi un autre après-guerre. Les communistes grecs croiront passer outre à Yalta...
Le gouvernement royal en exil (anciens politiciens "de métier"), les Britanniques sont réticents. Le KKE avait proné "le [u]droit à l'autodéterminationdes peuples de Macédoine et de Thrace...le droit à une éventuelle séparation[/u]..." (les Bulgares imposent leur langue en zone d'occupation: Thrace,Thasos, Samothraki, Macédoine orientale).
Les cadres communistes, traités durement par Métaxas, apportent l'expérience de la lutte souterraine, de son organisation avec d'autant plus d'efficacité que le très grand nombre de participants -non communistes- à l'action de l'EAM y voient avant tout la Résistance aux trois occupants. Les statuts de l'EAM sont confidentiels ou ignorés.
[Deux autres organisations suivront: l'[u]EDES[/u] inspiré par Plastiras en exil, avec Pyromaglou et Zervas (Epire et Valtos), et l'[u]EKKA[/u] avec le 5/42° régiment du malheureux colonel Psarros, pur résistant, assassiné par l'ELAS.]
L'EAM a été la principale, la plus nombreuse, la plus efficace organisation, ayant créé une "[u]Grèce des montagnes[/u]" autogouvernée, en pleine occupation.
La Grèce fut le pays occupé (triple occupation et famine!) où les grèves furent les plus nombreuses, les mieux organisées, les plus efficaces. Si en X 41 la moitié des 3500000 d'ouvriers étrangers en Allemagne étaient Polonais, seuls [u]500 étaient des Grecs[/u]! Leurs mauvaise volonté, absentéisme, inertie, anti-germanisme, petits trafics, liaisons avec les Allemandes, firent que [u]leur recrutement fut suspendu.[/u]
Malheureusement pour l'EAM, à la Libération, la poursuite de ses buts, la non-reconnaissance de la valeureuse Résistance, de ses sacrifices et de ses mérites partagés par tout le peuple, ainsi que de ses combattants les "antartès"(l'ELAS), par le gouvernement de l'exil et la guerre froide, aboutira à la guerre civile jusqu'en 1949.

Le 24 IX 1941 a été créé à Londres le "Comité de libération nationale" de de Gaule et en France se forment les FTP (francs-tireurs patriotiques, communistes). Le 25 IX les Allemands, les Roumains et les Italiens attaquent la Crimée.
Pearl harbor sera attaqué le 7 XII par l'aviation nipponne.

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panos

Peut-être la guerre civile est-elle aussi due à la dérive des élites de l’EAM qui a accepté les thèses slaves sur la macédoine et la Thrace (comme par hasard les seuls territoires qui intéressaient les Bulgares et Tito)

On ne peut pas nier l’existence d’un différend idéologique profond ni la dérive des communistes grecs manipulés par leurs frères communiste slaves.

Les bandes tsames, anciennemetn du côté des nazis, se sont également joints aux communistes.

Peut-être que si les communistes avaient gagné cette guerre on trouverait une floppée de prostituées grecques au bois de boulogne à côté des bulgares roumaines et autres russes. La Macédoine grecque serait peut-être annexée à une entité slave et la Thrace à la Bulgarie.

Je pense que tous les combattants de l'eam n'avaient pas conscience de tout cela, il y a dans doute eu beaucoup de soldats perdus.

mais ajoutez-y le ramassage des enfants envoyés vers le spays communistes, la note à l'arrivée est très salée.

Je considère que ceux qui ont combattu les communistes après la 2ème guerre mondiale ont mené un combat pour la sauvegarde des terrotoires du nord de la grèce et pour rester dans le moins mauvais des 2 camps de l'époque (même si tout est relatif)

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Τετ, 09/28/2005 - 20:02 Μόνιμος σύνδεσμος
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Th. Efthymiou

Il est exact que les communistes grecs (vouloir appliquer un système inadaptable à un pays de petite propriété agricole, sans industrie lourde, système tiré de conclusions d'un philosophe allemand observant la classe ouvrière britannique au XIX°s. me parait aberrant...) étaient "à coté de la plaque".
Les chefs communistes grecs n'étaient pas "formés" en URSS (sauf Zachariadis), et étaient peu et mal informés de ce qui se passait en URSS. Ils acceptaient l'autodétermination des provinces du nord...Mais, après le départ des occupants, il ne leur a même pas effleuré l'esprit qu'ils pouvaient intégrer le nord de l'Epire, préférant attaquer l'EDES.
Je n'ai pas trouvé (encore?) de documents sur les groupes tsames, slavo-macédoniens et valaques, aux activités anti-grecques, non niables je crois.
Le ramassage-enlèvement d'enfants des frontaliers, futurs janissaires dans l'optique communiste, reste un sujet qu'on évite d'aborder -quand on n'a pas le font de le nier ("ne pas desepérer...les anciens, revenus du rideau de fer...) mais c'est un crime. Le livre consacré par Gage à sa mère "Eléni", autobiographique et témoignage, a été mal reçu et le film n'a pu être tourné en Grèce: censure non dite et honteuse.
Il est évidentissime que la Grèce, malgré les drames de la guerre civile, s'est mieux trouvée de rester dans le camps occidental.

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Τετ, 09/28/2005 - 22:47 Μόνιμος σύνδεσμος
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Panos

il y a eu des slavo macédoniens et des valaques qui combattaient les nazis (l'anglais woodhouse a cotiyé des résistans slavo macédoniens)

mais il sy a eu des slavomacédoniens dans l'ORIM alliés des Bulgares et des nazis et énormément de Tsames (Albanophones musulmans du nord ouest de la Grèce) dans les rangs nazis

récemment un livre est sortie pour dire que les grecs ont mis dehors les juifs et les tsames ; ce qui est faux pour les juifs (exterminés par les nazis mais l'archevêque de Grèce Damaskinos est honoré comme un juste au mémorial de Yad Vashem en israel de même que le chef de la police d'athènes, Evert, l'êveque de volos, celui de Zakinthos etc.).

pour les tsames les troupes tsames ont rejoint en masse les nazis puis les communistes et se sont signalés par d'innombrables exactions

c'est vrai que les tsames ont fui la grèce après la victoire du gouvernement contre les communistes et que les grecs locaux s'en sont réjouis; un ami me racontait que sa grand mère d'un village près de Parga (une familles d'arvanites, albanophones orthodoxes) lui avait raconté le départ de la dernière famille de Tsames. Tout le village s'était rassemblée pour les regarder partir et personne ne compatissait. Les Tsames étaient globelement détestés par les autres albanophones pour les exactions commises pendant la guerre.

Evidemment ce genre de rejet collectif est condamnable.

Je pense que ceux qui veulent récupérer lers bien doivent pouvoir le faire.

Mais les Tsames ont suivi le destin des Grecs hellénophones communistes auto-exilés derrière le rideau de fer pendant 40 ans.

Concernant l'omerta dont vous parlez, j'ai remarqué qu'en Grèce les media et les universitaires semblent aujourd'hui majoritairement issus d'anciens mouvements de gauche recyclés.

Parmi tous ceux que la dictature a étouffés ceux qui étaient très gauche ont gardé une revanche à prendre sur la société grecque qu'ils aiment provoquer, et dont ils aiment détruire les bases.

A mon avis c’est une des raison pour lesquelles personne en Grèce ne parle des crimes commis par les communistes pendant la 2e guerre mondiale ou la guerre civlie mais seulement des crimes comis par les mouvements de droite ou dits de droite.

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Πέμ, 09/29/2005 - 11:41 Μόνιμος σύνδεσμος
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Th. Efthymiou

Σε απάντηση του από Panos

C'est vrai qu'il y a un "politiquement correct" ( ????? ) confortable, qui caresse la bonne conscience intellectuelle de certains, bien répandu en Europe, qui fait que seules les Gauches "sont justes, humanistes, amies du progrès, etc. etc. Elles ont "le droit de casser les oeufs pour faire l'omelette" (l'Europe de l'Est n'a eu que les coquilles, l'omelette était pour les nomenklatouras).

Les Droites (complexées) sont considérées comme [u]a priori[/u] réactionnaires, pronant l'injustice, le fanatisme, etc. et acceptent d'avaler des couleuvres grosses comme des boas.

Vous avez raison pour cette occultation d'une partie de notre histoire du XX°s. particulièrement sanglant pour la Grèce, et la guerre civile n'a pas été la moins sanglante, comparable aux drames espagnols (réactions comprises).

Les Gauches et les Droites, ne comportent pas pour moi les partis extrêmistes.

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Παρ, 09/30/2005 - 00:27 Μόνιμος σύνδεσμος