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20 juillet 1974, 05h00,Débarquement de l'armée turque près de Kyrinia.

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Submitted by Th. Efthymiou on
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Le 15 VII 1974, à 8h20 le palais présidentiel de Lefkossia-Nikosie, où l'ethnarque Makarios recevait des écoliers grecs venus du Caire est attaqué. L'archevêque échappe aux attaquants.

Nikos Sampson, journaliste ("Machi", Tharros"),membre des deux EOKA, deux fois condamné à mort par les Anglais, soutenu par les colonels dictateurs d'Athènes & en sous-main par la CIA et Kiessenger a prêté serment de président à 15h devant l'archevêque déposé Ghennadios. Papatsétos, prètre du cimetière de Lefkossia dit avoir lui-même inhumé 127 cadavres & mis 77 corps en fosse commune.

Bulent Ecevit, I°Min. de Turquie met l'armée turque en état d'alerte, & le 17 VII il va à Londres rencontrer Harold Wilson, espèrant une action commune avec débarquement turc sur les bases anglaises. Le refus anglais laisse la Turquie libre d'agir seule, sans contrôle.

Le 18 VII Joseph Sisco, sous Secrétaire de l'US State Department rencontre B. Ecevit à l'ambassade turque de Londres. Ecevit lui dit vouloir abattre le régime de Sampson, rétablir l'équilibre des pouvoirs & protéger les Chypriotes turcs.

Le 19 VII Makarios prend part aux travaux du Conseil de Sécurité sur Chypre. Ecevit a téléphoné de Londres (alors que le débat à l'ONU est en cours) au Commandant en chef turc d'Adana, autorisantl'invasion de Chypre.
Entre 04h30 & 05h, ce 20 VII 1974 l'opération Attila commence. L'aviation turque jette des tracts proposant paix & amitié!
Le débarquement a lieu près de Kyrinia : civils tués, femmes violées,pillages...
L'aviation turque lâche du napalm sur les hôpitaux, habitations & forêts. Les parachutistes sautent entre Geunyeli & Mia Milia...
Le nettoyage ethnique commence.

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panos

dans la revue stratiotiki istoria, un article intéressant sur le fait que les jours précédant l'invasion, les officiers grecs de grèce de la garde nationale chypriote ont jugé qu'i était inutile de décréter la mobilisation des réservistes hcypriotes car... cela pourrait donner un rpétexte aux turcs pour intervenir (n'importe quoi...)

résultat : quand les turcs ont débarqué, rien n'était organisé pour les "recevoir", les réservistes ont été appelés au dernier moment, c'était trop tard; pourtant pendant 48h l'armée turque n'aura qu'une minuscule tete de pont de 100mx300m à kérynia

sans parler du fait que les ordres d'athènes aux officiers del 'edyk (forces grecques stationnés à chypre) sera de na pas intervenir; la réaction, là aussi, sera trop tardive

les sous marins grecs envoyés sur les lieux du débarquement par l'amiral de la flotte recevront l'ordre de na pas intervenir

BONANOS déclara : "c'est chypre qui est attaquée, ici c'est la grèce"... ainsi l'indépendance de chypre devint le prétexte pour que les dirigeants grecs de grèce ne se sentent pas responsables des événements à chypre, événements dont ils avaient eux-mêmes fourni le prétexte

plusieurs ouvrages turcs ou américains indiquent que les turcs avaient l'intention d'arreter les opératons en cas d'intervention importante de la grèce pour éviter une guerre entre 2 alliés de l'otan

rappelons qu'en 1967, il y avait à chypre une division rgecque de 9.000 à 11.000 soldats, que les colonels retirèrent pour de pas déplaire à leurs alliés turcs de l'OTAN, (rappelons que papadopoulos avait suggéré la création d'un confédération gréco turque entre la grèce et la turquie), laissant chypre sans défense, faiblesse aggravée par le coup d'état et la guerre civile entre bandes politiques rivales qui s'entretuaient, à chypre, depuis la guerre d'indépendance

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Δευ, 08/22/2005 - 12:45 Μόνιμος σύνδεσμος