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Plusieurs fois ministre et Premier ministre, puis Président de la Grèce, Constantin Caramanlis décède à l'âge de 91 ans à Athènes.

Après deux mandats de Premier ministre (1974-1980), Constantin Caramanlis est élu par le Parlement Président de la République hellénique.

Signature officielle de l'accord d'adhésion de la Grèce à la Communauté Economique Européenne (CEE) entre le Premier ministre Constantin Caramanlis et les chefs d'Etats et de gouvernement des pays européens lors d'une cérémonie au Palais Zappeion à Athènes.

Cinq mois après la chute de la dictature des colonels, le gouvernement de transition de Constantin Caramanlis propose au peuple grec de décider par référendum de la nature de la nouvelle république, mais la question posée revient à choir avec ou sans roi. 69,18% des électeurs votent contre une république avec un roi à sa tête et 30,82% pour. C'est une deuxième fin de règne pour Constantin II.

Fondation par Constantin Caramanlis de Νέα Δημοκρατία (Nea Dimokratia / Nouvelle Démocratie / ND), le parti conservateur grec.

En réaction à la passivité de l'OTAN devant l'invasion de Chypre par la Turquie, le gouvernement de Constantin Caramanlis annonce que la Grèce quitte la branche militaire de l'organisation atlantiste.

La junte des colonels qui occupe le pouvoir depuis 1967 est en déroute. Constantin Caramanlis quitte l'exile parisien et rentre à Athènes où il est accueilli triomphalement.

Constantin Caramanlis forme le premier gouvernement d'"unité nationale" après la chute de la junte des colonels.

Ayant perdu les élections en novembre et en disgrâce avec la cour royale, Constantin Caramanlis démissionne de la direction de son parti, l'ERE, et s'exile à Paris. Il ne retournera en Grèce qu'après la chute des colonels, en 1974.

Ayant échoué à convaincre le roi Paul et la reine Frédérique de reporter la visite officielle du couple royal à Londres, Constantin Caramanlis annonce la démission de son gouvernement et achève ainsi le divorce avec la famille royale.