Contenus relatifs à « Scandales »
L'ancien ministre et haut cadre du PASOK, Tassos Mandélis, faisant déjà l'objet d'une interdiction de quitter le territoire grec, a été convoqué mercredi par la Chambre des mises en accusation de la Cour d'appel d'Athènes afin d'être auditionné sur les pots de vins reçus dans le cadre de l'affaire Siemens.
L'ancien ministre du PASOK et haut cadre de ce parti depuis sa fondation, Akis Tsohatzopoulos, a été convoqué lundi devant la Commission de déontologie du parti, suite à des articles de presse révélant des informations en détail sur les propriétés immobilières de l'ex-député de Thessalonique liées à des transactions avec des sociétés off-shore.
La Commission de contrôle économique des partis et députés a décidé vendredi à l'unanimité de contrôler tous les biens de l'ancien ministre du PASOK, Tassos Mandélis, après qu'il ait reconnu jeudi en commission parlementaire enquêtant sur l'affaire Siemens avoir reçu, en 1998, 200.000 DM à titre de "subventions électorales".
La secrétaire d'Etat à la Culture et au Tourisme, Angela Gerekou, a présenté lundi sa démission au premier ministre, qui l'a acceptée, quelques heures après des publications faisant état de dettes fiscales de son époux, le chanteur Tolis Voskopoulos, qui s'élevaraient à plusieurs millions.
Le ministre grec de la Défense, Evanghelos Vénizélos, a demandé au procureur de la Cour de cassation, Ioannis Tentes, de l'informer sur les raisons qui ont conduit le procureur en chef des tribunaux de première instance d'ordonner une enquête préliminaire portant sur l'adjudication en 2000 de la construction de sous-marins de type 214 pour les besoins de la Marine nationale grecque dans les Chantiers navals helléniques (Scaramanga) et des sociétés allemandes y collaborant à l'époque, HDW et Ferrostaal.
Le responsable pour les Affaires de défense nationale de la Nea Dimokratia (ND/Conservateurs, opposition), Théofilos Leontaridis, a dénoncé mardi un nouveau scandale dans l'affaire des sous-marins allemands, après les révélations concernant des enquêtes de la justice allemande à propos de pots-de-vin versés en 2000 à des officiels grecs.
Des rumeurs persistantes soutenaient ces derniers jours que la Nouvelle Démocratie (ND / conservateurs) ne souhaitait pas la mise en place de commissions parlementaires d'enquête sur les scandales du passé ; par la voix de son porte-parole, Panos Panagiotopoulos, le principal parti de l'opposition a confirmé lundi que il acceptait les toutes les commissions d'enquête parlementaires.
Le premier ministre, Georges Papandréou, a eu un long entretien jeudi avec le président de la République, Carolos Papoulias, pour lui proposer de présider une réunion des chefs de parti en vue d'un large rassemblement contre la corruption, informant en outre le chef de l'Etat de la situation difficile actuelle pour l'économie grecque en général.
Le réveil tant attendu de l'affaire des pot de vin de Siemens aux partis politiques grecs n'aura pas lieu après la décision du tribunal constitutionnel allemand de Karlsruhe d'ajourner pour l'instant l'extradition en Grèce de l'ex-numéro Un de Siemens-Grèce, Michalis Christoforakos.
Le procureur, Léonydas Nicolopoulos, chargé du dossier de l'affaire Siemens en Grèce, a émis des actes interdisant à 21 personnes la sortie du territoire national.